Citations sur corneille

Il fallut épouser les passions du frère

Au milieu de leur camp tu reçus la naissance

Qu'à tant de violence Il oppose, non plus une molle prudence, Mais un courage mâle

Quel astre, de votre heur et du nôtre jaloux, Vous a précipité jusqu'à rompre avec nous ?

Cette grandeur sans borne, et cet illustre rang Qui m'a jadis coûté tant de peine et de sang

Ce n'est pas que Chimène écoute leurs soupirs, Ou d'un regard propice anime leurs désirs

Grâce.... De quoi, Madame ?... D'avoir trop soutenu la majesté des rois ?... Trop du grand Annibal pratiqué les maximes ?

Oui, je veux couronner une flamme si belle

Et son âme ployante, attendant l'avenir, Sait faire également sa cour et la tenir

À peine du palais il sortait dans la rue, Qu'une flèche a parti d'une main inconnue

Et l'audace impunie enfle trop un courage

T'emparer d'une reine en son propre palais

Qui peut tout doit tout craindre

Je vous estime trop pour vouloir rien farder

Je vous rends Aristie et finis cette crainte Dont votre âme tantôt se montrait trop atteinte

Sans qu'autres que les deux qui vous parlaient là-bas De tout ce qu'elle a fait sachent plus que Phocas

Vous la replongerez [Rome], en quittant cet empire, Dans les maux dont à peine encore elle respire

Tu reverras le calme après ce faible orage

Il l'écoute sans y avoir aucun intérêt notable, et par simple curiosité d'apprendre ce qu'il pouvait avoir su déjà en la cour d'Égypte, où il était en assez bonne position pour entendre des nouvelles assurées de tout ce qui se passait dans la Syrie

Et nous verrons après s'il n'est point de milieu Entre le charmant et l'utile

Quoi ! l'empire et Pison n'ont pour vous rien d'aimable ?

Sylla par politique a pris cette mesure, De montrer aux soldats l'impunité fort sûre

Parmi tant de beautés qui briguent leur tendresse

Un faux bruit s'y coula touchant la mort du roi

Et qu'une faible pointe à la fin d'un couplet, En dépit de Phébus, donne à l'art un soufflet