Citation mais que tous les enfants
Découvrez une citation mais que tous les enfants - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase mais que tous les enfants issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 20 citations et proverbes sur le thème mais que tous les enfants.
20 citations
Les visiteurs étrangers avaient surnommé notre ville "la cité des oiseaux". un nom qui lui allait bien. le soir, juste avant la nuit, les oiseaux s'envolaient parfois tous ensemble, formant un nuage qui cachait la lune. jamais personne n'en avait vue autant. mais en hiver, le temps devenait mauvais. il faisait si froid le matin qu'on avait du mal à casser la glace des cuvettes pour se laver. et ces matins-là, on voyait quelque chose de triste: des montagnes de plumes là où les oiseaux gelés étaient tombés. vous pouvez me croire; c'était le travail de mon père de balayer la rue. il faisait des tas avec les corps et y mettait le feu. mais parfois il en ramenait quelques-uns à la maison. Maman, nous tous, on les soignait jusqu'à ce qu'ils soient assez forts pour s'envoler. et c'est ce qui arrivait, ils nous quittaient juste au moment où on les aimait le plus.tout comme les enfants, vous comprenez ? et quand l'hiver revenait et qu'on revoyait les oiseaux gelés, notre coeur nous disait qu'il y avait sans doute un que nous avions sauvé un an plus tôt.
« Je me sens solitaire », lui disait-elle quand elle était toute petite, et ne réussit jamais à deviner où elle avait attrapé ce mot. Solitaire. Comment imaginer un mot plus triste dans la bouche d'une enfant de deux ans ? mais elle savait dire tant de choses si jeune, elle avait appris à parler si facilement, au début, si intelligemment – peut-être était-ce la cause de son bégaiement, tous ces mots qu'elle connaissait mystérieusement avant que les autres enfants en soient capables d'articuler leur propre nom, peut-être était-ce la charge émotive trop lourde d'un vocabulaire qui comporte la phrase « je me sens solitaire ».
Quand on est parent, on s'exprime souvent avec une crânerie ridicule lorsqu'il s'agit de ses enfants. On jure pouvoir encaisser toutes les injustices, relever tous les défis. Aucune barre n'est trop haute. On ferait tout pour nos petits. Mais personne n'est blindé, les parents moins que les autres. Nos enfants nous rendent vulnérables.
Désormais, une généalogie bien claire, sans aucun trou douteux, imposait à tous le plus haut des respects […]. [Leur caste] était aussi liée par la culture méticuleuse de l'idée de survivre dans l'océan nègre menaçant de toute part. […] Les nègres étaient leurs frères mais jamais leurs beaux-frères, et malheur à celui d'entre eux qui enfreignait la règle. […] Aujourd'hui, il fallait savoir se marier, et marier ses enfants, seul moyen d'évoluer dans les strates de la caste, […] quitter l'absence de nom pour un nom très ancien, et quitter la jeunesse pour la poussière magique des familles séculaires.
Regardez un peu les livres d'histoire. Vous verrez ce que ça veut dire, tous ces gens qui chérissent leurs maladies. Il y a seulement cinquante ans, les enfants exhibaient fièrement leurs genoux écorchés. Quand les adultes se cassaient la jambe, ils se dessinaient mutuellement des petits coeurs sur leurs plâtres. Tout le monde se plaignait de rhume des foins, de douleurs lombaires, de problèmes digestifs... mais, en fait, on ne voulait qu'une seule chose : éveiller une compassion injustifiée. Les bobos en tout genre passaient pour des sujets de conversation sérieux. Aller chez le médecin devenait un sport national. La maladie passait aux yeux des gens pour la preuve de leur existence, comme s'ils avaient été incapables de sentir leur corps tant qu'ils n'avaient mal nulle part.
Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Mais, que tous les enfants le sachent bien, avec de l'ordre, du zèle, du courage, il n'est pas de situations, si périlleuses soient-elles, dont on ne puisse se tirer.
Beaucoup de gens font un lien entre la non-violence et la violence physique alors qu’il existe d’autres formes de violence. Par exemple, les violences que les gens se font à eux-mêmes en se blâmant ou en se critiquant, ce qui entraîne de la dépression. Mais également, la violence infligée par les parents à leurs enfants lorsqu’ils utilisent la culpabilité et la honte afin d’avoir un impact sur eux. Et donc, de cette manière, nous sommes tous impliqués d’une façon ou d’une autre par la violence.
J'ai peur de perdre tous mes souvenirs. Je me fiche d'oublier ce que j'ai mangé une heure avant, mais j'ai peur d'oublier la joie intense que j'ai ressentie à la naissance de chacun de mes enfants, j'ai peur d'oublier combien j'ai aimé les câliner, les rassurer, les voir sourire... j'ai peur d'oublier les visages heureux de mes petits-enfants quand ils jouaient sous le cerisier de mon jardin, j'ai peur d'oublier la tendresse dans les yeux de mes parents. Je vais m'accrocher à ces souvenirs-là de toutes mes forces, en espérant que la maladie prendra d'abord les autres, puisque je n'ai d'autre choix que de les lui donner.
Brigitte doit s'arranger pour trouver un mari qui n'aille pas au bistrot. Elle doit s'arranger pour trouver un bel appartement. Elle doit s'arranger pour avoir des enfants. Elle doit s'arranger pour avoir de beaux meubles. Et puis elle doit s'arranger pour n'avoir plus à travailler au-dehors. Mais auparavant elle doit encore s'arranger pour que la voiture soit payée et qu'ils puissent se payer de belles vacances tous les ans.
Depuis vendredi 13 mars, je suis à la campagne, dans la maison où je passe tous mes week-ends depuis des années. Pour éviter que mes enfants côtoient ma mère, il a fallu trouver une solution. Nous nous sommes séparés, sans savoir dans combien de temps nous nous reverrions. Ma mère est restée à Paris et nous sommes partis. D’habitude, nous remballons le dimanche soir. Les enfants pleurent, ils ne veulent pas que le week-end se finisse. Nous les portons, endormis, dans la cage d’escalier de notre immeuble. Mais ce dimanche, nous ne sommes pas rentrés. La France est confinée et nous restons ici.
Les enfants ne marchent pas, jamais : ils courent. Et si vous les regardez vraiment, ils ont tellement de sève ascendante en eux, ils sont tellement et animaux et buissons à la fois, et pierre en éruption qu'ils ne courent pas sans bondir en même temps, comme si leur propre pied était trop impétueux pour ne pas les enlever du sol. Si la gravité n'existait pas, en tous les sens du terme, on attacherait nos gosses avec des ficelles pour ne pas aller les chercher chaque soir dans le ciel.
Quand on a onze ans, et qu'on veut vivre sa vie — ce qui est bien naturel : il n'y a pas de temps à perdre —, on ment sans arrêt et à tous ; c'est la seule défense, ou presque. Ceux qui s'extasient devant la perfidie des femmes sont de cette race qui leur prête toutes sortes de merveilles, dans le bien et dans le mal, pour justifier la prosternation devant elles que lui cause son désir d'elles. La perfidie des enfants n'est pas moins grande, mais elle est moins célèbre, parce qu'elle affecte moins.
S'installait en nous cette pensée que chaque enfant est un être unique, à aucun autre semblable et irremplaçable. Tous les pédiatres aiment les enfants certes, mais aussi admirent l'enfant et le respectent. Comme ils sont loin de ce mépris que l'adulte, souvent peu capable de progrès, professe parfois pour l'enfance et la jeunesse susceptibles chaque jour d'acquisitions nouvelles, mues par une extraordinaire curiosité à la vérité insatiable !

