Citations sur corneille

Trois sceptres conquis Montrent à quelle école il en a tant appris

L'exemple de ma mort les fortifiera mieux

Ceins d'un cuir de brebis ton corps, pour couverture Prends un rude poil de chameau, La langouste et le miel pour toute nourriture, Et pour tout breuvage un peu d'eau

J'ai traduit de Lucain tout ce que j'y ai trouvé de propre à mon sujet, et, comme je n'ai point fait de scrupule d'enrichir notre langue du pillage que j'ai pu faire chez lui...

L'amant si fortement s'unit à ce qu'il aime Qu'il en fait dans son coeur une part de lui-même

Madame, vous voyez avec quels sentiments Je mets ce grand obstacle à vos contentements

Lâche, tu viens ici braver encor des femmes, Vanter insolemment tes détestables flammes

Percé, jusques au fond du coeur, D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle

Aux dépens de mon sang satisfaites Chimène, Je n'y résiste point, je consens à ma peine

Tel Sophocle à cent ans charmait encore Athènes, Tel bouillonnait encor son vieux sang dans ses veines

Parlez ; notre amitié par ce doute est blessée

Quoiqu'un peuple l'adore, et qu'un roi le caresse

Quoi ! mon père trahi, les éléments forcés.... Lui font-ils présumer mon audace épuisée ?

Vous pardonnerez donc ces chaleurs indiscrètes

Ce grand éclat qu'elle laisse faire à son amour

La reine, à ce malheur si peu prémédité, Semble le recevoir avec stupidité

Un acteur occupant une fois le théâtre, aucun n'y doit entrer qui n'ait sujet de parler à lui

Jamais on n'a vu tyran plus achevé

Au sortir de Pharsale, un si grand capitaine Saurait mal son métier s'il laissait prendre haleine, Et s'il donnait loisir à des coeurs si hardis De relever du coup dont ils sont étourdis

C'est la paix qui chez vous me donne un libre accès

Il semblait nous parler de son proche hyménée

À ne rien déguiser, Seigneur, ceux de sa suite en ont su mal user

C'est gloire de passer pour un coeur abattu Quand la brutalité fait la haute vertu

Quelque sévérité que sur eux on déploie

Vu que la fuite en est la fin la plus heureuse [d'un duel], Et qu'il faut que, l'un mort, l'autre tire pays