Définition de « cet »


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ADJ:dem genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : cet (msing) - (ucf|forme) euphonique de l’adjectif démonstratif ce devant un son voyelle.


Définitions de « cet »


Trésor de la Langue Française informatisé


CE2, CET, CETTE, CES, adj. dém.

[Ce devant un subst. (ou un pron.) masc. sing. commençant par une consonne ou un h aspiré, cet devant un subst. masc. commençant par une voyelle ou un h muet, cette devant un subst. fém. sing., ces devant un subst. plur.] Sert à désigner, montrer un être, un objet, une idée que le locuteur a présente sous les yeux ou dans sa pensée, la désignation pouvant dans le premier cas être accompagnée éventuellement d'un geste d'indication :
1. Cet avion a sa place exacte dans ce hangar, comme dans cinq minutes dans ce ciel. Saint-Exupéry, Courrier Sud,1928, p. 5.
A.? [Pour présenter qqn, qqc., une idée, une action]
1. Présence spatiale
a) Présence réelle (pour indiquer le lieu où l'on est). Cet homme à demi couché sur la banquette, en face de moi, là (Sartre, La Nausée,1938, p. 161):
2. christophe colomb i. ? J'ai épousé la volonté de Dieu. le majordome. ? Et où donc est le gage de ces saintes épousailles? christophe colomb i, montrant son anneau à son doigt. ? Cet anneau qu'une colombe m'a apporté. Claudel, Le Livre de Christophe Colomb,1929, 1repart., p. 1154.
Rem. Pop., prononc. défectueuse : c'te. Cette. ? Qué qui faisaient dans c'té cahute? (Maupassant, Une Vie, 1883, p. 197).
? [Pour indiquer avec plus de force la proximité d'un être, d'un obj. dans l'espace p. rapp. au locuteur] Ce ...-ci. Ce ... que voici :
3. Josille ramena la conversation sur les tables anciennes. Mes souvenirs réveillaient les siens. ? C'est comme cette table-ci, monsieur... Jolie certainement, de bon bois, du châtaignier long veiné. Pesquidoux, Le Livre de raison,1932, p. 11.
? [Pour indiquer avec plus de force l'éloignement d'un être, d'un obj. dans l'espace p. rapp. au locuteur] Ce ...-là. Ce ... que voilà. Sur les indications du petit prince, j'ai dessiné cette planète-là (Saint-Exupéry, Le Petit prince,1943, p. 426).
? [En corrélation, pour distinguer simplement deux êtres, deux obj., deux faits, sans idée de proximité ou d'éloignement]
? Ce ...-ci, ce ...-là :
4. Les Hollandais, oh non, ils sont beaucoup moins modernes! Ils ont le temps, regardez-les. Que font-ils? Eh bien, ces messieurs-ci vivent du travail de ces dames-là. Camus, La Chute,1956, p. 1477.
? (Celui-ci) ..., cet autre. Synon. celui-là :
5. antoine, trépignant, passe la main sur son front. ? D'où viennent-ils? Pourquoi! À cause? ... Ils passent... Je n'ai pas le temps... Quel est celui-ci? ... Cet autre? le diable. ? Celui que tu vois là, c'est Attis de Phrygie, ... Flaubert, La Tentation de st Antoine,1849, III, p. 471.
? Vx. Ce + adj. poss.Ce mien cousin :
6. le pape. ? Il n'est rien que ces miens frères ne puissent ni ne doivent entendre de vous en ce moment. Montherlant, Malatesta,1946, II, 4, p. 468.
b) Présence fictive
? Ce ...-ci. L'être, l'objet dont on parle, dont il est question :
7. « Hélas! disait tout bas Candide à Martin, j'ai bien peur que cet homme-ci [Milton] n'ait un souverain mépris pour nos poètes allemands! » Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4, 1848, p. 332.
8. Moi, le roi, me contredire, c'est contredire Dieu. Mais me contredire en cette affaire-ci, c'est le contredire deux fois. Montherlant, La Reine morte,1942, I, 1ertabl., 3, p. 146.
? Ce ...-là. L'être, l'objet, l'idée que le locuteur veut présenter avec plus de force :
9. auguste. ? Je ne pouvais plus croire que vous étiez cette femme-là. isabelle. ? Quelle femme? auguste. ? Celle que je dis! celle que je dis... cette femme-là. Achard, Voulez-vous jouer avec moâ?,1924, II, 2, p. 133.
10. César fait le tour du bar, dans un grand silence, et sort de nouveau. m. brun. ? Cet homme- va certainement mourir de chagrin. Pagnol, Fanny,1932, I, 1ertabl., 2, p. 13.
2. Présence temporelle
a) [Dans l'espace de temps actuellement vécu par le locuteur et précisé par le subst.] Ce matin, cet après-midi, ce soir, cette année; en ce moment; à compter de ce jour :
11. « Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit; Je dis à cette nuit : Sois plus lente; et l'aurore Va dissiper la nuit. Lamartine, Méditations,Le Lac de B, 1820, p. 137.
12. Avant que cette année finisse, bon Alfred, je veux lui dérober un moment pour vous, et de force ou de gré je vous écrirai enfin aujourd'hui. Hugo, Correspondance,1824, p. 396.
? Arch. [Dans le style épistolaire] Ce dimanche, ce 15 août :
13. À MmeNecker. Ce samedi soir fin 1776 ? début 1778. Ma chère maman, ... Mmede Staël, Lettres de jeunesse,1778, p. 6.