Truman Capote
Références de Truman Capote - Biographie de Truman Capote
Plus sur cette citation >> Citation de Truman Capote (n° 161854) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Philip Roth
Références de Philip Roth - Biographie de Philip Roth
Plus sur cette citation >> Citation de Philip Roth (n° 163824) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






William Landay
Références de William Landay - Biographie de William Landay
Plus sur cette citation >> Citation de William Landay (n° 166270) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Patrick Chamoiseau
Références de Patrick Chamoiseau - Biographie de Patrick Chamoiseau
Plus sur cette citation >> Citation de Patrick Chamoiseau (n° 163335) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Juli Zeh
Références de Juli Zeh - Biographie de Juli Zeh
Plus sur cette citation >> Citation de Juli Zeh (n° 173077) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Voltaire
Références de Voltaire - Biographie de Voltaire
Plus sur cette citation >> Citation de Voltaire (n° 124995) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Alfred de Vigny
Références de Alfred de Vigny - Biographie de Alfred de Vigny
Plus sur cette citation >> Citation de Alfred de Vigny (n° 172682) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Jules Verne
Références de Jules Verne - Biographie de Jules Verne
Plus sur cette citation >> Citation de Jules Verne (n° 152203) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Marshall Rosenberg
Références de Marshall Rosenberg - Biographie de Marshall Rosenberg
Plus sur cette citation >> Citation de Marshall Rosenberg (n° 173845) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Virginie Grimaldi
Références de Virginie Grimaldi - Biographie de Virginie Grimaldi
Plus sur cette citation >> Citation de Virginie Grimaldi (n° 166536) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Elfriede Jelinek
Références de Elfriede Jelinek - Biographie de Elfriede Jelinek
Plus sur cette citation >> Citation de Elfriede Jelinek (n° 163379) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Leïla Slimani
Références de Leïla Slimani - Biographie de Leïla Slimani
Plus sur cette citation >> Citation de Leïla Slimani (n° 168131) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Alain Raymond, dit Alain Damasio
Références de Alain Raymond, dit Alain Damasio - Biographie de Alain Raymond, dit Alain Damasio
Plus sur cette citation >> Citation de Alain Raymond, dit Alain Damasio (n° 166481) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Henry de Montherlant
Références de Henry de Montherlant - Biographie de Henry de Montherlant
Plus sur cette citation >> Citation de Henry de Montherlant (n° 162004) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :






Robert Debré
Références de Robert Debré - Biographie de Robert Debré
Plus sur cette citation >> Citation de Robert Debré (n° 170597) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :





Votre commentaire sur ces citations
Contribuer

- Machiavelisme - Magie - Main - Maison - Maitre - Maître - Maitresse - Maîtresse - Maitrise - Mal - Malade - Maladie - Male - Malheur - Malheureux - Malveillance - Maman - Maman Enfant - Maman Fille - Maman Fils - Maman - Management - Manger - Manie - Manque - Marcher - Mari - Mariage - Mariage amour - Mariage heureux - Marseillais - Masturbation - Materialisme - Mathematique - Matiere - Maux - Maxime - Mechancete - Méchanceté - Méchant - Medaille - Medecin - Médecin - Medecine - Medias - Mediocrite - Medisance - Méfiance - Mefiance - Meilleur - Melancolie - Melomane - Memoire - Mémoire - Mensonge - Menteur - Mentir - Mepris - Mere - Mère_enfant - Mère_fils - Mère_fille - Mériter - Metaphysique - Methode - Metier - Métier - Meurtre - Militaire - Miracle - Miroir - Misère - Misere - Misogyne - Mode - Moderation - Moderne - Modestie - Moeurs - Mondanite - Monde - Mondialisation - Monogamie - Montagne - Monture - Moquerie - Moquerie - Morale - Mort - Mot - Mots d'amour - Motivation - Mourir - Mouvement - Moyens - Musique - Mystere - Mysticisme - Mythe - Mythologie
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur mais que tous les enfants
Toutes les citations sur mais que tous les enfants Citation sur mais Citations courtes mais
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Thèmes populaires
Citations d'amour Citations sur l'amour Citations sur l'amitié Citations sur la vie Citations sur le bonheur Citations sur les femmes Citations sur le couple Citations sur la sagesse Citations sur la tristesse Citations sur la mort Citations sur la nature Citations sur l'absence Citations sur le manque Citations sur l'enfance
Liens