Citation dans une terre
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Une Sélection de 170 citations et proverbes sur le thème dans une terre.
170 citations
Au regard de l'histoire de la vie sur terre, celle de l'humanité commence à peine. Et pourtant, la voici déjà, par la faute de l'homme, menaçante pour la nature et donc elle-même menacée. L'Homme, pointe avancée de l'évolution, peut-il devenir l'ennemi de la Vie ? Et c'est le risque qu'aujourd'hui nous courons par égoïsme ou par aveuglement. Il est apparu en Afrique voici plusieurs millions d'années. Fragile et désarmé, il a su, par son intelligence et ses capacités, essaimer sur la planète entière et lui imposer sa loi. Le moment est venu pour l'humanité, dans la diversité de ses cultures et de ses civilisations, dont chacune a droit d'être respectée, le moment est venu de nouer avec la nature un lien nouveau, un lien de respect et d'harmonie, et donc d'apprendre à maîtriser la puissance et les appétits de l'homme.
Dans deux cents, trois cents ans, la vie sur terre sera d'une beauté indescriptible. Cette vie est nécessaire à l'homme, et si elle n'est pas jusqu'ici, il doit la pressentir, attendre, rêver, s'y préparer.
Je ne comprends l'Angleterre que lorsque je vois où, en tant que Suisse, je ne suis pas à ma place. Je ne comprends l'Europe, notre plus grand problème, que lorsque je vois où, en tant qu'Européen, je n'ai pas ma place dans le monde. Grâce à mes relations avec de nombreux Américains et à mes voyages en Amérique, j'ai acquis une connaissance approfondie du caractère européen ; il m'a toujours semblé que rien ne pouvait être plus utile pour un Européen que de regarder l'Europe du haut d'un gratte-ciel. Lorsque j'ai contemplé pour la première fois le spectacle européen depuis le Sahara, entouré d'une civilisation qui a plus ou moins le même rapport avec la nôtre que l'antiquité romaine avec les temps modernes, j'ai pris conscience à quel point, même en Amérique, j'étais encore pris et emprisonné dans la conscience culturelle de l'homme blanc. Le désir de pousser plus loin les comparaisons historiques.
Mais toi, tu crois à autre chose : à cette idée qu'il n'y aurait sur cette terre qu'une seule personne faite pour nous. Comme une sorte de part manquante originelle dont on aurait gardé la marque dans notre chair et dans notre âme.
L'amour c'est un fleuve. Il disparaît parfois. Il s'enfonce dans la terre. Il poursuit son cours dans l'épaisseur d'une langue. Il réapparaît ici ou là, invincible, inaltérable.
Je veux une vie en forme d'arête
Sur une assiette bleue
Je veux une vie en forme de chose
Au fond d'un machin tout seul
Je veux une vie en forme de sable dans des mains
En forme de pain vert ou de cruche
En forme de savate molle
En forme de faridondaine
De ramoneur ou de lilas
De terre pleine de cailloux
De coiffeur sauvage ou d'édredon fou
Je veux une vie en forme de toi
Et je l'ai, mais ça ne me suffit pas encore
Je ne suis jamais content.Des ombres torrentielles, rouges et visqueuses, se poursuivaient, haletant et glissant, dans les corridors infinis du ciel violet et zébré d'éclairs... phantasmes sans forme, dessins d'un kaléidoscope vampirique... forêt de chênes monstrueusement nourris dont les racines en forme de serpent se tordaient, aspiraient d'innommables sucs dans la terre grouillante de démons cannibales... tentacules en forme de tertres, nés d'un noyau souterrain de pourriture perverse... éclairs de folie sur des murs couverts de lierre malsain... galeries démoniaques éclairées par une végétation putride...
Ils seront seuls sur le line up quand surgira enfin celle qu'ils attendaient, cette onde venue du fond de l'océan, archaïque et parfaite, la beauté en personne, alors le mouvement et la vitesse les dresseront sur leur planche dans un rush d'adrénaline quand sur leur corps et jusqu'à l'extrémité de leurs cils, perlera une joie terrible, et ils chevaucheront la vague, rallieront la terre et la tribu des surfeurs, cette humanité nomade aux chevelures décolorées par le sel et l'éternel été, aux yeux délavés, garçons et filles n'ayant pour tout vêtement que ces shorts imprimés de fleur de tiaré ou de pétales d'hibiscus, ces tee-shirts turquoise ou orange sanguine, n'ayant pour tout soulier que ces tongs de plastique, cette jeunesse lustrée de soleil et de liberté : jusqu'au rivage ils surferont le pli.