? [Dans la lang. de la correspondance comm.] Ce jour.
? [Dans la lang. parlée] Ce ...-ci. Ces jours-ci, ce mois-ci, à cette heure-ci :
14. La marche reprise, M. Baslèvre commença pour dire quelque chose : ? Beaucoup de grippes, ces temps-ci? ? Pas outre mesure. Estaunié, L'Ascension de M. Baslèvre,1919, p. 23.
b) [Pour indiquer un temps rapproché du temps présent]
? [Dans le passé : passé récent, voire immédiat]
? Ce, cet, cette, ces. Ces derniers temps, cette semaine, ce matin, ces jours derniers. Tu es sorti cet après-midi? (Giraudoux, Judith, 1931, I, 1, p. 17); ? Une jeune fille est morte cette nuit, à la clinique... (Simenon, Les Vacances de Maigret,1948, p. 23).
? Ce ...-ci. Ces temps-ci, ce mois-ci. Ces jours-ci ont paru dans les journaux des photographies de Paris (Green, Journal,1940, p. 15).
? [Dans l'avenir : futur proche, futur immédiat]
? Ce, cet, cette, ces. Cet après-midi, ce soir, cette nuit, cette semaine, ces vacances, cette année. « Que ferai-je cet hiver? » se demanda-t-elle (Daniel-Rops, Mort, où est ta victoire?,1934, p. 40).
? Ce ...-ci. Ces jours-ci. Il faudra voir les choses à leur place dans l'ensemble du volume que je recevrai ces jours-ci (Du Bos, Journal,1924, p. 10).
? Loc. fam.
? [Passé ou futur proche] Ce midi. Nous l'[Gertrude] attendons pour ce midi (Gide, La Symphonie pastorale,1919, p. 925).Ce tantôt. Si vous aviez été là ce tantôt (Montherlant, Les Célibataires,1934, p. 739).
Rem. Ces 2 loc. sont contestées par les puristes.
? [Futur proche]
Un de ces jours. Un des jours à venir :
15. Il est très probable qu'un de ces jours j'adhérerai officiellement au parti. Je serai un bon militant parce que j'en aurai décidé ainsi. Vailland, Drôle de jeu,1945, p. 175.
Un de ces matins :
16. Trarieux se leva brusquement et il foudroya Henri du regard : « Un de ces matins, l'Espoir fera faillite. Ça sera la récompense de votre entêtement! » S. de Beauvoir, Les Mandarins,1954, p. 460.
Un de ces quatre matins (pop.).
c) [Pour indiquer le passé révolu]
? [Dans le style hist., pour évoquer comme présent un fait passé] :
17. Gardons-nous d'ailleurs de faire du jeune poète revenu à Paris un monstre d'insensibilité : En cette année 1663, il se montre fort affecté par la mort de sa grand'mère, Marie Desmoulins. Mauriac, La Vie de Jean Racine,1928, p. 52.
? [Pour indiquer avec netteté un temps éloigné] Ce ...-là.En ce temps-là, à ce moment-là, ce jour-là, ce soir-là :
18. De l'état d'âme qui, cette lointaine année-, n'avait été pour moi qu'une longue torture, rien ne subsistait. Proust, Le Temps retrouvé,1922, p. 695.
Rem. La lang. littér. omet souvent la particule renforçative -là. À ce moment, à cet instant, ce soir, cette année.
B.? [Dans la conversation ou dans le récit, pour évoquer qqn, qqc., un fait déjà connu ou à faire connaître avec plus de précision]
1. [P. réf. au passé proche ou éloigné]
a) [Pour rappeler qqn, qqc., un fait déjà nommé, mentionné ou suggéré dans le discours] Toutes les voitures, cette nuit, allaient à quatre-vingts à l'heure (Malraux, L'Espoir,1937, p. 443):
19. En cet an de grâce 1922, où j'étouffais les vipères, nous étions, Frédie et moi, confiés à la garde de notre grand'mère. H. Bazin, Vipère au poing,1948, p. 21.
? [En partic. une chose évoquée par un mot antécédent] :
20. Verdun : ces deux syllabes que l'histoire avait déjà marquées sonnent aujourd'hui comme les notes cuivrées d'un clairon. En France, nul ne les entend sans frissonner d'orgueil. Bordeaux, Les Derniers jours du fort de Vaux,1916, p. 1.
21. Jacques sanglotait. M. Thibault vit dans ces larmes une preuve de ses remords, de ses bonnes résolutions; ... R. Martin du Gard, Les Thibault,Le Pénitencier, 1922, p. 760.
b) [Pour évoquer un être, une chose présents à l'esprit de tous] :
22. Les Espagnols n'étaient pas moins impatiens de battre ce César, cet ami des Gaulois, qui croyait avoir déjà soumis l'Espagne en un hiver. Michelet, Hist. romaine,t. 2, 1857, p. 277.
23. ? Cette palombe dont vous parlez, mademoiselle, c'est cet oiseau que nous avons mangé aujourd'hui à la crapaudine? Mérimée, Colomba,1840, p. 40.
? Souvent. [Dans le style de la conversation, dans une prop. interr. ell., pour s'informer de qqc. dont on a déjà parlé et qu'il suffit de désigner p. allus.] Eh bien?... Cet appartement (Meilhac, Halévy, La Boule,1875, II, 8, p. 61).
? [Notamment pour s'informer de l'état de santé de qqn] :
24. ... [il] (...) lui tendit la main cordialement et lui dit avec un bon sourire : ? Cette santé? ... A. France, L'Anneau d'améthyste,1899, p. 270.
? Ce ...-là. [Pour donner plus de relief à l'être, à l'obj., à l'action ou l'idée qu'on rappelle] :
