Citations sur corneille

Les siéges, les assauts, les savantes retraites

Que tu pénètres mal le fond de mon courage !

Photin et ses pareils Vous ont empoisonné de leurs lâches conseils

Son éloquence accorte, enchaînant avec grâce L'excuse du silence à celle de l'audace

Qui se hasarderait contre un tel adversaire ?

Les surprenantes harmonies De ces miraculeux génies Savent tout balancer, savent tout soutenir

J'ai cru qu'Antiochus les tenait éloignés, Pour jouir des États qu'il avait regagnés

Je m'impute à forfait tout ce que j'imagine

En vit-on jamais un [sort] dont les rudes traverses Prissent en moins de rien tant de faces diverses ?

Prenons parti, mon âme, en de telles disgrâces

Et punissez en moi ce noble criminel [Horace, mon mari], De mon sang malheureux expiez tout son crime

L'apparence t'abuse, il m'aime au fond de l'âme

Et remplir dignement par une mort pompeuse De mes premiers exploits l'attente avantageuse

Tel donne à pleines mains qui n'oblige personne

Il fallait mettre au joug deux taureaux furieux

Prince, vous abusez trop tôt de ma bonté

Je vous dirais, seigneur, que l'amour paternelle Doit à cette princesse un trône digne d'elle ; Que l'inégalité de mon destin au sien Ravalerait son sang sans élever le mien

Il t'ennuie avec moi

Nos esprits étaient donc également distraits

Et, pour ne pas user vers vous d'un mot trop rude, Vous montrez pour Carthage un peu d'ingratitude

Mais je veux qu'Attila, pressé d'un autre amour, Endure un tel insulte au milieu de sa cour

J'avouerai, s'il le faut, que c'est un pur caprice, Un pur aveuglement qui leur fait injustice

Et rende notre Espagne en lauriers si féconde

Je les ai subornés contre vous à ce compte ?

Lui, d'une voix tombante, offrant ce don fatal....