Citations sur corneille

Il [mon coeur] est impatient lui-même de se rendre

Qu'elle même [Rome] sur soi renverse ses murailles

Pour ne vous rien feindre, Je crois l'aimer assez pour ne pas la contraindre

On m'a dit qu'Aristie a manqué son projet

La paix avec tous deux en même temps traitée, Se trouve avec tous deux à ce prix arrêtée

Ce choix de serviteurs fidèles, intrépides, Qui soulagent tes soins, mais sur qui tu présides, Et dont tout le pouvoir qui fait tant de jaloux N'est qu'un écoulement de tes ordres sur nous

Mon pays, mes enfants, pour vous j'ai tout quitté

Ô siècles, ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victoire !

À deux milles d'ici j'ai su le rencontrer

Car enfin cet effet est de telle nature Que sa source en doit être à nos yeux toute pure

Mon espérance est morte et mon esprit guéri

Le désespérer ce n'est pas l'acquérir

Seigneur, moi qui connais le fond de son courage Et qui n'ai jamais vu de fard en son langage

Achillas à son bord [au bord du vaisseau de Pompée] joint son esquif funeste

J'ai le coeur sensible ; Suivant qu'on m'aime ou hait, j'aime ou hais à mon tour

L'impératrice, à qui je dois le jour, Avait innocemment fait naître cet amour

Le peuple offre le sceptre [à qui délivrerait Thèbes du Sphinx].... De cent cruelles morts cette offre est tôt suivie

Et ne savez-vous pas qu'il est des hyménées Que font sans nous au ciel les belles destinées ?

Quoi ! vous continuez, canailles infidèles !

Il est temps de tourner du côté du bonheur, De ne plus embrasser des destins trop sévères

Vois arriver sans trouble et supporte sans bruit Tout ce qu'obstinément ta volonté refuit

Oui, je le chérirai tout ingrat et perfide

Sa mort est trop certaine et fut trop remarquable Pour craindre un grand effort d'une si vaine fable

Et de quelque façon que l'on me considère, Abondante en richesse ou puissante en crédit, Je demeure toujours la fille d'un proscrit

En vain on fait agir la force ou la prudence