25. ... il y a seulement six mois que le notaire a commencé de se fâcher. Et quand il se fâche, cet homme-! Tu ne le connais pas : une encolure de taureau, positivement. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Le Notaire du Havre, 1933, p. 47.
c) Avec valeur emphatique. [Pour renvoyer à qqn, qqc., un fait, une idée déjà connue par l'histoire, la légende, etc.] :
26. Nous sommes comme ces jeunes Perses, dont parle Hérodote et qui, jusqu'à l'âge de vingt ans, n'apprenaient que trois sciences : monter à cheval, tirer à l'arc et ne pas mentir. Maurois, Les Silences du colonel Bramble,1918, p. 14.
2. [P. réf. à l'avenir]
a) [Pour annoncer qqn, qqc., un fait dont il n'a pas encore été question et qu'on va développer, une explication qui va suivre] :
27. Je me pose ces questions : Qu'est-ce que j'aime? Qu'est-ce que je suis? Qu'est-ce que je veux? J'y répondrai avec sincérité, car je veux avant tout m'éclairer moi-même. Renard, Journal,1897, p. 377.
? [Pour attirer l'attention sur le mot qui va être déterminé, sur ce qui va être expliqué, énoncé] Ce ...-ci. Ce ... que voici :
28. Ce paysage-ci par exemple, que cite Sainte-Beuve : « Sept heures du soir. Le ciel est bleu pâle, d'un bleu presque vert, comme si une émeraude y était fondue; ... » Du Bos, Journal,1921, p. 8.
b) Avec valeur souvent emphatique. [Dans la lang. écrite, en concurrence avec l'art. déf., pour présenter avec plus de force un fait, une idée, des paroles qui vont être développées]
? [Par un inf.] :
29. Sa physionomie étoit douce et gaie, ses yeux vifs et spirituels; son visage, son sourire, sa maniere d'être, annonçoient cette paix de l'ame, cette habitude d'être heureux par soi qui se communique aux autres. Florian, Fables,De la fable, 1792, p. 5.
? [Par une prop. rel., ou complétive, ou consécutive] À ce point que, en ce sens que, cet avantage que, avec cette différence que; il faut lui rendre cette justice que. Une de ces filles des champs qui sont comme des fleurs simples, avec du bleuet dans l'?il (Giono, Regain,1930, p. 11):
30. Tends-nous aujourd'hui' comme jou'e Cette rose où l'aube se joue. Mallarmé, Vers de circonstance,Dédicaces, autographes, divers, 1898, p. 166.
31. ... on nous rendra au moins cette justice que si chaotique, impénétrable et rébarbatif que soit notre Manifeste il n'esquive pas la véritable question; ... A. Artaud, Le Théâtre et son double,1939, p. 138.
C.? Valeurs affectives
1. Fam. [Dans une exclam. souvent ell., pour marquer l'étonnement, l'admiration, etc.]
? [Étonnement, indignation] Synon. quel! :
32. le prince paul, avec colère. ? Fritz! ... Encore! ... Ah! Cet homme! Cet homme! ... Meilhac, Halévy, La Grande-duchesse de Gérolstein,1867, II, 3, p. 239.
? [Mépris] Cette vieille bête de don Christoval (Montherlant, La Reine morte,1942, I, 1ertabl., 3, p. 143).
? [Admiration, emphase] :
33. Ah! Cet Ulianow! Mon père dit toujours : « C'est notre Bismarck. » Il en a le génie au service de cette universelle destruction du capitalisme que nous rêvons. P. Bourget, Nos actes nous suivent,1926, p. 100.
? [Respect, politesse, en s'adressant à plusieurs à la 3epers. du plur.] Ces messieurs, ces dames, ces messieurs-dames :
34. la bonne. ? Madame a dit, si ces messieurs veulent bien attendre, parce que le cabinet de toilette n'est pas en état. T. Bernard, Monsieur Codomat,1907, I, 4, p. 143.
? [Tendresse, pitié] Regardez-moi cette mine de paille mâchée! (Druon, Les Grandes familles,t. 1, 1948, p. 12).
2. Ce ...-là
? [Avec une nuance d'admiration ou de sympathie] :
35. Monsieur de Restaud a beaucoup de talent, il est instruit... Je ne doute pas qu'il ne devienne un homme très-remarquable. Ce garçon- trouvera tout autant de fortune qu'il en voudra, le jour où il sera parvenu au pouvoir. Balzac, Gobseck,1830, p. 382.
? [Avec une nuance péj.] « Comment s'appelle-t-il, cet ostrogoth-là! me demanda Albertine » (Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs,1918, p. 880).
Prononc. et Orth. : [s(?)], fém. [s?t], plur. [s?]. Le timbre du ? est, en principe, celui d'une voyelle centrale (ni d'avant, ni d'arrière, ni ouverte, ni fermée); en réalité, il s'agit souvent, avec des différences selon les personnes et les contextes d'une voyelle antérieure arrondie moyenne ouverte ou moyenne fermée. Cette voyelle ne se confond pas pour autant avec les voyelles [ø] et [?], lesquelles ne sont pas sujettes à élision. À noter toutefois que dans une prononc. [de?ne] pour déjeûner [?] se substitue, en tant que voyelle élidable, à [ø]. Devant voyelle ou h initial non aspiré (ce hêtre, mais cet honneur) le masc. a la forme [s?t] cet. Le plur. ces hésite, quant à la voyelle, entre [?] et [e] ([e] est admis par Littré, Passy 1914 (var.), Pt Rob., Warn. 1968 (var.), Lar. Lang. fr.). ,,L'[?] ou l'[e] non accentué s'amuït parfois dans la prononciation rapide et négligée; c'est en particulier le cas pour les monosyllabes (...) cet, cette (...) : cet homme [st?m], cette année [stane]`` (Nyrop Phonét. 