Citations sur corneille

D'obéir sans remise au pouvoir absolu

Qui fuit croit lâchement et n'a qu'une foi morte

Et ce soir destiné pour la cérémonie Fera voir pleinement si ma haine est finie

Ces lettres de ma foi vous seront de bons gages

Cette vieille amitié faisait votre entretien

De toute votre Espagne il a gagné l'estime

La haine entre les grands se calme rarement ; La paix souvent n'y sert que d'un amusement

De sa soeur tout exprès j'ai pris l'image entière, Mon visage a même air, ma voix a même ton

Va, tu l'as pris en traître ; un guerrier si vaillant N'eût jamais succombé sous un tel assaillant

L'amour est circonspect, il est juste, humble et sage, Il ne sait ce que c'est qu'être mol ni volage ; Et des biens passagers les vains amusements N'interrompent jamais ses doux élancements

On a dix fois sur vous attenté sans effet

Pour jeter un obstacle à l'ardente poursuite Dont mon père en fureur touchait déjà à ta fuite, Semai-je avec regret mon frère par morceaux ?

Lorsque vous m'apportez des fers à partager

Dites s'il me détrompe ou m'abuse en effet

Voyez si c'est vous rendre un fort méchant office

Mais dérober son âme à de si doux appas Pour attacher son coeur à ce qu'on n'aime pas

Le sang de Polyeucte a satisfait leurs rages

On ne daigne peser ni compter mon suffrage

Cependant qu'un ami, par tes lâches menées, Cueillira les faveurs qu'elle t'a destinées

La paix finit la haine

percé de coups, ne se traînait qu'à peine, Et, comme une victime aux marches de l'autel, Il semblait présenter sa gorge au coup mortel

Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné, De combien ont rougi les champs de Macédoine, Combien en a versé la défaite d'Antoine !

S'il est agissant, S'il suit des favoris la pente trop commune, Plautine hait en lui ces soins de la fortune

Vous maudirez peut-être, un jour, cette victoire

Mais, hélas ! j'idolâtre Émilie