Citation posait
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Une Sélection de 80 citations et proverbes sur le thème posait.
80 citations
Une lanterne sourde à la main, il monte à pas de loup au grenier où reposait sa Dulcinée, et le coeur palpitant de désirs, il s'avance vers l'heureux grabat.
Tableau mouvant de Paris (1787) de Il ne cessait de se regarder vivre de l'extérieur. La lutte de sa vie, c'était d'enfouir ce drame. Mais comment faire ? De toute sa vie il n'avait jamais eu l'occasion de se demander : « Pourquoi est-ce que les choses sont ce qu'elles sont ? » Pourquoi se tourmenter lorsque les choses vont toujours à merveille. « Pourquoi les choses sont-elles ce qu'elles sont ? » C'est la question sans réponse, et, jusque-là, il avait eu le bonheur d'ignorer même que cette question se posait.
Ma rageuse passion imposait à la très chère les plus cruelles pratiques de la dépravation.
Le plus défendu, ce qu'on n'avait jamais cru possible, la pilule contraceptive, était autorisé par une loi. On n'osait pas la réclamer au médecin, qui ne la proposait pas, surtout quand on n'était pas mariée. C'était une démarche impudique. On sentait bien qu'avec la pilule la vie serait bouleversée, tellement libre de son corps que c'en était effrayant. Aussi libre qu'un homme.
C'était par les sens qu'il aspirait la beauté infinie, la fraicheur et la pureté de cette nuit de printemps, l'air embaumé portant les parfums des fleurs aux goûts suaves, le ciel luisant d'une clarté évanescente, les concerts de sifflement des grives au loin dans le bois de Gauta, le murmure timide du ruisseau au pied du coteau où il se reposait...
Voltaire: Esprit qui ne se reposait jamais.
Si seulement Dieu voulait m'adresser un signe de son existence... S'il me déposait un bon paquet de fric dans une banque suisse, par exemple!
On supposait qu'il y avait des procédés plus ou moins efficaces pour chasser les démons; l'état d'exorciste était une profession régulière comme celle de médecin.
Au départ, j'ai voulu faire de la mise en scène simplement pour jouer des rôles qu'on ne me proposait pas au théâtre.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Mon avenir tout entier était contenu dans cette intention négative qui ne supposait aucune tentative d'action.
Elle souhaita sentir les doigts de Baby Suggs lui malaxer la nuque, la remodeler, en disant : « Dépose-les, Sethe. Épée et bouclier. Pose-les. Pose. À terre, l'un et l'autre. À terre au bord de la rivière. Épée et bouclier. Ne cherche plus la guerre. Dépose tout ce fourbi. Épée et bouclier. » Et sous la pression des doigts et de la voix paisible qui ordonnait, elle s'exécutait. Les lourds poignards de ses défenses contre le malheur, les regrets, l'amertume et la douleur, elle les déposait un à un sur la rive au-dessous de laquelle ruisselait une eau claire.
Le justicier retint par le collet celui qu'il supposait être le chef et lui cogna plusieurs fois la tête contre un tronc d'arbre, pour lui apprendre. Puis il l'envoya dinguer; le gosse s'écorcha les genoux sur l'asphalte, ensuite détala.
Mon père me déposait sur un banc, s'asseyait à mon côté et toussait pour fendre les âmes. Avec moi, avec son allure intéressante de type qui ne fera pas de vieux os, il appâtait. Le coup était immanquable. La bonne âme, fendue, venait, souriante...
Lorsqu'il traitait un point de morale, il nous demandait notre sentiment sur l'avantage qu'il devait procurer aux Hommes; il l'exposait si clairement, que les plus bouchés donnaient leur décision.
Comme elle ne savait rien des auteurs, elle supposait que c'étaient des contemporains aussi longtemps que ce n'était pas manifestement exclu. J'étais stupéfait de voir la quantité d'œuvres anciennes qui peuvent effectivement se lire comme si elles étaient d'aujourd'hui.
Il se posait encore des questions sur le sens à donner à sa vie, l’écriture le requérait mais la société ne désirait pas qu’il écrivît, à tout le moins ne l’y encourageait pas, et se moquait de ce projet. « Saurai-je un jour, se disait-il, pourquoi je suis venu sur terre ? » et « ne suis-je qu’un homme de plus, un figurant de l’espèce humaine ? »
Aux couche-tard faisant la grasse matinée s'opposait le petit peuple laborieux des lève-tôt par force.
