Citations sur corneille

Sans l'avoir jamais vu, je connais son courage ; Qu'importe après cela quel en soit le visage ?

Quoi ! voilà donc enfin de quoi vous vous flattez !

Et ce grand nom de Cid que tu viens de gagner

Avoir pour deux méchants une âme si crédule

Leurs yeux [des dragons] sont tout de flamme, et leur brûlante haleine D'un long embrasement couvre toute la plaine

Mais cette indifférence est une aversion, Lorsque je la compare avec ma passion

C'est un grand charme D'être insusceptible d'alarme

Nos sens sont des trompeurs dont les fausses images à notre entendement n'offrent rien d'assuré, Et ne lui font rien voir qu'à travers cent nuages Qui jettent mille ombrages Dans l'oeil mal éclairé

Cet amour épuré que Tite seul lui donne

Cet hymen différé ne rompt point une loi, Qui, sans marquer de temps, lui destine ta foi

Mais voyez que sa mort mettra ce peuple en rage

Qui vous a contre moi sa fourbe découverte ?

Ah ! rien de votre part ne saurait me choquer

Non, non, il voit le jour, Et te conserve encore un immuable amour

Son sang à gros bouillons sur cette couche verte [lit de gazon]....

Ce qu'a fait le sénat montre ce qu'il faut faire

Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est baigné, De combien ont rougi les champs de Macédoine, Combien en a versé la défaite d'Antoine, Combien celle de Sexte, et revois tout d'un temps Pérouse au sien noyée et tous ses habitants

Et dans ce même jour, Rome en votre présence Avec chaleur pour lui presse mon alliance

Il n'y a donc rien qui répugne à leur donner une reine

Et nous verrons après, par d'autres sacrifices, Si les dieux voudront être à nos voeux plus propices

Et quand je me demande un titre légitime D'où prendre quelque gloire et chercher quelque estime, Je vois pour tout appui de mes plus hauts essors Le néant que je suis et le rien d'où je sors

Il n'est rien qui ne cède à l'ardeur de régner ; Et, depuis qu'une fois elle nous inquiète, La nature est aveugle et la vertu muette

Ces feintes ont pour moi des gênes trop cruelles

Si pourtant quelque grâce est due à mon indice

La reine, à la gêner prenant mille délices....