Citations sur corneille

D'un louable désir mon coeur sollicité

Après tant de hauts fait il m'est bien doux, seigneur, De voir sous les lauriers qui vous couvrent la tête Un si grand conquérant être encor ma conquête

Comme j'ai fait céder mon amour au devoir

Il demeure à ces mots sans parole, sans force

Jamais la liberté ne cesse d'être aimable, Et c'est toujours pour Rome un bien inestimable

Et ce n'est pas un dieu comme vos dieux frivoles, Insensibles et sourds, impuissants, mutilés

Rodrigue dans mon coeur combat encor mon père, Il l'attaque, il le presse, il cède, il se défend, Tantôt fort, tantôt faible et tantôt triomphant

Resté seul contre tous ; mais en cette aventure Tous trois étaient blessés, et lui seul sans blessure

Le cinquième acte est trop sérieux pour une pièce si enjouée

Et nous verrons ainsi qui fait mieux un brave homme, Des leçons d'Annibal ou de celles de Rome

Vous avez habitude avec ce cavalier

Ce malheur semble moindre, et moins rudes ses coups, Voyant que tout l'honneur en retombe sur nous

Si j'ai bien entendu tantôt la politique, Son salut [de Rome] désormais dépend d'un souverain Qui, pour tout conserver, tienne tout en sa main

Jusques à ce grand coup un honteux esclavage D'une seule maison nous faisait l'héritage

Les gens de Cornélie, entre qui les Romains Ont déjà reconnu des frères, des germains

Donnons ordre au présent ; et, quant à l'avenir, Suivant l'occasion nous saurons y fournir

Sous l'habit de Didyme elle-même est sortie

Le chef, au lieu de fleurs, couronné de lauriers

.... pour châtiment de sa témérité Il lui faudrait du front tirer le diadème

Ce délai de nos maux rendra leurs coups plus rudes

De quelque main que parte cette comédie, il est constant qu'elle est très ingénieuse, et je n'ai rien vu dans cette langue [espagnole] qui m'ait satisfait davantage ; j'ai tâché de la réduire à notre usage et dans nos règles

Et tu sais que depuis, à chaque occasion, Je suis tombé pour toi dans la profusion

Vous-même, amour à part, je vous en fais arbitre

D'un bien qu'ils ont sauvé je leur dois quelque part

La main qui vous opprime et que vous soutenez, Les accoutume au joug que vous leur destinez