Citations sur corneille

La partie entre eux deux serait bientôt nouée

L'honneur d'un si beau choix serait trop acheté, Si l'on nous soupçonnait de quelque lâcheté

Penses-y sans cesse et sans feinte, Ce grand péril se peut gauchir

En suivant du feu roi l'ordre et le testament

Jusqu'au dernier éclat pousser sa frénésie

Du consul et de vous j'ai la parole expresse

Quand elle s'enferrerait d'elle-même par désespoir, en voyant son frère l'épée à la main

S'efforce à noircir une si belle vie

Dieu ne veut point d'un coeur où le monde domine

Puis-je oublier les soins d'agrandir votre empire ?

J'ai beau vous blâmer, Lui-même il vous défend, vous excuse sans cesse

Attends là de pied coi que je t'en avertisse

Ne cherchons-nous ici que les occasions De fournir de matière à leurs divisions

Et monté sur le faîte il aspire à descendre

Et la mort que mes voeux s'efforcent de hâter Est l'unique degré par où j'y veux monter

A me désobéir l'auriez-vous résolue ?

.... Vos intérêts seuls me mettent en danger, Je vais périr, madame, ou vous en dégager

Mais cette même grâce en moi diminuée Et par mille péchés sans cesse exténuée

La maladie de Flavie, sa mort, et les violences des désespoirs de sa mère, qui se venge, ont assez de justice

Et lorsqu'on dissimule un crime domestique

Il m'ôte des périls que j'aurais pu courir

D'une fureur pareille ils courent à l'autel

De la main de ton père un coup irréparable Déshonorait du mien la vieillesse honorable

Quand on connaît sa faute, on manque doublement

Affranchir ton pays d'un pouvoir monarchique ?