Citation il etait temps
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Une Sélection de 210 citations et proverbes sur le thème il etait temps.
210 citations
« Nous sommes tous des enfants d’immigrés »… Ça veut dire quoi, ça ? Vous pensez vraiment que vous pouvez ressentir le dixième de ce que ressent un immigré ? Vous ne pensez pas qu’il était temps de les laisser parler, les « enfants d’immigrés » ? De ne plus confisquer leur voix ?
Mes parents ont longtemps considéré la fratrie comme une entité : on était « les garçons ». Sauf qu'il y en avait un qui avait un an et demi de moins, et qui était plus fragile physiquement. Il a fallu que je lutte bec et ongles pour prendre une place. Et pour me faire aimer.
Elle commençait à s'apercevoir que je déraillais, et il était temps que je cesse de dérailler. Elle se serrait contre moi et elle mettait la tête sur mon épaule.
Sa bouche était finement dessinée, mais il semblait qu'elle eût, depuis longtemps, désappris de sourire.
L'étrange vérité, c'est qu'il avait une nouvelle gueule de bois. Il y avait en fait quelque chose de presque superbe dans l'effroyable extrémité de la condition présente du Consul. C'était une gueule de bois comme une grande houle sombre d'océan finalement roulée dans le vent contre un vapeur qui coule, par d'innombrables rafales depuis longtemps essoufflées.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.La pénombre était totale, elle palpitait de neige violette et d'électricité quand je me suis mise à fixer des yeux le plafond. De temps à autre, une barre de lumière, venant d'une voiture qui passait, s'élevait et retombait sur le mur ou bien elle frôlait notre commode de son gant blanc, comme s'il s'agissait d'un fantôme qui époussetait les meubles.
Vos jours filent plus vite que la navette du tisserand. Ou qu'une pierre lancée en l'air […] et retombant vers le sol sous l'effet d'une accélération de dix mètres par secondes carrées — une métaphore de la vitesse terrifiante de l'approche de la mort. Vous aimeriez que le temps soit aussi lent qu'il était lorsque vous étiez enfant — chaque jour une vie entière.
Il était dans cet état d'étonnement et de trouble inquiet où tombe l'âme qui vient d'obtenir ce qu'elle a longtemps désiré. Elle est habituée à désirer, ne trouve plus quoi désirer, et cependant n'a pas encore de souvenirs.
Ce sont les femmes qui m'ont poussé vers le cinéma alors que je n'avais aucune formation. J'en ai fait un livre : le titre, Les Femmes de ma vie, dit tout. Au départ, c'était grâce à ma gueule, mais ça aurait pu ne durer qu'un an. Si j'avais été mauvais, il y a longtemps que je serais parti, vous ne croyez pas ?
Il avait pourtant traversé assez de batailles pour savoir que l'amour était presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une époque où le monde était à la fois plus jeune et plus sage.
Quand, à l'aube de l'histoire, le premier homme se jeta sur le singe, l'estomac plein, une massue à la main et le meurtre dans le coeur, le singe sut que l'homme était fou. Mais il fallut longtemps à l'homme pour s'en apercevoir.
Un médecin célèbre déclara un jour qu'un homme vivait aussi longtemps que son estomac, allant jusqu'à ajouter qu'un homme n'était qu'un estomac. Il s'aperçut qu'une très grosse proportion de vrais broussards atteignait un âge très avancé, et il attribua cette longévité au déséquilibre de leur régime alimentaire: pendant quarante-huit semaines de l'année, ils vivaient de thé et d'eau de surface fortement alcaline, et, pendant les autres, de whisky. Chaque année, la couche qui tapissait l'estomac était ainsi dissoute par l'alcool, et l'organe entièrement rénové.
Car (disait Gargantua) la plus vraie perte de temps qu'il connût, était de compter les heures.
Il manquait à ce pays un manuel d'instruction civique. En tout cas, quelque document un peu plus explicite qu'une table d'orientation. L'hiver, parfois, la neige et le froid s'ingéniaient à ralentir les mouvements. Même la mécanique laborieuse du temps s'enrayait, les horloges prenaient du retard sur les montres. Plus aucun portable, ordinateur, relais de communication ne fonctionnait. La seule radio continuant d'émettre était la tronçonneuse. Dès qu'on l'entendait rugir, on repérait l'endroit à la hâte, vérifiant de fait qu'untel était encore valide. Puis on percevait le bruit d'un autre engin, cette fois dans le sens inverse. Et ainsi de suite. Une façon imparable de se compter de temps à autre, car d'habitude, dans ce pays, l'on ne départageait point les vivants des morts. Il n'y avait qu'aux enterrements où l'on tenait de réfléchir en éloignant ceux qui s'en vont de ceux qui restent.
