Citations sur corneille

Un grand prince vous laisse un grand nom à remplir

Ne considérez point cette grandeur suprême ; Traitez-moi comme ami, non comme souverain

Ainsi Dieu conforta cette âme désolée

On croit ses vers glacés par la froideur du sang

Seigneur, le récit même en paraît effroyable

Agissez avec feinte, Sire, et ne lui montrez que respect et que crainte

Et vos discours pour elle ont de si grands attraits

Nous avons pour partir un vaisseau sur la rive

Va, je ne confonds point ses vertus et ton crime

Phorbas, envisagez ce prince en ma présence

Et je puis dire enfin que jamais potentat N'eut à délibérer d'un si grand coup d'État

C'en est assez, Félix, reprenez ce courroux, Et sur cet insolent vengez vos dieux et vous

L'exil des Tarquins même ensanglanta nos terres ; Et nos premiers consuls nous ont coûté des guerres

Le Dieu de Mahomet protecteur de nos armes

Aucun n'est digne ici de ces grâces divines, Qui parmi tant de maux et parmi tant d'épines Versent du haut du ciel la consolation

Souffre un peu de relâche à mes esprits troublés, Et ne m'accable point par des maux redoublés

Moi qui depuis dix ans ai gagné sept batailles, N'ai-je acquis tant de nom que pour prendre la loi De qui n'a commandé que sous Procope ou moi ?

Comme le seul espoir où mon bonheur se fonde

Vous deviendrez cher à mes yeux, Et j'espère de vous le même

Un tumulte, dit-on, s'élève dans la place

Qu'un long âge apprête aux hommes généreux Au bout de leur carrière un destin malheureux !

Que tu pénètres mal le fond de mon courage !

Que si j'étais à moi, je voudrais être à vous

Quoi ! madame, faut-il que mon peu de puissance Empêche les devoirs de ma reconnaissance ?

Mais puisque par sa perte à jamais sans seconde