1951, p. 71). Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. ADJ. A. Sert à indiquer la proximité (p. oppos. à cil v. celui, qui indique l'éloignement) 1. valeur dém. a) désigne ce dont on parle : la proximité est ? soit locale 842 cist cas régime second, masc. sing., forme isolée, renforce un adj. poss. (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie 1, 4); début xiiies. ce vostre (Aymeri de Narbonne, 243 ds T.-L.), encore au xviiies. : Voltaire cité par Littré, v. aussi Guérin 1892; proximité indiquée par un nom de lieu 2emoitié xes. cest cas régime masc. sing. (Passion, éd. D'A. S. Avalle, 310); ca 1130 cest désigne celui qui parle (Gormont et Isembard, éd. A. Bayot, 654), encore employé dans la lang. class. 1643 (Corneille, Polyeucte, 169); ? soit d'intérêt 1remoitié xes. cest le lecteur est concerné par les paroles de l'auteur (Jonas, 31 ds Altfranzösisches Übungsbuch, éd. W. Foerster et E. Koschwitz, p. 58); ca 1100 ceste cas sujet fém. sing., en rapport avec l'auteur du récit, réflexion de l'auteur (Roland, éd. J. Bédier, 3489); 1165-74 ceste cas régime fém. sing. concerne l'?uvre elle-même (Wace, Chron. ascendante, éd. H. Andresen, 17); ? soit temporelle 842 ist cas régime masc. sing. (Serments de Strasbourg, loc. cit., 1, 2); 1remoitié xes. cist cas régime masc. plur., forme isolée (Jonas, 30, loc. cit., p. 54); d'où les loc. en cest di 2emoitié xes. (Passion, 299); un de ces jors cas régime masc. plur. 1remoitié xiiies. (Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, 2, 32); indique une situation, des circonstances présentes 1remoitié xes. ceste (Jonas, 22, loc. cit., p. 57); b) désigne ce dont on a parlé 2emoitié xes. ces (Passion, 349); c) annonce ce dont on va parler ca 1170 cest (Livre des Rois, éd. E. Curtius, IV, XXII, 15); 2. employé avec cil peut indiquer l'opposition proximité/éloignement ca 1040 cesta cas régime fém. sing. (Alexis, éd. Chr. Storey, 612); 3. employé avec les particules : a) ci indique la proximité 1165-70 cist ... ci cas suj. masc. sing. (Chr. de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 5334), v. aussi cil-ci, celui-ci; b) la indique l'éloignement 1260-1311 ce ... la (Auberon, éd. J. Subrenat, 450); xives. cest ... la indique une insistance (Froiss., Chr., XI, 32 ds Mathews, Cist and cil, Baltimore, 1907, p. 24), la forme démonstrative résidant dans la particule. B. Peut être déterminé 1. par une relative 1remoitié xes. cest (Jonas, 32, loc. cit., p. 58); 2. par de + subst. 2emoitié xiies. ces (Dialogue Gregoire, éd. W. Foerster, p. 56, 22); 3. par un adj. 1249 (J. Sarrazin, Lettre à Nicolas Arrode, XIX, éd. L. Foulet, p. 9, ligne 12); 4. quand il est évident, le déterminant peut être omis 1268-69 (Rutebeuf, Disputaison du croisé et du décroisé, 123-124, éd. E. Faral et J. Bastin, p. 474). C. 1. Ca 1100 peut prendre la valeur de l'article défini cez cas régime masc. et fém. plur. (Roland, 2632); 2. 1670 peut remplacer l'article pour insister davantage (Molière, Bourgeois gentilhomme, II, 4); 3. 1672 sert à marquer l'ironie, le mépris (Id., Femmes savantes, II, 8, 631); 4. 1867 indique la surprise avec le sens « quel » (Meilhac, Halévy, supra ex. 32). PRON. A. Valeur démonstrative 1. indique la proximité spatiale, temporelle ou d'intérêt a) ce dont on parle ca 1040 cestui cas régime masc. sing. « celui-ci » (Alexis, 504), v. aussi Hug., répertorié par les dict., jusqu'à Lar. 20e, qui indiquent que son emploi est limité au style marotique; ca 1160 cest pron. dém. neutre (Eneas, éd. J. Salverda de Grave, 6721); b) ce dont on a parlé ca 1100 cist cas sujet masc. plur. (Roland, 1100); c) ce dont on va parler début xiies. cez (Lois G. le Conquérant, éd. J. E. Matzke, ligne 1); d) employé avec cil peut indiquer une opposition proximité/éloignement ca 1170 cil ... cist (Livre des rois, II, XVIII, 26-27); 2. valeur indéfinie 1160-74 cist ... cist (Wace, Rou, éd. H. Andresen, 801); 3. employé avec les particules a) ca 1220 cestui-ci (Huon de Bordeaux ds Bartsch Chrestomathie 37, 342); b) xves. cestuy la cas sujet masc. sing. (Chansons du XVes., éd. G. Paris, XCIX, 24), ces particules, le plus souvent employées avec cestui et ceste (Mathews, op. cit., pp. 22-25) forment des pron. composés répertoriés par les dict. jusqu'à Lar. 19e, mais qui ne sont plus utilisés que dans le style burlesque (Trév. Suppl. 