Citations sur corneille

Qui se fit votre appui

Va dedans les enfers plaindre ton Curiace

Disposez de mon sang, les dieux vous en font maître

Quoiqu'un peuple l'adore, et qu'un roi le caresse

Et j'en bannis par là ces rois et leurs agents

Et l'air de son visage a quelque mignardise Qui ne tire pas mal à celle de Dorise

Mais, après les efforts de cette déférence, Si tu gardes encor la même violence, Peut-être saurons-nous apaiser autrement Les obstinations de ton emportement

C'est [la patience à souffrir un malheur] l'effet vertueux de votre expérience

Le mérite a toujours des charmes éclatants

Notre malheur est grand, il est au plus haut point

Ah ! regret qui me tue De n'avoir pas aimé la vertu toute nue !

Qui se venge à demi court lui-même à sa peine ; Il faut ou condamner ou couronner sa haine

Le peuple qui vous voit, la cour qui vous contemple, Vous désobéiraient sur votre propre exemple

Seigneur, voyez ces yeux Déjà tout égarés, troubles et furieux.... Cette gorge qui s'enfle

Puis-je ne pas vous plaindre en cet aveuglement ?

Une douleur si sage et si respectueuse Ou n'est guère sensible ou guère impétueuse

Selon l'objet divers le goût est différent

À peine eus-je loisir de lui dire un adieu

Vous faut-il étonner de ce que je l'ignore ?

Ou, s'il me faut languir prisonnière en ces lieux

La faveur que pour lui je vous avais offerte, Au lieu de le sauver, précipite sa perte

Cet esprit simple, uni, stable, pur, pacifique, En mille soins divers n'est jamais dissipé

Et Sévère aussitôt courant à la vengeance M'irait calomnier de quelque intelligence....

On les [les taureaux qui lançaient le feu] a vus au joug, et le champ labouré

Ce n'est pas pour sortir de votre obéissance