Citations sur boileau

Chaque siècle est fécond en heureux téméraires

Les chanoines, vermeils et brillants de santé, S'engraissaient d'une longue et sainte oisiveté

Composa tous ces mots de cimier et d'écart, De pal, de contre-pal....

Si le terme est impropre ou le tour vicieux

Le soldat, dans la paix, sage et laborieux, Nos artisans grossiers rendus industrieux

Chanter du peuple hébreu la fuite triomphante

Le mal est qu'en rimant ma muse un peu légère Nomme tout par son nom et ne saurait rien taire

Ne demande donc plus par quelle humeur sauvage Tout l'été, loin de toi, demeurant au village, J'y passe obstinément les ardeurs du Lion, Et montre pour Paris si peu de passion

D'un salon qu'on élève il condamne la face, Au vestibule obscur il marque une autre place

Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses moeurs

La voilà donc, Girot, cette hydre épouvantable Que m'a fait voir un songe, hélas ! trop véritable !

Tout éloge imposteur blesse une âme sincère

L'âge viril plus mûr inspire un air plus sage.... Contre les coups du sort songe à se maintenir

Du fond caché de notre sacristie Une épaisse nuée à longs flots est sortie

Je vous supplie, sage Pluton, de m'expliquer fort au long ce que vous pensez de l'amitié

je suis las de me voir les soirs en ma maison Seul avec des valets souvent voleurs et traîtres, Et toujours à coup sûr ennemis de leurs maîtres

Aimez qu'on vous conseille et non pas qu'on vous loue

Soyez plutôt maçon, si c'est votre talent

Que le lieu de la scène y soit fixe et marqué

Le monde, à mon avis, est comme un grand théâtre Où chacun en public, l'un par l'autre abusé, Souvent à ce qu'il est joue un rôle opposé

Il n'a point dans ses vers l'embarras de choisir

....La dispute que j'eus avec Sa Majesté.... c'était à propos du mot rebrousser chemin, que le roi prétendait mauvais, et que je maintenais bon par l'autorité de tous nos meilleurs auteurs

Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée

Mon bien se monte à tant : tenez, voilà le vôtre

Un auvernat fumeux qui, mêlé de lignage, Se vendait chez Crenet pour vin de l'Ermitage