Citations sur jean racine

Songez-y ; vous avez la faveur des soldats

J'ai couru ; le désordre était dans ses discours

Vous-même vous m'avez avoué mille fois Que Rome le louait [Néron] d'une commune voix

L'ingrat est-il touché de mes empressements ?

Ainsi ce roi.... Qui, dans l'Orient balançant la fortune, Vengeait de tous les rois la querelle commune

Lorsque d'Ochosias le trépas imprévu....

D'où naît dans ses conseils cette confusion ?

Par tes conseils flatteurs tu m'as su ranimer

Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse de vains honneurs....

Les dieux vont s'apaiser : du moins Calchas publie Qu'avec eux, dans une heure, il nous réconcilie

Je n'attendais pas moins de cet amour de gloire Qui partout à vos pas attache la victoire

Songez-y bien, il faut désormais que mon coeur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur

Pensez-vous que ces coeurs, tremblants de leurs défaite, Fatigués d'une longue et pénible retraite....

Contre tous les poisons soigneux de me défendre

Soit que je n'ose encor démentir le pouvoir De ces yeux où j'ai lu si longtemps mon devoir

Que sont devenus vos serments ? Ne vous informez pas ce que je deviendrai

De vous laisser au trône où je serais placée

Soleil, je viens te voir pour la dernière fois

De votre coeur, Abner, je connais l'équité

Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte ; Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux

Je sais en lui des ans respecter l'avantage

Un roi victorieux vous a fait ce loisir

Transportés à la fois de douleur et de rage, Nos bras impatients ont puni son forfait

Dans ses propres États privé de sépulture, Ou couché sans honneur dans une foule obscure

Je veux moins de valeur et plus d'obéissance