Citations sur corneille

Si l'on t'a bien donné Léonce pour mon frère, Les quatre autres peut-être à tes yeux abusés Ont été, comme lui, des Césars supposés

Marcelle, qui vous sert de toute sa puissance

Dieu qui rend le centuple aux bonnes actions

Loin de vous captiver, souffrez qu'elles [les grandeurs] vous cèdent

Dérobons-nous, mon frère, à ces âmes cruelles, Et laissons-les sans nous achever leurs querelles

Pour plaire, il [le poëte] a besoin quelquefois de rehausser l'éclat des belles actions, et d'exténuer l'horreur des funestes

Et de tes desseins à jamais Favoriser l'entrée et bénir la sortie

Quoique vous nommiez folies les travers d'auteur où vous vous êtes laissé emporter

Me ranger à son choix, sans savoir son projet, Deviner sa pensée, obéir par avance, Sont-ce, Lise, envers lui des crimes d'importance ?

Sa main seule départ ses libéralités

Sans l'avoir jamais vu, je connais son courage ; Qu'importe après cela quel en soit le visage ?

Avec des qualités, où votre âme hautaine Trouvera mieux de quoi mériter une reine

Cette vieille amitié faisait votre entretien

Et jure à tous les deux des respects immortels

Avec exactitude il suit toutes ses lois

Mon coeur pâme de joie, et mon âme n'aspire Qu'à vous associer l'un et l'autre à l'empire

Au nom de cette aveugle et prompte obéissance Que j'ai toujours rendue aux lois de la naissance

On entreprend assez, mais aucun n'exécute

L'impétueuse ardeur de ses transports nouveaux à son sang prisonnier ouvre autant de canaux

On demande que, neutre en ces dissensions, Je laisse aller le sort de vos deux nations

S'il m'aime, il doit aimer cette digne arrogance Qui brave ma fortune et remplit ma naissance

Deviens en leur faveur d'un naturel plus doux

Tous deux près de Galba marchaient d'un pas égal

Ce long raisonnement, dans sa délicatesse, à vos tendres respects mêle beaucoup d'adresse

Nos malheurs jusqu'ici vous touchent faiblement ; Vous n'avez point encor de part à nos misères