Citations sur corneille

Mais, comme la fortune est souvent journalière, Il en faut redouter de funestes retours

Il ne tiendra qu'au roi qu'aux effets je ne passe

Vous avez, Dieu me sauve, un esprit à ma mode ; Vous trouvez, comme moi, la grandeur incommode

Le sang de Polyeucte a satisfait leurs rages

On pardonne aisément à qui trouve son mieux

Pompée a besoin d'aide, il vient chercher la votre

J'en cache les deux tiers [de mes gens] aussitôt qu'arrivés

Ainsi de notre espoir la fortune se joue, Tout s'élève ou s'abaisse au branle de sa roue

Adieu, raffermissez ce généreux courage

Combien à cet écueil se sont déjà brisés ?

Dis-moi quel bon démon a mis en ton pouvoir De rendre à ce héros ce funèbre devoir ?

Et qu'enfin la bataille allait être donnée

Que n'a-t-elle déjà des enfants de Jason, Sur qui plus pleinement venger sa trahison ? Suppléons-y des miens

Et, sous un faux espoir de nous mieux établir, Ce renfort accepté pourrait nous affaiblir

Soit une vérité, soit un conte, n'importe

De cet hymen tes amis indignés Vengeront sur ton sang leurs avis dédaignés

Mais pourrais-je vous dire à quelle impatience, à quels frémissements, à quelle violence, Ces indignes trépas, quoique mal figurés, Ont porté les esprits de tous nos conjurés

Souffre que mes enfants accompagnent ma fuite, Que je t'admire encore en chacun de leurs traits, Que je t'aime et te baise en ces petits portraits

Les plus clairvoyants y sont bien empêchés

Ses erreurs, ses écarts [de Louis XIII] vinrent d'un mauvais choix Dont il fut trop longtemps innocemment complice

C'est toi que veut pour chef leur généreuse bande

Et de sa digne ardeur [de l'âme dévote] le salutaire excès, Egal aux fortunes diverses, M'adore autant dans les traverses, Que dans les plus heureux succès

Et quoi qu'étale ici le monde, Ce n'est qu'avec dédain que l'oeil s'y doit prêter

Ô haines ! ô fureurs dignes d'une Mégère !

Nos ennemis vaincus attendent avec joie Qu'un des partis défaits leur donne l'autre en proie