Citation Regarde moi
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Une Sélection de 50 citations et proverbes sur le thème Regarde moi.
50 citations
Je n'ai jamais regardé volontiers dormir ceux que j'aimais ils se reposaient de moi, je le sais ils m'échappaient aussi.
Vous avez appris qu'il a été dit: Tu ne commettras point d'adultère. Et moi, je vous dis: Quiconque regarde une femme avec convoitise a déjà commis l'adultère avec elle, dans son coeur.
Mort depuis un an, mon père est un jeune cadavre que je regarde grandir en moi.
Une affaire de famille (1981) de Mes yeux te disent que je t'aime. Regarde moi donc dans les yeux, ça y est écrit, et toute fille sait lire dans cette écriture là.
Je ne dis pas cela; mais je lui disois, moi, qu'un froid écrit assomme, qu'il ne faut que ce foible à décrier un homme, et qu'eût-on, d'autre part, cent belles qualités, on regarde les gens par leurs méchants côtés.
Tu aimes trop la littérature, elle te tuera et tu ne tueras pas la bêtise humaine. Pauvre chère bêtise, que je ne hais pas, moi, et que je regarde avec des yeux maternels, car c'est une enfance, et toute enfance est sacrée.
J'ai la lune à côté de chez moi, des fois je la regarde.
L'intériorité n'est plus chez elle. Le monde l'a envahie et la surpeuplée. Autrefois, je n'arrivais à me concentrer que chez moi, dans la solitude et le silence. C'est exactement ce que je dois fuir désormais, si je veux espérer employer efficacement les heures d'une journée : sinon, j'explore sur l'internet toutes les choses qui me passent par la tête, les brèves distractions mentales qui ponctuent normalement un travail soutenu prennent des proportions démesurées, le temps file entre mes doigts et je me regarde le perdre en continuant de tirer des bouffées de cet opium. C'est dans l'étendue physique - beaucoup moins foisonnante, en définitive - que je me réfugie pour retrouver la faculté de me concentrer.
Regarde, lui dit il, les choses sont tristes, elle pleurent. Les arbres pleurent, les rochers pleurent, les nuages pleurent, et moi je pleurent avec eux. Ouh ouh ouh ! La pluie, c'est le grand chagrin de l'ile et de tout...
Reste ainsi, je veux te regarder, je t'ai tellement regardé, mais tu n'étais pas pour moi, et à présent tu es pour moi, ne t'approche pas je t'en prie, reste comme tu es, nous avons une nuit pour nous seuls, et je veux te regarder...
On a peut-être le droit de dire singe sans insulter personne ? C'est cette petite partie des élites qui se regarde dans un glace et pour lesquelles le mot est coupable. Moi j'aime les mots, et dans le livre j'aime les mots, j'aime les utiliser. J'aime leur donner une consistance, une odeur, une vérité, une vie. Parfois c'est rugueux. Parfois je me trompe mais c'est ça qui est important. On ne peut pas tous être banalisés, lyophilisés.
Je rentre, l'angoisse au coeur parce que j'ai regardé le soleil couchant, entendu chanter les oiseaux, et que je n'aurai eu que quelques jours cette terre que j'aime tant, et qu'il y a tant de morts avant moi.
Un couple sans disputes, ça n'existe pas ma chérie - les jeunes s'engueulent par jalousie, les vieux par lassitude. C'est normal. Avec le temps, les aboiements se transforment en plaintes à peine audibles, en grognements de vieux chiens patauds qui sont les échos diminués de nos engueulades passées, et qui finissent par ressembler à nos corps mous, relâchés, décharnés. Avec le temps, regarde ton père et moi, on râle, on maugrée, on ne crie plus. On n'a plus l'énergie, physiquement je veux dire. Pas faute d'avoir envie de se barrer parfois. Mais à quoi bon tout recommencer, alors qu'on arrive au bout, ça y est. On s'est épuisés, on a consumé notre amour comme un cent mètres. Le tien commence alors fais-le durer, avec endurance, patience, sinon ça s'essouffle, ça s'étouffe.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Quand je regarde ma vie et sa couleur secrète, j’ai en moi comme un tremblement de larmes. Comme ce ciel. Il est à la fois pluie et soleil, midi et minuit.
Les garçons semblent avoir un problème avec les filles comme moi, qui s'élèvent devant eux pareilles à un gratte-ciel. (Mais ça ne semble pas gêner les grands mecs de danser avec une petite qui les regarde droit dans la rate.)
Je ne serais pas arrivée là si :
- Si c’était Maria Callas qui répondait à cette question, elle dirait : « Si je n’avais pas eu une foi absolue en moi-même. » C’est ce qu’elle écrit dans ses Mémoires. Mais moi, si je regarde les différents parcours de ma vie, je pense que je n’aurais pas pu les suivre si je n’avais pas cru en ce que j’appelle la force vitale. C’est elle qui m’a toujours guidée. Comme une énergie qui me pousse à aller de l’avant. Quelque chose qui me fait croire en l’avenir. C’est peut-être une manière de vivre « à l’italienne » qui me porte à penser à la positivité, à la vitalité.Le fait est que ma pauvreté avait aiguisé en moi certaines facultés au point de me valoir de véritables désagréments, oui je l’assure, de véritables désagréments, hélas ! Mais cela avait aussi des avantages, cela me venait en aide dans certaines situations. Le pauvre intelligent était un observateur bien plus fin que le riche intelligent. Le pauvre regarde autour de soi à chaque pas qu’il fait, épie soupçonneusement chaque parole qu’il entend dire aux gens qu’il rencontre ; chaque pas qu’il fait lui-même impose à ses pensées et à ses sentiments un devoir, une tâche.
J’ai tant regardé la rivière
et le soleil
et le doux ciel,
que j’ai lâché mon roseau vert.
Il est allé dans l’eau si claire,
il est allé jusqu’à la mer !
J’ai voulu cueillir aussitôt
un autre roseau si beau,
mais je me suis coupée aux herbes,
mes cheveux ont traîné dans l’eau...
(Ah ! rendez-moi donc mon roseau
et ma prairie et ma rivière !)
J’ai vu passer le fils du roi ;
il m’a dit : « Ma belle, pourquoi,
le long de la jolie rivière,
pourquoi pleures-tu là ? »
Ha ! Ha !
C’était le fils du roi.
Il m’a dit : « Viens avec moi,
et si tu veux tu seras reine.
Tu auras pour filer la laine
un rouet d’or, et un fuseau
aussi léger qu’un os d’oiseau !»
Las! je suis reine et prisonnière
dans un royaume merveilleux.
Mon cœur, mon cœur a tant de peine,
pleurez, pleurez, mes yeux.
Où sont mes sœurs et ma rivière ?
J’ai perdu mon roseau vert.Dès que je me sens regardé par un autre, je m'inquiète. La conscience de l'autre en moi m'agresse. L'absence de l'autre en moi me fait mourir. Lorsque je suis seul, le monde m'appartient, mais j'y meurs. Lorsqu'un autre apparaît dans mon monde, il m'agresse et me permet de vivre.
Le chien lève vers vous des yeux implorants, le chat vous regarde de haut. Mais parlez-moi du cochon! Le cochon, lui, vous regarde droit dans les yeux, d'égal à égal.
Sur les photos de nous, elle regarde toujours vers l'objectif et moi vers elle.
Je voudrais dire la vérité. J'aime la vérité. Mais elle ne m'aime pas. Voilà la vérité vraie : la vérité ne m'aime pas. Dès que je la dis, elle change de figure et se retourne contre moi. J'ai l'air de mentir et tout le monde me regarde de travers. Et pourtant je suis simple et je n'aime pas le mensonge. Je le jure.
Tu vois, plus je te regarde et plus je me demande si c'est encore toi en face de moi.
Mémoires d'Hadrien (1951) de Marguerite Yourcenar
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Matthieu, V, 27-28 de La Bible
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Christian Giudicelli
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La Mare au diable (1846) de George Sand
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Le Misanthrope (1666), I, 2, Alceste de Molière
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Lettre, à Gustave Flaubert de George Sand
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Brèves de comptoir, 1988 de Jean-Marie Gourio
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Fragments d'une mémoire infinie (2016) de Maël Renouard
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Vendredi ou la Vie sauvage (1971) de Michel Tournier
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Soie (1997) de Alessandro Baricco
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Émission Quotidien sur TMC, 10 septembre 2020 de Nicolas Sarkozy
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Journal, 15 août 1898 de Jules Renard
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L’oeil du paon (2021) de Lilia Hassaine
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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La Mort heureuse (1971) de Albert Camus
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Entre Dieu et moi, c'est fini (2007) de Katarina Mazetti
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Entretien Le Monde, par Béatrice Gurrey, le 16/02/2019 de Monica Bellucci
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La Faim (1890) de Knut Hamsun
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Petites voix (1930) de Madeleine Ley
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Mémoire de singe et paroles d'homme (1983) de Remo Forlani
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Sans référence de Winston Churchill
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Le ciel est partout (2010) de Jandy Nelson
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Le menteur de Cocteau de Jean Cocteau
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Mentir y'a qu'ça d'vrai de Jérôme Touzalin
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