L'alcool remplissait la fonction de l'oubli. C'était le monde qui était responsable, mais condamner le monde, le monde qui imposait une vie que les gens autour de nous n'avaient pas d'autres choix qu'essayer d'oublier – avec l'alcool, par l'alcool. C'était oublier ou mourir, ou oublier et mourir. Oublier ou mourir, ou oublier et mourir de l'acharnement à oublier.
J'ai écrit mon journal à partir de 11 ans, adressé à Munkey, mon confident, ce singe en peluche, gagné dans une tombola. Il a dormi à mes côtés, il a partagé ma vie avec John, Serge, Jacques, il a été le témoin de toutes les joies et toutes les tristesses. Devant la dévastation de mes enfants, j'ai déposé Munkey dans les bras de Serge dans le cercueil où il reposait, tel un pharaon. Mon singe pour le protéger dans l'après-vie.
Je n'avais presque jamais tenu un bébé entre mes bras, mais je comprenais les pères, capables de rester des nuits à porter un enfant contre leur sein. Je comprenais cet incroyable sentiment de responsabilité qui imposait de ne rien faire, d'attendre, statufié pour l'éternité. Qu'être là suffisait.
— Il a besoin de croire que le monde peut encore être sauvé !
Gabriel émet un rire sourd. « Ce monde, le mérite-t-il vraiment ? La dernière tentative avait été lancée par les diggers. Transcender le magma humain qui prolifère, dévore la nature, multiplie les guerres, se refait selon le même scénario : baffrer, tuer, jouir, se reproduire, polluer, mourir. Les diggers proposait une rupture. Une Alternaissance… — Les hommes ne cherchent pas une rupture, Gabriel ! Ils veulent juste consommer plus, placer leur progéniture plus près de la mangeoire et mourir plus tard ! — Les diggers leur proposait plus que ces « plus ». Ils leur offraient tout ! Venez voir la machine à produire ce tout… »Et pourtant sa pensée, déjà rebelle, opposait une résistance sournoise, biaisait vers les images délirantes.
Vanessa, auprès de moi, reposait comme vidée de son sang, la tête fauchée par un sommeil sans rêves ; écartelée comme une accouchée, elle fléchissait le lit appesanti. Elle était la floraison germée à la fin de cette pourriture et de cette fermentation stagnante – la bulle qui se rassemblait, qui se décollait, qui cherchait l’air dans un bâillement mortel, qui rendait son âme exaspérée et close dans un de ces éclatements gluants qui font à la surface des marécages comme un crépitement vénéneux de baisers.
... c'était le problème fondamental des rapports de l'homme avec l'univers et des individus entre eux, une fois rejetée la présence des divinités religieuses et sociales du passé, qui se posait. C'est le problème qu'on abordé les impressionnistes.
Pierre Jean-Baptiste Nougaret
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Pastorale américaine (1997) de Philip Roth
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L'Amoureuse Initiation (1910) de Oscar Vladislas de Lubicz Milosz
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Les Années (2008) de Annie Ernaux
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Printemps (1932) de Sigrid Undset
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Carnets tome 1 de Joseph Joubert
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Opus 1 et 2, Dieu, Shakespeare... et moi (1975) de Woody Allen
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Vie de Jésus (1863) de Ernest Renan
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Masterclasse du 14/07/2017, France Culture , Enregistrée au Festival Premiers plans d’Angers, de Lambert Wilson
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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La banlieue de Jacques Sternberg
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Beloved (1987) de Toni Morrison
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Pierrot mon ami (1942) de Raymond Queneau
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La Belle Lurette (1935) de Henri Calet
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La Vie de mon père (1778) de Nicolas Restif, dit Restif de La Bretonne
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Le Liseur (1996) de Bernhard Schlink
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La poursuite de l'idéal (2021) de Patrice Jean
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Trois sucettes à la menthe (1972) de Robert Sabatier
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Qui a tué mon père de Édouard Louis
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Munkey Diaries : Le journal intime de Jane Birkin de Jane Birkin
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N'oublier jamais de Michel Bussi
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Au-delà des frontières (2019) de Andreï Makine
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L'Imposture (1927) de Georges Bernanos
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Le Rivage des Syrtes (1951) de Julien Gracq
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Sans référence de Pierre Francastel
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