Citation silence moi
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Une Sélection de 40 citations et proverbes sur le thème silence moi.
40 citations
En moi s'est formée une grosse poche de silence qui sera toujours là et qui s'appelle papa, papa, papa…
Je suis de plus en plus attiré par le silence. Ce n'est pas que tous les musiciens s'éloignent de moi: ils suivent je ne sais quel carrosse au loin. Il est vrai que quelque chose en moi dès l'aube n'a pas pu s'éprendre du langage du groupe.
J’aime la solitude et je suis casanière. Il m’arrive de passer des jours sans sortir de chez moi et quand je suis en pleine écriture d’un roman, je m’enferme pendant des heures d’affilée dans mon bureau. Je n’ai pas peur du silence ni de l’absence des autres. Je sais rester en repos dans ma chambre. Je ne peux écrire qu’une fois mon isolement protégé.
Un suicide, c'est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux. Moi, je ne voulais pas me taire.
A l'instant, j'ai interrompu ma lettre pour observer le ciel- le soleil est descendu d'un degré, derrière les bâtiments et, tout en haut,une foule de petits nuages-venus Dieu sait où-se sont rassemblés en silence. Ils sont d'un gris tendre, argentés et brillants sur la frange, et leurs formes déchiquetées se dirigent vers le nord. Il y a tant d'insouciance dans ces nuages qui passent, comme un sourire indifférent, que je n'ai pu m'empêcher de sourire moi aussi, car je suis toujours en accord avec le rythme de vie qui m'entoure. Devant un tel ciel, comment pourrait-on être méchant ou mesquin ? N'oubliez jamais de regarder autour de vous, vous y trouverez toujours une raison d'être indulgente.
Son silence est le mien. Ses yeux, les miens. C''est comme si elle me connaissait depuis longtemps, comme si elle savait tout de mon enfance, veillait sur moi, me devinant du plus près, bien que je la voie pour la première fois. Je sentis que c'était elle ma femme. Son teint pâle, ses yeux. Comme ils sont grands, ronds et noirs ! Ce sont mes yeux, mon âme.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.J'ai beau déserter la nuit, je sais bien que les heures auront des yeux de chat. Le silence voit toujours plus loin que moi. Dormir encore un peu. Pour une caresse, un mot, ton rire.
J'avais peu de service, pouvais être en civil, n'étais affecté de rien, attaché à personne, comprenais à peine la langue; flânais dans les rues, peuple étranger. (...) qu'était la canonade de l'Yser, sans laquelle aucune journée ne se passait ! - la vie se balançait dans une atmosphère de silence et d'abandon, je vivais à la lisière, là où l'existence s'évanouit et où le Moi commence, je pense souvent à ces semaines, elles étaient la vie, elles ne reviendront pas, tout le reste était du toc.
Je pleurais sur l'amour infini de ma mère, sur ce qu'elle avait fait pour moi, en silence. Désespérément me sauver.
Moi, jouet si longtemps de leur lâche insolence,
Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon silence,
Seul, attendant la mort quand leur coupable voix
Demandait à grands cris du sang et non des lois!Pour moi, garder le silence était une façon de me protéger. Les mots peuvent vous trahir si vous avez le malheur de ne pas choisir les bons, ou ne plus rien exprimer si vous en utilisez trop.
Eva: Que dites-vous, Mademoiselle? - - Geneviève: Moi, je me tais. - - Eva: Vous n'en donnez pas l'impression. Votre silence domine nos voix. - - Geneviève: Chacun se sert de son langage.
Les bougies sont allumées sur la cheminée ; voici le lit blanc, moelleux, les tapis ; je m'appuie sur la croisée ouverte; dehors, derrière moi, je sens la nuit; la nuit noire, froide, triste, lugubre ; l'ombre où les apparences bougent ; le silence où bruissent des sables ; les longs arbres tassés en noir ; les murs vides, et les fenêtres obscures d'inconnu et les fenêtres éclairées, inconnues ; dans la pâleur du ciel, ce trépidement des yeux pleurards des étoiles ; le secret des ombres opaques,ténébreuses, mêlés en quelque chose de formidable ; ah! là, quelque chose d'ignoré, de formidable...
Où veux-tu en venir avec les souffrances particulières aux Juifs ? Pour moi, les malheureuses victimes des plantations d'hévéas dans la région du Putumayo, les nègres d'Afrique dont les Européens se renvoient les corps comme on joue au ballon, me touchent tout autant. Te souviens-tu du récit de la campagne de Von Trotha, dans le Kalahari […] : « Et les râles des agonisants, les cris de ceux que la soif avaient rendus fous retentissaient dans le silence de cette immensité. » Ce « silence sublime de l'immensité » où tant de cris se perdent, il éclate dans ma poitrine si fort qu'il ne saurait y avoir dans mon cœur un petit recoin spécial pour le ghetto ; je me sens chez moi dans le vaste monde partout où il y a des nuages, des oiseaux et des larmes”.
Intervenez en faveur de la vérité même en faveur des peuples qui gémissent comme vous le voyez tous les jours, sous le joug insupportable de la tyrannie et des vaines superstitions. Et si vous n’osez non plus que moi vous déclarer ouvertement pendant votre vie contre tant de si détestables erreurs, et tant de si pernicieux abus qui règnent si puissamment dans le monde, vous devez au moins demeurer maintenant dans le silence et vous déclarer au moins à la fin de vos jours en faveur de la vérité.

Nicole Cage-Florentiny
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Pascal Quignard
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Leïla Slimani
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Olivia de Lamberterie
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Rosa Luxemburg
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Marc Chagall
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Alfred de Vigny
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Brigitte Giraud
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Gottfried Benn
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Sarah Jollien-Fardel
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Marie-Joseph de Chénier
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Robyn Schneider
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Jean Giraudoux
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Edouard Dujardin
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Rosa Luxemburg
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Jean Meslier
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