1752). B. Emploi anaphorique 1. ca 1100 chest + rel. (Alberic de Pisançon, Alexandre ds Bartsch Chrestomathie, 7, 24); 2. ca 1130 cist de (Gormont et Isembard, éd. A. Bayot, 78). Au système du lat. class. comprenant trois démonstratifs hic (désignant l'objet présent ou celui qui concerne le locuteur), iste (l'objet intéressant l'allocuteur), ille (l'objet éloigné) auquel s'ajoutaient is pron. anaphorique ou de renvoi, idem pron. d'identité, ipse pron. adversatif, se trouve substitué vers le vies. un système simplifié (iste, ipse, ille), dû à la disparition de is (en raison de sa brièveté) que remplace hic auquel se substitue à son tour iste (Juvénal, 4, 67 : iste dies « ce jour [aujourd'hui] »), seul le neutre hoc subsistant, v. ce, pron. neutre; ipse qui perd sa valeur de pron. adversatif sert alors de dém. anaphorique en concurrence avec iste et ille (Vään., p. 128). L'a. fr., peut-être sous l'infl. du frq. (Wartb. Évol., p. 66), ne retient de ce système que deux dém. marquant l'opposition entre rapprochement (à la fois du locuteur et de l'allocuteur) : cest (< ecc(e) istum) et éloignement (ce qui concerne la personne non présente, la 3epers.) : cel (< ecc(e) illum, v. celui). À côté de cist (cas suj. sing. masc. cist < eccísti; cas régime sing. masc. et neutre cest < eccístum; cas suj. et cas régime fém. ceste < eccísta; cas régime second masc. cestui < *eccistúi; cas régime second fém. cesti < *ecciste??i), on relève la forme ist (non appuyée sur écce) et la forme icist qui semble provenir de l'adv. i < hic p. ext. anal. à partir de l'adv. ici < híc ecce hi?c (G. Moignet, Gramm. de l'a. fr., Paris, Klincksieck, 1973, p. 43). Les formes fléchies de cist sont susceptibles d'être employées comme adj. et pron.; leur spécialisation à l'emploi adj. semble postérieure au xvies. L'évolution qui mène au système moderne de l'adj. dém. (sing. masc. ce/cet, fém. cette; plur. ces) est complexe. D'apr. A. Dees, Étude sur l'évolution des dém. en a. et m. fr., Groningue, 1971, le point de départ est la rencontre des deux adj. ces, issu de cez (cas régime masc. sing. de cist) et ces issu de cels (cas régime masc. plur. de cil) qui introduit un nouveau type d'adj. dém. ne reposant pas sur la distinction proximité/éloignement, et qui s'étend p. anal. au fém. (d'où le système des adj. dém. : ? masc. sing. cas suj. cist/cil, cas régime cest/cel; plur. cas suj. cist/cil, cas régime ces, ? fém. sing. cas suj., cas régime ceste/cele; plur. cas suj. cas régime ces). L'apparition fin xiies.-début xiiies. en position préconsonantique d'une forme analogique ce entraîne dans la 1remoitié du xives. la disparition des adj. cest et cel dans cette même position. À la suite de la substitution des formes du cas régime à celles du cas suj. à partir du dernier quart du xiiies., cist et cil disparaissent. Enfin, entre le milieu du xives. et la fin du xves., étant donné la fréquence des formes indifférenciées ces et ce, le fr. renonce à la distinction entre adj. exprimant la proximité et adj. exprimant l'éloignement et abandonne de ce fait les adj. cel et cele, aboutissant au système mod. À partir de cette date, l'emploi des adv. -ci et -là devient plus courant pour exprimer les notions de proximité et d'éloignement que ne pouvaient plus par eux-mêmes exprimer les adj. Pour l'évolution de cist pron. et l'aboutissement au système mod. des pron. dém. v. celui.
STAT. ? Ce (mot grammatical). Fréq. abs. littér. : 306 914. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 343 323, b) 425 878; xxes. : a) 487 629, b) 490 873. Ce (adj.). Fréq. abs. littér. : 514 143. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 718 506, b) 706 957; xxes. : a) 730 048, b) 755 650. Cet. Fréq. abs. littér. : 53 499. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 91 200, b) 71 708; xxes. : a) 67 153, b) 70 894. Cette. Fréq. abs. littér. : 230 997. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 349 403, b) 306 260; xxes. : a) 320 782, b) 327 239. Ces. Fréq. abs. littér. : 171 479. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 293 844, b) 229 320; xxes. : a) 227 830, b) 218 642.
BBG. ? Baarslag (A. F.). Le suj. neutre il, ce, cela. R. des Lang. vivantes. 1964, t. 30, pp. 3-14. ? Cohen 1946, pp. 53-54. ? Dees (A.). Ét. sur l'évolution des dém. en a. fr. et en m. fr. Groningen, 1971, 164 p. ? Gougenheim (G.). Les Pron. dém. celui et ce aux points de vue syntaxique et fonctionnel. B. Soc. Ling. 1965, t. 60, pp. 88-96. ? Goug. Mots t. 2 1966, p. 110. ? Guiraud (P.). L'Assiette du n. ds la Chanson de Roland. Romania. 1967, t. 88, pp. 59-83. ? Melander (J.). Le Tour fr. cet homme je le connais. St. neophilol. 1943/44, t. 16, pp. 195-200. ? Piscolla (V.). L'Evoluzione del dimostrativo neutro ce dalle origini della lingua. Campobasso, 1965, pp. 7-29. ? Price (G.). Quel est le rôle de l'oppos. cist/cil en a. fr.? Romania. 1968, t. 89, pp. 240-253; La Transformation du syst. fr. des dém. Z. rom. Philol. 1969, t. 85, pp. 489-505. ? Yvon (H.). Cil et cist, art. dém. Romania. 1951, t. 72, pp. 145-181.