Rien ne durait éternellement, même si les hommes aimaient à le croire. Tout ce qu'on pouvait faire était de profiter des instants de bonheur, tant qu'il était encore temps.
Être adulte, c'était précisément savoir qu'il existait d'autres forces que le grand amour et toutes ces foutaises qui remplissaient les magazines, aller bien, vivre ses passions, réussir comme des malades. Il y avait aussi le temps, la mort, la guerre inlassable que vous faisait la vie. Le couple, c'était ce canot de sauvetage sur le rebord de l'abîme
J’ai longtemps été convaincue que mon principal défaut était d’être une menteuse. Mentir était un péché mortel, mais il me fallait bien tenir mon rôle devant l’un ou l’autre de mes publics, et j’arrivais à m’en accommoder. Cette sorte de mensonges qui servent à séparer les vies différentes qu’une personne mène de front n’appartient ni à l’une ni à l’autre de ces vies.
J'ai navigué mon corps par-ci
Je l'ai baigné par-là aussi
Ton eau n'était pas la plus chaude
Il y a si longtemps que je rôde
Depuis je ne plonge qu'en toi.Pendant longtemps, j'ai pensé qu'il était superflu de faire un album contre le racisme. Il me semblait que c'était une évidence, qu'il ne fallait pas enfoncer les portes ouvertes. Les temps changent, semble-t-il. Tout a sans doute été dit, mais comme personne n'écoute, il faut recommencer.
Mon père, sur l'instant, se fit tatouer un coeur allégorique, traversé d'une flèche, sous le biceps gauche, parce qu'il était amoureux. Ils se sont mis «à la colle», c'est l'expression de ce temps, je suis venu, et on est parti tous les trois.
Alors la sensation d'avoir tout manqué dans sa vie, sensation dont il était depuis longtemps obsédé, s'abattit sur lui et l'anéantit. Il n'avait rien fait, rien réussi, rien obtenu, rien vaincu.
L'armée était là, en bas, hors du temps, figée, calcifiée, recouverte de terre. Il avait pour mission de la faire se relever de terre.
Le progrès devenait vite une source d'inquiétude, quand il était partagé par tous en temps de guerre.
Il était exaspéré : il souhaitait que son ami eût plus de force, de manière à pouvoir se reposer sur lui de temps à autre, non point physiquement, mais pour qu'il l'encourageât. - ... Allons, Matahachi ! Arrête de pleurnicher.
Le voyant d'Étampes (2021) de Abel Quentin
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Interview Psychologies, par Anne Laure Gannac - le 18 Avril 2011 de Lambert Wilson
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J'irai cracher sur vos tombes (1946) (sous le pseudonyme de Vernon Sullivan) de Boris Vian
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Michel Strogoff (1876) de Jules Verne
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Au-dessous du volcan (1947) de Malcolm Lowry
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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À Suspicious River(1996) de Laura Kasischke
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Ravelstein de Saul Bellow
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Le Rouge et le Noir (1830) de Henri Beyle, dit Stendhal
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Entretien au Journal du dimanche, le 18 mai 2019 de Alain Delon
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Légendes d'automne (1979) de Jim Harrison
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Demain les loups de Fritz Leiber
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Du crime au bourreau (1959) de Arthur Upfield
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Gargantua (1542) de François Rabelais
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La Vallée seule (2013) de André Bucher
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Les sept soeurs (2021) de Lucinda Riley
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Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu
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Une enfance de rêve (2014) de Catherine Millet
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Il y a si longtemps que je rôde (1965) de Guy Béart
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Le Chat du rabbin (2002-2015) de Joann Sfar
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La Belle Lurette (1935) de Henri Calet
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Notre coeur (1890) de Guy de Maupassant
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Le Général de l'armée morte (1963) de Ismaïl Kadaré
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Le Déchronologue (2009) de Stéphane Beauverger
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Musashi, La Pierre et le Sabre (2000) de Eiji Yoshikawa
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