Citation est le lait des
Découvrez une citation est le lait des - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase est le lait des issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 120 citations et proverbes sur le thème est le lait des.
120 citations
Phèdre : Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée :
Je l’aime, non point tel que l’ont vu les enfers,
Volage adorateur de mille objets divers,
Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ;
Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,
Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi,
Tel qu’on dépeint nos dieux, ou tel que je vous vois.
Il avait votre port, vos yeux, votre langage ;
Cette noble pudeur colorait son visage,
Lorsque de notre Crète il traversa les flots,
Digne sujet des vœux des filles de Minos.
Que faisiez-vous alors ? pourquoi, sans Hippolyte,
Des héros de la Grèce assembla-t-il l’élite ?
Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors
Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ?
Par vous aurait péri le monstre de la Crète,
Malgré tous les détours de sa vaste retraite :
Pour en développer l’embarras incertain,
Ma sœur du fil fatal eût armé votre main.
Mais non : dans ce dessein je l’aurais devancée ;
L’amour m’en eût d’abord inspiré la pensée.
C’est moi, prince, c’est moi, dont l’utile secours
Vous eût du labyrinthe enseigné les détours.
Que de soins m’eût coûtés cette tête charmante !
Un fil n’eût point assez rassuré votre amante :
Compagne du péril qu’il vous fallait chercher,
Moi-même devant vous j’aurais voulu marcher ;
Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendue
Se serait avec vous retrouvée ou perdue.Les trente-sept miraculés ont déballé leur linge sale. Celui qui m'a le plus amusé, c'est l'ex-possédé de Capharnaüm : -ma vie est devenue d'une platitude depuis l'exorcisme! L'ancien aveugle s'est plaint de la laideur du monde, l'ancien lépreux a déclaré que plus personne ne lui octroyait l'aumône, le syndicat des pêcheurs de Tibériade m'a accusé d'avoir favorisé une équipe à l'exclusion des autres, Lazare a raconté combien il était odieux de vivre avec une odeur de cadavre qui vous collait à la peau.
Ces excès et d’autres, ignobles, conduisent ceux qui y excellent à la veulerie la plus abjecte. Cette abjection ne peut qu’inquiéter de la part de ceux qui ont charge de représenter la France. Ce sont eux qui assument la responsabilité des maux dont souffrent, à l’heure actuelle, certaines parties du pays des noirs. C’est que, pour avancer en grade, il fallait qu’ils n’eussent « pas d’histoires ». Hantés de cette idée, ils ont abdiqué toute fierté, ils ont hésité, temporisé, menti et délayé leurs mensonges. Ils n’ont pas voulu voir. Ils n’ont rien voulu entendre. Ils n’ont pas eu le courage de parler. Et à leur anémie intellectuelle l’asthénie morale s’ajoutant, sans un remords, ils ont trompé leur pays.
La solitude s'est révélée, comme une brèche immense dans laquelle Louise s'est regardée sombrer. La solitude, qui collait à sa chair, à ses vêtements, a commencé à modeler ses traits et lui a donné des gestes de petite vieille. La solitude lui sautait au visage au crépuscule, quand la nuit tombe et que les bruits montent des maisons où l'on vit à plusieurs.
Quand Séguin a appris qu'on voulait expulser des ours des Pyrénées, il s'est installé à Paris, de peur qu'on lui fasse le même coup dans les Vosges!
Il y a aussi ceux qui disent : L'enfant handicapé est un cadeau du ciel. Et ils ne le disent pas pour rire. Ce sont rarement des gens qui ont des enfants handicapés. Quand on reçoit ce cadeau, on a envie de dire au Ciel : Oh ! fallait pas...
L’âme pacifiée reste la plus ferme. Vous serez fermes, face à cette étrange tyrannie. Vous ne servirez pas cette religion aussi vieille que les cultes les plus anciens. Elle tua Périclès (stratège, orateur, homme d’État athénien), alors qu’il ne voulait d’autre gloire que de n’avoir fait prendre le deuil à aucun citoyen, et elle n’a pas cessé, depuis ce meurtre illustre jusqu’au jour où elle vint s’abattre sur notre ville innocente, de décimer les hommes et d’exiger le sacrifice des enfants. Quand même cette religion nous viendrait du ciel, il faudrait dire alors que le ciel est injuste. Si vous en arrivez là, vous n’en tirerez cependant aucun orgueil. Il vous revient au contraire de songer souvent à votre ignorance, pour être assurés d’observer la mesure, seule maîtresse des fléaux.
C'est au sein de pareils villages qu'il fallait chercher des vieillards durables, plutôt des vieillardes car - selon le mot désabusé d'une de celles-ci, - «ce n'est guère solide, un homme».
L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux va bien...Par contre on est sans nouvelles de l'homme qui hurlait à l'oreille des lions.
Être homme, c'est précisément être responsable. C'est connaître la honte en face d'une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C'est être fier d'une victoire que les camarades ont remportée. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde.