Ce qui est le plus solide s’évapore, le pire comme le meilleur, le plus banal comme ce qui était nécessaire et décisif, les années que quelqu’un a passées à travailler tristement dans un bureau ou à cultiver des remords pour l’indifférence et la froideur de son couple, le souvenir d’un voyage vers une ville où l’on a vécu et où l’on s’est promis de revenir à la fin d’un séjour unique et mémorable, l’amour et la souffrance, même certains des plus grands enfers sur terre se trouvent effacés au bout d’une ou deux générations, et un jour arrive où il ne reste pas un seul témoin vivant qui puisse se souvenir.
Puis l'histoire des clochettes lui revint en mémoire. Les clochettes ! A l'époque victorienne, les gens redoutaient tant d'être enterrés vivants qu'il était devenu habituel d'attacher un fil à leur doigt avant la mise en terre. Un fil passé par un trou percé dans le cercueil et remontant jusqu'à l'extérieur de la tombe. Un fil auquel était attaché une clochette. Pendant sept jours un gardien faisait la ronde autour de la sépulture, à l'écoute du moindre tintement indiquant que la personne inhumée n'était pas morte...
C’est curieux tout de même de passer une grande partie de sa vie dans des fictions, avec des êtres invisibles. Parfois ma raison ne tient plus qu’à un fil. Il suffirait de presque rien pour que je reste perchée là-haut, envolée, la tête gonflée à l’hélium avec mes amis imaginaires. Pourquoi redescendre si personne ne vous attend sur la terre ferme ?
Je ne suis rien, mais l'adhésion des générations nouvelles fait peut-être de moi quelque chose. A terre, je ne suis qu'une barre de fer; prenez-moi dans vos mains, et je serai un levier.
Et moi, Je devais prouver mon existence contre tout, en marge de tout. Ni monarchiste, ni communiste, ni féministe, ni mystique… Sans ordre aucun ! Je n'étais rien d'autre qu'un anarchiste. Mais sans le savoir. C'est aujourd'hui que je m'en rends compte. Jeune, j'étais déjà ailleurs. Sans patrie, sans terre. En exil, dans l'écriture
Le printemps maladif a chassé tristement L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide, Et, dans mon être à qui le sang morne préside L’impuissance s’étire en un long bâillement. Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau Et triste, j’erre après un rêve vague et beau, Par les champs où la sève immense se pavane Puis je tombe énervé de parfums d’arbres, las, Et creusant de ma face une fosse à mon rêve, Mordant la terre chaude où poussent les lilas, J’attends, en m’abîmant que mon ennui s’élève… – Cependant l’Azur rit sur la haie et l’éveil De tant d’oiseaux en fleur gazouillant au soleil.
La première fois que je vis danser Joséphine, sur la piste du casino de La Rochelle, je découvris qu'elle dansait beaucoup moins comme une noctambule que comme un petit enfant. Plus précisément comme un enfant qui danserait seul, dans une demi-obscurité, pour lui-même et non pour qu'on le voie, un soir de noces, après que les adultes ont déserté la piste. Jamais peut-être je ne l'ai vue aussi belle, aussi déchirante, si légère, et comme embarrassée de cette légèreté - comme si même cette légèreté était encore trop lourde à porter - qu'elle donnait en même temps l'impression d'être près de tomber et de ne tenir à la terre que par un fil.
