Citations sur corneille

J'approchais de quinze ans alors qu'empoisonnée Pour avoir contredit mon fatal hyménée, Elle mêla ces mots à ses derniers soupirs

.... Je m'en doutais, seigneur, que ma couronne Vous charmait bien autant du moins que ma personne

J'ai de l'ambition, mais je sais la régler ; Elle peut m'éblouir et non pas m'aveugler

Et faisons en ces lieux Justice à tout le monde, à la face des dieux

Cette porte secrète ici nous favorise

Votre amour est ma vie, et ma vie est à vous

Alidor, à mes yeux, sort de chez Angélique, Comme s'il y gardait encor quelque pratique

Tu fus mon ennemi même avant que de naître

Et j'en sais tel qui croit, dans sa simplicité, Que, pour punir Phocas, Dieu l'a ressuscité [Héraclius]

Un péril où il y va de tout l'État

Peut-être y verras-tu [dans tes actions] malgré ton bon dessein, à chaque occasion mille offenses glissées Contre le grand monarque ou contre le prochain

J'embrasse un bon avis, de quelque part qu'il vienne

La réflexion des lumières sur ce bronze en fait sortir un jour tout extraordinaire

Adieu, je vais traîner une mourante vie

Est-ce votre dessein d'attirer mes blasphèmes, Et qu'ainsi que mes maux mes crimes soient extrêmes ; Qu'à mille impiétés osant me dispenser [me livrer], à votre foudre oisif je donne où se lancer ?

Un courroux implacable, un orgueil endurci

Quoi ! se pourrait-il faire Qu'à l'oeuvre de ses mains Rome devînt contraire ?

Recevoir ambassade en qualité de reine

Et ma raison sur moi gardera tant d'empire, Que....

Mon feu qui t'offensait est demeuré couvert ; Et, si cette beauté malgré moi l'a fait naître, J'ai su, pour ton respect, l'empêcher de paraître

Écouter ton amour, obéir à sa voix, C'était m'en rendre indigne et diffamer ton choix

Son coeur suivra le sceptre, en quelque main qu'il brille

Rome n'attache point le grade à la noblesse

Tandis que de leur rang l'inutile fierté S'applaudit d'une vaine et fausse égalité

Qu'il te souvienne De garder ta parole, et je tiendrai la mienne