Citations sur boileau

Je peindrai les plaisirs en foule renaissants

Damon, ce grand auteur, dont la muse fertile Amusa si longtemps et la cour et la ville

Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose ; Et mon vers bien ou mal dit toujours quelque chose

Aux élans redoublés de sa voix douloureuse Tous ses valets tremblants quittent la plume oiseuse

L'Évangile à l'esprit n'offre de tous côtés Que pénitence à faire et tourments mérités

Vos bons mots.... par le prompt effet d'un sel réjouissant, Devenir quelquefois proverbes en naissant

Mais qui pourrait compter le nombre de haillons, De pièces, de lambeaux, de sales guenillons, Dont la femme, aux bons jours, composait sa parure ?

Moi ! que j'aille crier dans ce pays barbare, Où l'on voit tous les jours l'innocence aux abois Errer dans les détours d'un dédale de lois, Et, dans l'amas confus de chicanes énormes, Ce qui fut blanc au fond rendu noir par les formes

Ces esprits frivoles.... Avalent sans dégoût le plus grossier éloge

Cependant, à les voir enflés de tant d'audace, Te promettre en leur nom les faveurs du Parnasse, On dirait qu'ils ont seuls l'oreille d'Apollon, Qu'ils disposent de tout dans le sacré vallon

Vous qui dans les détours de vos raisons subtiles....

Dieu ne fait jamais grâce à qui ne l'aime point

Un avare idolâtre et fou de son argent, Rencontrant la misère au sein de l'abondance

Et reprenant vingt fois le rabot et la lime

T'ai-je encore décrit la dame brelandière Qui de joueurs chez soi se fait cabaretière ?

Sais-tu bien cependant, sous cette humilité, L'orgueil que quelquefois nous cache une bigote, Alcippe, et connais-tu la nation dévote ?

Enflant d'un vain orgueil son esprit chimérique

Et la règle déjà se remet dans Clairvaux

Soyez plutôt maçon si c'est votre talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu'écrivain du commun et poëte vulgaire

Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleurs, D'Oedipe tout sanglant fit parler les douleurs

L'une chauffe un bouillon

Et ses écrits tout seuls doivent parler pour lui

Lucile le premier.... Vengea l'humble vertu de la richesse altière, Et l'honnête homme à pied du faquin en litière

Qui est celui qui vient le premier de tous, nonchalamment appuyé sur son écuyer ?

Le seul courroux d'Achille, avec art ménagé, Remplit abondamment une Iliade entière