Le coeur de Simon migre maintenant, il est en fuite sur les orbes, sur les rails, sur les routes, déplacé dans ce caisson dont la paroi plastique, légèrement grumeleuse, brille dans les faisceaux de lumière électrique, convoyé avec une attention inouïe, comme on convoyait autrefois les coeurs des princes, comme on convoyait leurs entrailles et leur squelette, la dépouille divisée pour être répartie, inhumée en basilique, en cathédrale, en abbaye, afin de garantir un droit à son lignage, des prières à son salut, un avenir à sa mémoire –on percevait le bruit des sabots depuis le creux des chemins, sur la terre battue des villages et le pavé des cités, leur frappe lente et souveraine, puis on distinguait les flammes des torches (…) mais l'obscurité ne permettait jamais de voir cet homme, ni le reliquaire posé sur un coussin de taffetas noir, et encore moins le coeur à l'intérieur, le membrum principalissimum, le roi du corps, puisque placé au centre de la poitrine comme le souverain en son royaume, comme le soleil dans le cosmos, ce coeur niché dans une gaze brochée d'or, ce coeur que l'on pleurait.
Le frère aîné est grand. Il gratte la terre pour former des marches, mais lorsqu’il y pose le pied, tout son corps s’affaisse et le mur s’éboule. Le frère cadet est petit. Assis par terre, les bras autour des jambes, il souffle sur la blessure fraîche qu’il a au genou. En se disant que le premier sang coule toujours dans le camp des plus faibles, il observe son frère tomber, une, deux, trois fois.
L'humanité vit, sur terre, dans une épaisse nuit, où les événements surgissent, dans un inextricable désordre, comme les songes incohérents d'un dormant.
Depuis la mode des voyages dans les lunes, tout le monde sait ce qu'est un compte à rebours. C'est le 5, 4, 3, 2, 1, 0, qui précède le départ des fusées. Je ne sais quoi (sûrement un mauvais ange) me souffle que ce compte qui tend vers zéro pourrait bien être la définition même du progrès. Je me garderai comme de la peste de dire du mal de cette divinité qui, dans les âmes simples, a remplacé Monseigneur Dupanloup et nous couvre de frigidaires, de transistors, de machines à laver et autres automobiles. Je ne me donnerai pas non plus le ridicule de prétendre à une âme compliquée. Je veux simplement faire état d'une constatation personnelle, très terre à terre, et à qui je dénie par avance toute valeur d'enseignement.
Ne te laisse jamais enfermer dans une Cité Unifiée : tu y perdrais bien plus que ton âme. L'homme qui sacrifie sa liberté au nom de la sécurité jette de la terre sur le rêve humain.
On dit parfois que les majordomes, les butlers, n’existent qu’en Angleterre. Dans les autres pays, quel que soit le titre utilisé, il n’y a que des domestiques. Je suis prêt à le croire. Les habitants de l’Europe continentale ne peuvent pas être des butlers parce qu’ils appartiennent à une race incapable de cette maîtrise de soi qui est le propre des Anglais.
Toute la petite société entra dans ce louable dessein ; chacun se mit à exercer ses talents. La petite terre rapporta beaucoup. Cunégonde était à la vérité bien laide ; mais elle devint une excellente pâtissière ; Paquette broda; la vieille eut soin du linge. Il n'y eut pas jusqu'à frère Giroflée qui ne rendît service ; il fut un très bon menuisier, et même devint honnête homme ; et Pangloss disait quelquefois à Candide : " Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin, si vous n'aviez pas été chassé d'un beau château à grands coups de pied dans le derrière pour l'amour de Mlle Cunégonde, si vous n'aviez pas été mis à l'Inquisition, si vous n'aviez pas couru l'Amérique à pied, si vous n'aviez pas donné un bon coup d'épée au baron, si vous n'aviez pas perdu tous vos moutons du bon pays d'Eldorado, vous ne mangeriez pas ici des cédrats confits et des pistaches." -- Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin.
Chaque génération a un mesage divin à apporter à la cité des hommes, et chaque jeune homme est, dans ce sens, un ange, même s'il est rebelle ou déchu. Mais ce message reste presque toujours énigme et musique, sans pouvoir féconder la réalité de la terre.
La bille roule entre mes doigts au fond de ma poche. C'est, celle que je préfère, je la garde toujours celle-là. Le plus marrant c'est que c'est la plus moche de toutes : rien à voir avec les agates ou les grosses plombées que j'admire dans la devanture de la boutique du père Ruben au coin de la rue Ramey, c'est une bille en terre et le vernis est parti par morceaux, cela fait des aspérités sur la surface, des dessins, on dirait le planisphère de la classe en réduction.

Jacques Chirac
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