Citations sur boileau

Lui-même [un poëte] il s'applaudit, et d'un esprit tranquille Prend le pas au Parnasse au-dessus de Virgile

Le siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres veilles, Vit naître sous ta main ces pompeuses merveilles

Il n'est plaine en ces lieux [Grèce] si sèche et si stérile, Qui ne soit en beaux mots partout riche et fertile

Fuyez des mauvais sons le concours odieux

Que leurs tendres écrits [de Théocrite et de Virgile] par les Grâces dictés....

Ronsard.... Vient.... changer, sans respect de l'oreille et du son, Lycidas en Pierrot et Philis on Toinon

En plaçant un pupitre on croit nous rabaisser

Je ne me déclare caution que de l'histoire du fleuve en colère [le Rhin], que j'ai apprise d'une de ses naïades qui s'est réfugiée dans la Seine

Quand la Toute-Puissance D'un mot forma le ciel, l'air, la terre et les flots

Tantôt, comme une abeille ardente en son ouvrage, Elle s'en va de fleurs dépouiller le rivage

Isocrate, dans son Panégyrique, par une sotte ambition de ne vouloir rien dire qu'avec emphase, est tombé, je ne sais comment, dans une faute de petit écolier

De morts et de mourants cent montagnes plaintives

S'écrier sur un as mal à propos jeté

Rien n'est beau que le vrai, le vrai seul est aimable

Mais du discours enfin l'harmonieuse adresse De ces sauvages moeurs adoucit la rudesse

[Cet empereur] Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N'avait par ses bienfaits signalé la journée

Ce serait ma réponse à ce dieu fulminant

Cotin à ses sermons traînant toute la terre

Dans le réduit obscur d'une alcôve enfoncée S'élève un lit de plume à grands frais amassée

L'homme, venez au fait, n'a-t-il pas la raison ? N'est-ce pas son flambeau, son pilote fidèle ?

Mais, pour bien exprimer ces caprices heureux [de l'élégie], C'est peu d'être poëte, il faut être amoureux

Que pense-t-il de nous [l'âne], lorsque, sur le midi, Un hasard au palais le conduit un jeudi, Lorsqu'il entend de loin d'une gueule infernale La chicane en fureur mugir dans la grand'salle ?

Pour animer ma voix, J'ai besoin du silence et de l'ombre des bois

Un si bas, si honteux, si faux christianisme Ne vaut pas des Platon l'éclairé paganisme

On dirait que le ciel est soumis à sa loi, Et que Dieu l'a pétri d'autre limon que moi