Citations sur a. chÉn.

Virgile n'a-t-il pas, d'un vers doux et flatteur, De Gallus expirant consolé le malheur ?

S'ils n'ont point de bonheur, en est-il sur la terre ? Quel mortel, inhabile à la félicité, Regrettera jamais sa triste liberté, Si jamais des amants il a connu les chaînes ?

D'un vaste champ de fleurs je tire un peu de miel ; Tout m'enrichit, et tout m'appelle ; et, chaque ciel M'offrant quelque dépouille utile et précieuse, Je remplis lentement ma ruche industrieuse

Et des choeurs sur ta tombe, en une sainte ivresse, Chanteraient Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi

Ô sage magnanime, comment et d'où viens-tu ?

Salut, père étranger, et que puissent tes voeux Trouver le ciel propice à tout ce que tu veux !

Lorsque Vénus, du haut des célestes lambris, Sans armes, sans carquois vint m'amener son fils

Cependant jouissons ; l'âge nous y convie ; Avant de la quitter, il faut user la vie

Que ce toit [jeu de paume] leur rappelle Ce tiers état à la honte rebelle, Fondateur de la liberté

Quel est ce vieillard blanc, aveugle et sans appui ? Serait-ce un habitant de l'empire céleste ? Ses traits sont grands et fiers....

Mais les douces vertus et les grâces décentes N'inspirent aux coeurs purs que des flammes constantes

Quel charme... De venir visiter sa couche matineuse !

Mon hôte, tu franchis le seuil de ma famille, à l'heure qui jadis a vu naître ma fille

À tous les malheureux je rendrai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaits

Et nymphes et sylvains sortaient pour l'admirer [Homère], Et l'écoutaient en foule, et n'osaient respirer

Déraciné dans ses entrailles, L'enfer de la Bastille, à tous les vents jeté, Vole, débris infâme...

Et toi, lampe nocturne, astre cher à l'amour

Ô lignes que sa main, que son coeur a tracées ! ô nom baisé cent fois ! craintes bientôt chassées !

Que j'unisse ta cendre à celle de ton père

Et l'olive a coulé sur tes membres luisants

Délires insensés ! fantômes monstrueux ! Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux !

Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille ; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie

Telle Io tourmentée, en l'ardente saison, Traverse en vain les bois et la longue campagne

Il me faut qui m'estime, il me faut des amis à qui dans mes secrets tout accès soit permis

Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux