Citations sur boileau

Afin qu'en ta vieillesse un livre en maroquin Aille offrir ton travail à quelque heureux faquin

C'est ordinairement la peine que s'est donnée un auteur à limer et à perfectionner ses écrits, qui fait que le lecteur n'a point de peine en les lisant

Le noble.... Humblement du faquin rechercha l'alliance

Ainsi parle un esprit languissant de mollesse, Qui, sous l'humble dehors d'un respect affecté, Cache le noir venin de sa malignité

Un discours trop sincère aisément nous outrage

Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens

Le zélé Gilotin, qui prend part à sa gloire, Pour lui rendre la voix fait rapporter à boire

Un injuste guerrier, terreur de l'univers

Ainsi parle un esprit languissant de mollesse

Pour moi, sur cette mer qu'ici-bas nous courons, Je songe à me pourvoir d'esquif et d'avirons

Notre docteur bientôt va lever tous ses doutes

Le mérite pourtant m'est toujours précieux

Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons le concours odieux

En vain aux conquérants L'erreur, parmi les rois, donne les premiers rangs

Que Rohaut vainement sèche pour concevoir Comment, tout étant plein, tout a pu se mouvoir

Approche donc et viens ; qu'un paresseux t'apprenne, Antoine, ce que c'est que fatigue et que peine

Que me sert en effet qu'un admirateur fade Vante mon embonpoint si je me sens malade ?

Comme on voit les frelons, troupe lâche et stérile, Aller piller le miel que l'abeille distille

Quoique fils de meunier, encor blanc du moulin, Il est prêt à fournir ses titres en vélin

Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur

Quatre rideaux pompeux par un double contour En défendent l'entrée à la clarté du jour

J'aurai pu jusqu'ici brouiller tous les chapitres, Diviser cordeliers, carmes et célestins

En vain contre le Cid un ministre se ligue ; Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue

Où donc est ce grand coeur dont tantôt l'allégresse Semblait du jour trop long accuser la paresse ?

La tragédie, informe et grossière en naissant, N'était qu'un simple choeur où chacun en dansant, Et du dieu des raisins entonnant les louanges, S'efforçait d'attirer de fertiles vendanges ; Là, le vin et la joie éveillant les esprits, Du plus habile chantre un bouc était le prix