Citations sur delille

Il étonne, il éveille, il excite notre âme

Et des chiens attroupés l'instinct intelligent Déjà d'un nez avide interroge le vent

Né dans le sein des arts, il aimait la nature

Là des troupeaux parqués en de gras pâturages

Et moi je fus aussi pasteur dans l'Arcadie

Le contempteur des dieux, l'exemple des tyrans, Mézence le premier conduit ses fiers Toscans

Aussitôt des objets les images pressées En foule s'éveillaient dans ses vastes pensées

Un marais aboutant d'un bout aus marais de l'abbé de Fecamp, et, de l'autre bout, à la crigue de Vateville

Tremble qu'une pensée, une maxime, un mot N'aille mourir dans l'oreille d'un sot !

Le dragon qu'annonçait sa prophétique voix Vint sur la race humaine assouvir sa vengeance

Maraudeurs obstinés, faméliques rongeurs, En vain s'arment contre eux les trébuchets vengeurs

Liguez-vous saintement pour le bien mutuel

J'agace mes tisons ; mon adroit artifice Reconstruit de mon feu le savant édifice

Un jour le laboureur, dans ces mêmes sillons, Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille, Trouvera sous ses pas des dards rongés de rouille, Entendra retentir les casques des héros, Et d'un oeil effrayé contemplera leurs os

Le doux parler nous plaît ; et, toujours redouté, L'homme le plus bruyant est le moins écouté

Flore même en naissant le reçut [Linné] dans ses bras ; Flore sourit d'espoir à sa première aurore ; Non point cette éternelle et ridicule Flore Qui pour les vieux amours compose des bouquets, Mais celle qui du monde enseigne les secrets

Ici, pour réparer la maigreur de vos champs, Mêlez la grasse argile à leurs sables tranchants

Les femmes, perçant l'air d'horribles hurlements, Dans l'enceinte royale errent désespérées

Ce n'est plus un serpent En replis onduleux sur le sable rampant ; C'est un taureau superbe au front large et sauvage

Le moins populaire de tous les langages [la poésie] a seul le droit de populariser ce qu'il y a dans le monde de plus brillant et de plus utile

L'Olympe en retentit, et les monts lui répondent

Écoutez du pigeon épris de sa maîtresse Le doux roucoulement exprimer sa tendresse

Colore les métaux, et forme le cristal, Frère du diamant et son brillant rival

Au bord d'un frais ruisseau dont les eaux cristallines Tombaient, parmi des rocs, du sommet des collines

De minces feuillets d'or, Tout à coup animés [par l'électricité], semblent prendre l'essor, Attirés, repoussés, s'approchent, se retirent