Pour ne pas désespérer complètement des hommes qui m’entouraient alors, il me fallait faire abstraction de leurs façons et de leur vie, et ne retenir que les raisons de leur déchéance. Alors je pouvais supporter ce spectacle sans découragement, alors ce n’étaient plus les hommes qui ressortaient de tous ces tableaux du malheur et du désespoir, de l’ordure et de la dépravation, mais les tristes résultats de tristes lois. Cependant, ayant moi-même bien du mal à vivre, j’étais gardé de capituler en quelque pitoyable sentimentalité à la vue des produits, résultat final de ce processus de dégradation. Non, ce n’est pas ainsi qu’il fallait le concevoir. Et il m’apparaissait que, seul, un double chemin pouvait conduire à l’amélioration de cet état :
Établir des bases meilleures de notre développement en s’inspirant d’un profond sentiment de responsabilité sociale.
Anéantir avec une décision brutale les rejetons non améliorables.Je ne trancherai pas la question du hasard et de la nécessité, mais il est des rencontres apparemment fortuites dont vous vous dites après coup qu'il fallait qu'elles aient lieu, puisqu'elles changèrent le cours de votre vie, que tout, dans votre parcours, les appelait en creux. Et dans celles-là, il y eut des livres, bien sûr, beaucoup de livres, des écrivains, des maîtres trop rapidement évoqués dans ces pages, et aussi des libraires, beaucoup de libraires qui furent mes passeurs.
L’amour de leurs parents, l’amour de leurs chiens et de leurs chats, l’amour de leurs jouets, mais surtout l’amour qu’ils avaient les uns pour les autres, le désir et le plaisir. Et même si le chant que j’entendais parlait de guerre, des hauts faits héroïques d’une génération entière de jeunes Latino-Américains sacrifiés, j’ai su que par-dessus tout ce chant parlait de la bravoure et des miroirs, du désir et du plaisir. Et ce chant, c’est notre amulette.
Chaque siècle, disait-on, a eu son style : serons-nous seuls à n’avoir pas de style ?” On parlait de style, et on entendait l’ornement. Alors j’ai commencé ma prédication. J’ai dit aux affligés : “Consolez-vous. ouvrez les yeux, et voyez. Ce qui fait justement la grandeur de notre temps, c’est qu’il n’est plus capable d’inventer une ornementation nouvelle. Nous avons vaincu l’ornement : nous avons appris à nous en passer. Voici venir un siècle neuf où va se réaliser la plus belle des promesses. Bientôt les rues des murs resplendiront comme des grands murs tout blancs. La cité du XXè siècle sera éblouissante et nue, comme Sion, la ville sainte, la Capitale du ciel
Je restais seul dans ma cellule de planches, debout devant mon chevalet, éclairé par une misérable lampe à kérosène. Depuis une semaine, l'atelier n'avait pas été balayé. Des châssis, des coquilles d'oeufs, des pots vides de bouillon à deux sous étaient éparpillés sur le plancher. La lampe brûlait et moi avec. Je peignais furieusement. C'est là entre ces quatre murs, que j'ai lavé mes yeux, que je suis devenu un peintre.
Nous allions à Pornichet dans la Loire Inférieure. La mer, je courais après elle, elle courait après moi, tous les deux, on faisait ce qu'elle voulait. C'était comme les contes de fée: elle changeait les gens. A peine arrivés, ils n'avaient plus la même couleur, ni la même façon de parler. Ils étaient remis à neuf, on aurait dit des autres. Elle changeait aussi les choses et elle les expliquait. Avec elle, je savais l'horizon, le flux et le reflux, le crépuscule, l'aube, le vent qui se lève, le temps qui va trop vite et qui n'en finit plus. Et puis, la nuit qui tombe, le jour qui meurt et un tas de choses qui me plaisaient et que loin d'elle, très vite, j'oubliais. C'était tout petit Pornichet, un peu sauvage, mais il y avait le facteur, des pêcheurs, des marchands de coeur à la crème, et même une fois, un cirque est arrivé avec quelques pauvres animaux savants et un clown
Assoupie dans le brouillard opaque qui sévissait depuis deux jours, la forêt perdait ses dernières feuilles. déjà, un mois plus tôt, au lendemain des premières gelées d'octobre, peupliers, charmes et frênes avaient pris leur silhouette d'hiver, grands squelettes grisâtres et griffus entre les bras desquels feulait le vent d'est comme un chat apeuré.
En vain, Zénon lui rappelait que les astres inclinent nos destinées, mais n'en décident pas, et qu'aussi fort, aussi mystérieux, réglant notre vie, obéissant à des lois plus compliquées que les nôtres, est cet astre rouge qui palpite dans la nuit du corps, suspendu dans sa cage d'os et de chair. Mais Erik était de ceux qui préfèrent recevoir leur destin du dehors, soit par orgueil, parce qu'il trouvait beau que le ciel lui-même s'occupât de son sort, soit par indolence, pour n'avoir pas à répondre ni du bien ni du mal qu'il portait en lui.
En cas d'accident, c'est immanquable : on commence par s'interroger sur les causes, comme si les connaître allait permettre de revenir en arrière et de les abolir, au lieu de s'occuper des dégâts !
On ne fait pas des enfants rien qu'avec du lait caillé, vieux père. Et on ne les fait pas comme on veut. On les fait comme on est et ce qu'on est on ne le sait pas. On a tant de choses dans son sang.
Quand tu regardes un Nymphéas de Monet, tu as l'impression, comment dire, de t'enfoncer, d'entrer dans un puits ou comme dans du sable, tu vois ? C'est ce que voulait Monet, de l'eau qui dort, l'impression de voir défiler toute une vie...
Phèdre (1677), II, 5 de Jean Racine
Références de Jean Racine - Biographie de Jean Racine
Plus sur cette citation >> Citation de Jean Racine (n° 165944) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Soif (2019) de Amélie Nothomb
Références de Amélie Nothomb - Biographie de Amélie Nothomb
Plus sur cette citation >> Citation de Amélie Nothomb (n° 164063) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Batouala (1921) de René Maran
Références de René Maran - Biographie de René Maran
Plus sur cette citation >> Citation de René Maran (n° 165816) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Chanson douce de Leïla Slimani
Références de Leïla Slimani - Biographie de Leïla Slimani
Plus sur cette citation >> Citation de Leïla Slimani (n° 157105) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Vu à la radio (2001) de Laurent Ruquier
Références de Laurent Ruquier - Biographie de Laurent Ruquier
Plus sur cette citation >> Citation de Laurent Ruquier (n° 39704) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Où on va, papa ? (2008) de Jean-Louis Fournier
Références de Jean-Louis Fournier - Biographie de Jean-Louis Fournier
Plus sur cette citation >> Citation de Jean-Louis Fournier (n° 143358) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Exhortation aux médecins de la peste (1941)
de Albert Camus
Références de Albert Camus - Biographie de Albert Camus
Plus sur cette citation >> Citation de Albert Camus (n° 168423) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Belles Saisons de Sidonie Gabrielle Colette
Références de Sidonie Gabrielle Colette - Biographie de Sidonie Gabrielle Colette
Plus sur cette citation >> Citation de Sidonie Gabrielle Colette (n° 102074) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Carnet de notes (2001) de Patrick Sébastien
Références de Patrick Sébastien - Biographie de Patrick Sébastien
Plus sur cette citation >> Citation de Patrick Sébastien (n° 31395) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Terre des hommes (1938) de Antoine de Saint-Exupéry
Références de Antoine de Saint-Exupéry - Biographie de Antoine de Saint-Exupéry
Plus sur cette citation >> Citation de Antoine de Saint-Exupéry (n° 158803) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Mein Kampf (1924), Adolf Hitler, éd. La Bibliothèque électronique du Québec, coll. « Polémique et propagande » de Adolf Hitler
Références de Adolf Hitler - Biographie de Adolf Hitler
Plus sur cette citation >> Citation de Adolf Hitler (n° 172411) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Pour l'amour des livres (2019) de Michel Le Bris
Références de Michel Le Bris - Biographie de Michel Le Bris
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Le Bris (n° 171936) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Amuleto (2008) de Roberto Bolano
Références de Roberto Bolano - Biographie de Roberto Bolano
Plus sur cette citation >> Citation de Roberto Bolano (n° 165246) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Ornement et Crime (1908) de Adolf Loos
Références de Adolf Loos - Biographie de Adolf Loos
Plus sur cette citation >> Citation de Adolf Loos (n° 167251) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Ma vie de Marc Chagall
Références de Marc Chagall - Biographie de Marc Chagall
Plus sur cette citation >> Citation de Marc Chagall (n° 153643) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Paroles, Enfance (1948) de Jacques Prévert
Références de Jacques Prévert - Biographie de Jacques Prévert
Plus sur cette citation >> Citation de Jacques Prévert (n° 161621) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Des grives aux loups (1979) de Claude Michelet
Références de Claude Michelet - Biographie de Claude Michelet
Plus sur cette citation >> Citation de Claude Michelet (n° 160239) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Alexis ou le Traité du vain combat (1929) de Marguerite Yourcenar
Références de Marguerite Yourcenar - Biographie de Marguerite Yourcenar
Plus sur cette citation >> Citation de Marguerite Yourcenar (n° 169161) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Nos enfants si gâtés (2002) de Madeleine Chapsal
Références de Madeleine Chapsal - Biographie de Madeleine Chapsal
Plus sur cette citation >> Citation de Madeleine Chapsal (n° 142292) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Solitude de la pitié (1930), Le Chant du monde de Jean Giono
Références de Jean Giono - Biographie de Jean Giono
Plus sur cette citation >> Citation de Jean Giono (n° 109432) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Nymphéas noirs (2011) de Michel Bussi
Références de Michel Bussi - Biographie de Michel Bussi
Plus sur cette citation >> Citation de Michel Bussi (n° 155097) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur est le lait des
Toutes les citations sur est le lait des Citations est le lait des Citation est le lait des et Proverbe est le lait des Citation sur est Citations courtes est
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens