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

CE. (CET devant un nom commençant par une voyelle ou un h muet, au masculin; CETTE, féminin singulier; CES, pluriel des deux genres.) adj. démonstratif
. Il sert, en quelque sorte, à montrer la personne ou la chose en question. Ce livre est à moi. Je me suis adressé à cet homme. Cette femme est mère de trois enfants. Ces livres sont intéressants. Il arrive souvent que, pour désigner plus fortement la personne ou la chose en question, on fasse suivre le nom de LÀ. C'est dans cette rue-là que j'habite. Il est impossible de sortir par ce temps-là. S'il s'agit de distinguer nettement l'une de l'autre deux personnes ou deux choses, on fait suivre le premier nom de CI et le deuxième de LÀ. C'est dans cette rue-ci que j'habite et non dans cette rue-là. Ce tableau-ci est de facture médiocre, mais ce tableau-là peut être regardé comme un chef-d'œuvre.

Littré

CET adj. démonst.
  • Voy. CE, adj. démonstratif.
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CE2, CET, CETTE, CES, adj. dém.
Étymol. et Hist. ADJ. A. Sert à indiquer la proximité (p. oppos. à cil v. celui, qui indique l'éloignement) 1. valeur dém. a) désigne ce dont on parle : la proximité est ? soit locale 842 cist cas régime second, masc. sing., forme isolée, renforce un adj. poss. (Serments de Strasbourg ds Henry Chrestomathie 1, 4); début xiiies. ce vostre (Aymeri de Narbonne, 243 ds T.-L.), encore au xviiies. : Voltaire cité par Littré, v. aussi Guérin 1892; proximité indiquée par un nom de lieu 2emoitié xes. cest cas régime masc. sing. (Passion, éd. D'A. S. Avalle, 310); ca 1130 cest désigne celui qui parle (Gormont et Isembard, éd. A. Bayot, 654), encore employé dans la lang. class. 1643 (Corneille, Polyeucte, 169); ? soit d'intérêt 1remoitié xes. cest le lecteur est concerné par les paroles de l'auteur (Jonas, 31 ds Altfranzösisches Übungsbuch, éd. W. Foerster et E. Koschwitz, p. 58); ca 1100 ceste cas sujet fém. sing., en rapport avec l'auteur du récit, réflexion de l'auteur (Roland, éd. J. Bédier, 3489); 1165-74 ceste cas régime fém. sing. concerne l'?uvre elle-même (Wace, Chron. ascendante, éd. H. Andresen, 17); ? soit temporelle 842 ist cas régime masc. sing. (Serments de Strasbourg, loc. cit., 1, 2); 1remoitié xes. cist cas régime masc. plur., forme isolée (Jonas, 30, loc. cit., p. 54); d'où les loc. en cest di 2emoitié xes. (Passion, 299); un de ces jors cas régime masc. plur. 1remoitié xiiies. (Aucassin et Nicolette, éd. M. Roques, 2, 32); indique une situation, des circonstances présentes 1remoitié xes. ceste (Jonas, 22, loc. cit., p. 57); b) désigne ce dont on a parlé 2emoitié xes. ces (Passion, 349); c) annonce ce dont on va parler ca 1170 cest (Livre des Rois, éd. E. Curtius, IV, XXII, 15); 2. employé avec cil peut indiquer l'opposition proximité/éloignement ca 1040 cesta cas régime fém. sing. (Alexis, éd. Chr. Storey, 612); 3. employé avec les particules : a) ci indique la proximité 1165-70 cist ... ci cas suj. masc. sing. (Chr. de Troyes, Erec et Enide, éd. M. Roques, 5334), v. aussi cil-ci, celui-ci; b) la indique l'éloignement 1260-1311 ce ... la (Auberon, éd. J. Subrenat, 450); xives. cest ... la indique une insistance (Froiss., Chr., XI, 32 ds Mathews, Cist and cil, Baltimore, 1907, p. 24), la forme démonstrative résidant dans la particule. B. Peut être déterminé 1. par une relative 1remoitié xes. cest (Jonas, 32, loc. cit., p. 58); 2. par de + subst. 2emoitié xiies. ces (Dialogue Gregoire, éd. W. Foerster, p. 56, 22); 3. par un adj. 1249 (J. Sarrazin, Lettre à Nicolas Arrode, XIX, éd. L. Foulet, p. 9, ligne 12); 4. quand il est évident, le déterminant peut être omis 1268-69 (Rutebeuf, Disputaison du croisé et du décroisé, 123-124, éd. E. Faral et J. Bastin, p. 474). C. 1. Ca 1100 peut prendre la valeur de l'article défini cez cas régime masc. et fém. plur. (Roland, 2632); 2. 1670 peut remplacer l'article pour insister davantage (Molière, Bourgeois gentilhomme, II, 4); 3. 1672 sert à marquer l'ironie, le mépris (Id., Femmes savantes, II, 8, 631); 4. 1867 indique la surprise avec le sens « quel » (Meilhac, Halévy, supra ex. 32). PRON. A. Valeur démonstrative 1. indique la proximité spatiale, temporelle ou d'intérêt a) ce dont on parle ca 1040 cestui cas régime masc. sing. « celui-ci » (Alexis, 504), v. aussi Hug., répertorié par les dict., jusqu'à Lar. 20e, qui indiquent que son emploi est limité au style marotique; ca 1160 cest pron. dém. neutre (Eneas, éd. J. Salverda de Grave, 6721); b) ce dont on a parlé ca 1100 cist cas sujet masc. plur. (Roland, 1100); c) ce dont on va parler début xiies. cez (Lois G. le Conquérant, éd. J. E. Matzke, ligne 1); d) employé avec cil peut indiquer une opposition proximité/éloignement ca 1170 cil ... cist (Livre des rois, II, XVIII, 26-27); 2. valeur indéfinie 1160-74 cist ... cist (Wace, Rou, éd. H. Andresen, 801); 3. employé avec les particules a) ca 1220 cestui-ci (Huon de Bordeaux ds Bartsch Chrestomathie 37, 342); b) xves. cestuy la cas sujet masc. sing. (Chansons du XVes., éd. G. Paris, XCIX, 24), ces particules, le plus souvent employées avec cestui et ceste (Mathews, op. cit., pp. 22-25) forment des pron. composés répertoriés par les dict. jusqu'à Lar. 19e, mais qui ne sont plus utilisés que dans le style burlesque (Trév. Suppl. 1752). B. Emploi anaphorique 1. ca 1100 chest + rel. (Alberic de Pisançon, Alexandre ds Bartsch Chrestomathie, 7, 24); 2. ca 1130 cist de (Gormont et Isembard, éd. A. Bayot, 78). Au système du lat. class. comprenant trois démonstratifs hic (désignant l'objet présent ou celui qui concerne le locuteur), iste (l'objet intéressant l'allocuteur), ille (l'objet éloigné) auquel s'ajoutaient is pron. anaphorique ou de renvoi, idem pron. d'identité, ipse pron. adversatif, se trouve substitué vers le vies. un système simplifié (iste, ipse, ille), dû à la disparition de is (en raison de sa brièveté) que remplace hic auquel se substitue à son tour iste (Juvénal, 4, 67 : iste dies « ce jour [aujourd'hui] »), seul le neutre hoc subsistant, v. ce, pron. neutre; ipse qui perd sa valeur de pron. adversatif sert alors de dém. anaphorique en concurrence avec iste et ille (Vään., p. 128). L'a. fr., peut-être sous l'infl. du frq. (Wartb. Évol., p. 66), ne retient de ce système que deux dém. marquant l'opposition entre rapprochement (à la fois du locuteur et de l'allocuteur) : cest (< ecc(e) istum) et éloignement (ce qui concerne la personne non présente, la 3epers.) : cel (< ecc(e) illum, v. celui). À côté de cist (cas suj. sing. masc. cist < eccísti; cas régime sing. masc. et neutre cest < eccístum; cas suj. et cas régime fém. ceste < eccísta; cas régime second masc. cestui < *eccistúi; cas régime second fém. cesti < *ecciste??i), on relève la forme ist (non appuyée sur écce) et la forme icist qui semble provenir de l'adv. i < hic p. ext. anal. à partir de l'adv. ici < híc ecce hi?c (G. Moignet, Gramm. de l'a. fr., Paris, Klincksieck, 1973, p. 43). Les formes fléchies de cist sont susceptibles d'être employées comme adj. et pron.; leur spécialisation à l'emploi adj. semble postérieure au xvies. L'évolution qui mène au système moderne de l'adj. dém. (sing. masc. ce/cet, fém. cette; plur. ces) est complexe. D'apr. A. Dees, Étude sur l'évolution des dém. en a. et m. fr., Groningue, 1971, le point de départ est la rencontre des deux adj. ces, issu de cez (cas régime masc. sing. de cist) et ces issu de cels (cas régime masc. plur. de cil) qui introduit un nouveau type d'adj. dém. ne reposant pas sur la distinction proximité/éloignement, et qui s'étend p. anal. au fém. (d'où le système des adj. dém. : ? masc. sing. cas suj. cist/cil, cas régime cest/cel; plur. cas suj. cist/cil, cas régime ces, ? fém. sing. cas suj., cas régime ceste/cele; plur. cas suj. cas régime ces). L'apparition fin xiies.-début xiiies. en position préconsonantique d'une forme analogique ce entraîne dans la 1remoitié du xives. la disparition des adj. cest et cel dans cette même position. À la suite de la substitution des formes du cas régime à celles du cas suj. à partir du dernier quart du xiiies., cist et cil disparaissent. Enfin, entre le milieu du xives. et la fin du xves., étant donné la fréquence des formes indifférenciées ces et ce, le fr. renonce à la distinction entre adj. exprimant la proximité et adj. exprimant l'éloignement et abandonne de ce fait les adj. cel et cele, aboutissant au système mod. À partir de cette date, l'emploi des adv. -ci et -là devient plus courant pour exprimer les notions de proximité et d'éloignement que ne pouvaient plus par eux-mêmes exprimer les adj. Pour l'évolution de cist pron. et l'aboutissement au système mod. des pron. dém. v. celui.

cet au Scrabble


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Les rimes de « cet »


On recherche une rime en ET .

Les rimes de cet peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

Les rimes en Et

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Mots du jour

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Les citations sur « cet »

  1. Lorsqu'ils chassaient le bison, nos ancêtres y allaient en groupe. C'est ensemble qu'ils pouvaient encadrer l'animal et ensemble qu'ils joignaient leurs efforts pour le capturer. Celui qui avait porté le coup final n'était pas le plus méritant.

    Auteur : Albert Jacquard - Source : Extrait d'une conférence en juillet 2004


  2. Le passé, cette nostalgie du temps, comme le mal du pays est la nostalgie de l'espace.

    Auteur : Jules Amédée Barbey d'Aurevilly - Source : Une vieille maîtresse (1851)


  3. On peut dire tout ce qu'on veut, il est impossible de vivre sans aucun espoir. On en garde toujours un, à son insu, et cet espoir inconscient compense tous les espoirs qu'on a rejetés ou perdus.

    Auteur : Emil Cioran - Source : Cahiers, 1957-1972 (1997)


  4. Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui de l'année dernière!

    Auteur : Alphonse Allais - Source : Sans référence


  5. L'animal a cet avantage sur l'homme qu'il ne peut être sot.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Faits et croyances


  6. Un homme, c'est cette créature avec qui vous voudriez toujours avoir affaire, que vous voudriez trouver partout, quoique vous ne vouliez jamais lui ressembler.

    Auteur : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux - Source : L'Indigent philosophe (1727)


  7. La République une et indivisible, voilà ce qui est sorti de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. C'est de cette République-là que nous sommes républicains.

    Auteur : Charles Péguy - Source : La République


  8. Quiconque veut fonder un état et lui donner des lois doit supposer d'avance les hommes méchants et toujours prêts à déployer ce caractère de méchanceté.

    Auteur : Nicolas Machiavel - Source : Le Prince (1513)


  9. C'est la confrontation avec les autres qui vous permet de dévoiler toutes vos facettes.

    Auteur : Gudmundsdottir Björk, dite Björk - Source : Sans référence


  10. L'homme dont je rêve sera celui qui aime en moi la femme qui ne dépend plus de lui. -Et qu'aimerez-vous en lui? - Cette sorte-là d'amour.

    Auteur : Peter Handke - Source : La femme gauchère


  11. Le temps vole et m'emporte malgré moi, j'ai beau vouloir le retenir, c'est lui qui m'entraîne; et cette pensée me fait grand'peur.

    Auteur : Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné - Source : Lettres (1646-1696), au comte de Bussy, 12 juillet 1691


  12. Surtout j'ai la douleur, cette douleur toujours jeune, active, inspiratrice d'étonnement, de colère, de rythme, de défi, la douleur qui espère la trêve mais qui ne prévoit pas la fin de la vie, heureusement j'ai la douleur.

    Auteur : Sidonie Gabrielle Colette - Source : Le Fanal bleu (1949)


  13. Chaque jour, dans des moments de méditation, je m'efforce de demander à Dieu de m'aider. Je lui dis : Si la confiance des hommes m'impose de telles responsabilités, au niveau desquelles je dois exercer une action, si, dans l'accomplissement de ma lourde tâche, vous pensez que la force et l'influence qui découlent de la confiance de mes frères m'entraineront à commettre des injustices, à piétiner le droit des faibles, alors, mon Dieu, faites en sorte que cette confiance disparaisse, que mes responsabilités disparaissent et que je m'en retourne à Yamoussoukro, mon petit village, à ma petite case.

    Auteur : Félix Houphouët-Boigny - Source : Le sphinx, Félix Houphouët-Boigny, éd. Sesame Edition,, 2006


  14. Dans la culture occidentale, vous parlez tout le temps de liberté. Seulement, pour beaucoup d'entre vous, cette liberté n'est pas la liberté de choisir parmi les multiples possibilités qu'offre l'existence, mais la simple soumission à des passions et des pulsions. Être une personne qui n'agit pas dans le seul but égoïste de satisfaire ses intérêts mais, au contraire, qui est capable de les oublier pour servir la communauté, voilà l'idéal chinois.

    Auteur : Bernard Minier - Source : M, le bord de l'abîme (2019)


  15. Elle est islamophobe, au nom de la liberté, de l'égalité, de la fraternité. Les autres religions ne la dérangent pas. Elle est précise : islamophobe, mais pas raciste. Et quand elle ouvre les portes de cette intolérance-là, elle imagine que c'est au nom du bien du peuple.

    Auteur : Virginie Despentes - Source : Vernon Subutex, Tome 3 (2017)


  16. C'est si beau, le mystère. Si éphémère et si violent de douceur, cet échange silencieux entre deux personnes. L'une qui arrive, l'autre qui attendait.

    Auteur : Barbara Samson - Source : On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans (1994)


  17. Un plan de cinéma est un enchaînement dans une histoire et une suspension de cette histoire.

    Auteur : Jacques Rancière - Source : Philosophie Magazine n° 10, mai 2007.


  18. Ah! si j'étais sûr que jamais personne ne le saura! Cette phrase, combien de consciences l'ont tout bas murmurée!

    Auteur : Charles Dollfus - Source : De la Nature humaine (1868)


  19. Je n'avais jamais explicitement écrit un roman sur la révolution culturelle. J'ai souvent tourné autour, je m'en suis servi en arrière-plan, mais je ne considérais pas cette période comme un personnage ou un sujet en soi. Avec Brothers, j'ai compris qu'il y avait un sens à confronter la révolution culturelle à l'époque contemporaine - des moments historiques parfaitement contradictoires et pourtant indissolublement liés. En quarante ans, nous sommes passés d'une période de répression totalitaire à une période de défoulement anarchique. La violence du défoulement de ces dernières années s'explique par celle de la répression passée.

    Auteur : Yu Hua - Source : Interview Le Monde, Propos recueillis par Nils C. Ahl le 08 mai 2008


  20. Autrui nous est indifférent et l'indifférence n'invite pas à la méchanceté.

    Auteur : Marcel Proust - Source : A la recherche du temps perdu, La Prisonnière (1923)


  21. L'amour est une maladie, et le malade le plus sage, pour cette maladie-là comme pour les autres, est celui qui, n'ayant jamais lu un livre de médecine, ne sait pas ce qu'il a, et qui souffre sans penser, comme une bête.

    Auteur : Paul Bourget - Source : Physiologie de l'amour moderne (1883)


  22. S’il y a une chose que je comprends, c’est le besoin de plus en plus fort, à mesure qu’on avance dans la vie, d’un animal de compagnie. Rien de tel qu’un chien pour nous témoigner chaque fois qu’on lui parle, qu’on le quitte ou qu’on revient, cet amour frétillant, gémissant, sans condition, qui ne ressemble à aucun autre et dont faute de mieux on a tant de mal à se passer.

    Auteur : Claude Sarraute - Source : Encore un instant (2017)


  23. Ah! Madame, faut-il me voir précipité
    De l'espoir glorieux dont je m'étais flatté?
    Et ne puis-je savoir quels crimes on m'impute,
    Pour avoir mérité cette effroyable chute?


    Auteur : Molière - Source : Dom Garcie de Navarre, ou Le prince jaloux (1661), III, 2, Dom sylve


  24. Ma femme et moi avons été heureux vingt-cinq ans. C'est à cet âge-là que nous nous sommes rencontrés.

    Auteur : Sacha Guitry - Source : Sans référence


  25. Pour moi, ce que j'aimais surtout de cet étrange paysage, c'était la terrassante splendeur des pleins midis: une réverbération aussi intense que dans les solitudes africaines.

    Auteur : Louis Bertrand - Source : Le Livre de la Méditerranée (1911)


Les citations sur cet renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot cet en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

Les mots proches de « cet »

CétéracCettui

Les mots débutant par cet  Les mots débutant par ce

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Les synonymes de « cet»

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Fréquence et usage du mot cet dans le temps


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