Citations sur corneille

Ce fut pour empêcher ce fâcheux hyménée Que Syphax fit la guerre à cette infortunée

Reprenez tout ce sang de qui la lâcheté A si brutalement souillé la pureté

Et pour la fin, je l'ai réduite en sorte que tous mes personnages y agissent avec générosité

Montrez-lui comme il faut s'endurcir....

De ce feu turbulent l'éclat impétueux N'est qu'un faible avorton d'un coeur présomptueux

Nous vous devions, seigneur, servir malgré vous-même

L'ouvrage de mes mains avoir tant d'insolence !

Qui avait la commission de l'empereur de faire exécuter ses édits

Souffrez que j'aille ôter mon maître de souci ; Il meurt d'impatience à force de m'attendre

J'ai remarqué l'horreur que ce peuple a montrée Lorsque avec tant de faste il a vu ses faisceaux [de César] Marcher arrogamment et braver nos drapeaux

Mille songes affreux, mille images sanglantes, Ou plutôt mille amas de carnage et d'horreur

Qui chérit son erreur ne la veut pas connaître

J'en laissai deux sans vie et mis l'autre aux abois

Je verrai par l'effort de votre obéissance Où doit aller celui de ma reconnaissance

Le palais du soleil... a ses colonnes toutes d'oripeau et son lambris doré

J'atteste des grands dieux les suprêmes puissances

Il rallume en son coeur déjà quelque espérance

D'un et d'autre côté l'accès étant permis, Chacun va renouer avec ses vieux amis

Malheur, malheur à nous, si notre âme endormie Penche vers la tranquillité !

Le roi de plus en plus se rendant intraitable

Qui fuit croit lâchement et n'a qu'une foi morte

Tout mourant il te force, et fait dire à l'envie Qu'un si grand conquérant n'eût jamais pu fermer Par un plus digne exploit une si belle vie

Pour moi, mon ennemi, l'objet de ma colère, L'auteur de mes malheurs, l'assassin de mon père

À vaincre sans péril on triomphe sans gloire

Vous refusez Mandane avec tant de respect, Qu'il est trop raisonné pour n'être point suspect