Citations sur boileau

Elle voit le barbier, qui, d'une main légère, Tient un verre de vin qui rit dans la fougère (voy. FOUGÈRE, n° 2)

Ce discours d'un guerrier que la colère enflamme Ressuscite l'honneur déjà mort en leur âme

Soit qu'il fasse au conseil courir les sénateurs, D'un tyran soupçonneux pâles adulateurs

Un écrit scandaleux sous votre nom se donne

À peine ai-je senti cette liqueur traîtresse, Que de ces vins mêlés j'ai reconnu l'adresse

Je ne sais point en lâche essuyer les outrages D'un faquin orgueilleux qui vous tient à ses gages

Et si, sur un édit des pâtres de Nubie, Les lions de Barca videraient la Libye

L'un est payé d'un mot, et l'autre d'un coup d'oeil

Et, dans le ventre creux du pupitre fatal, Va placer de ce pas le sinistre animal [le hibou]

T'ai-je tracé la vieille à morgue dominante, Qui veut, vingt ans encore après le sacrement, Exiger d'un mari les respects d'un amant ?

Pour animer ma voix, J'ai besoin du silence et de l'ombre des bois

Mais à l'ambition d'opposer la prudence, C'est aux prélats de cour prêcher la résidence

Il n'est point de repos ni de paix avec elle ; Son mariage n'est qu'une longue querelle

Aimez donc la raison, et que tous vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix

Là, dans le seul loisir que Thémis t'a laissé, Tu me verras souvent à te suivre empressé

Crois-tu que, toujours ferme au bord du précipice, Elle [la femme] marche toujours sans que le pied lui glisse ?

Tu dirais, reprenant ta pelle et ton râteau : J'aime mieux mettre encor cent arpents au niveau Que d'aller, follement égaré dans les nues, Me lasser à chercher des visions cornues

Assez et trop longtemps ma lâche complaisance De vos jeux criminels a nourri l'insolence

Ce n'est que pour toi seul qu'elle est fière et chagrine ; Aux autres elle est douce, agréable, badine

Et toujours mécontent de ce qu'il vient de faire, Il plaît à tout le monde et ne saurait se plaire

La riche expression, la nombreuse césure

Aussitôt de chez eux tout rôti disparut ; Le pain bis renfermé d'une moitié décrut

Sais-tu dans quels périls aujourd'hui tu t'engages ? Cette mer où tu cours est célèbre en naufrages

Le vin au plus muet fournissant des paroles

Le soin de tes sujets te rappelle à Versailles