Citations sur boileau

D'où vient qu'elle a l'oeil trouble et le teint si terni ?

Ou si.... tu [toi, Équivoque] veux gagner ta cause, Porte-la dans Trévoux, à ce beau tribunal Où de nouveaux Midas un sénat monacal [les jésuites], Tous les mois, appuyé de ta soeur l'Ignorance, Pour juger Apollon tient, dit-on, sa séance

Prêts à les repousser, les plus hardis mollissent

Thespis fut le premier qui, barbouillé de lie....

Telle qu'une bergère aux plus beaux jours de fête De superbes rubis ne charge point sa tête

Le bel honneur pour vous en voyant vos ouvrages Occuper le loisir des laquais et des pages

Ces mots [contre la corruption de Rome] ont dans sa bouche [de Juvénal] une emphase admirable

Le monde, à mon avis, est comme un grand théâtre, Où chacun en public, l'un par l'autre abusé, Souvent à ce qu'il est joue un rôle opposé

Peindre Bellone en feu tonnant de toutes parts

Je ferais comme un autre, et, sans chercher si loin, J'aurois toujours des mots pour les coudre au besoin

C'est un vice [la jalousie] qui suit la médiocrité

Sans tous ces ornements [de la Fable] le vers tombe en langueur.... ; Le poëte n'est plus qu'un orateur timide, Qu'un froid historien d'une fable insipide

Mais pour quelques vertus si pures, si sincères, Combien y trouve-t-on d'impudentes faussaires !

Il [le roi] marche vers Tholus, et tes flots [les flots du Rhin] en courroux Au prix de sa fureur sont tranquilles et doux

Au travers des ombres de la nuit, Le timide escadron se dissipe et s'enfuit

Illustre porte-croix, par qui notre bannière N'a jamais, en marchant, fait un pas en arrière

À peine ai-je senti cette liqueur traîtresse, Que de ces vins mêlés j'ai reconnu l'adresse

À peine ai-je senti cette liqueur traîtresse, Que de ces vins mêlés j'ai reconnu l'adresse

Son esprit ne saurait jamais rien produire que des avortons aveugles et imparfaits

Dont l'huile de fort loin saisissait l'odorat, Et nageait dans des flots de vinaigre rosat

La fourmi, tous les ans traversant les guérets, Grossit ses magasins des trésors de Cérès

Le vendangeur ravi de ployer sous le faix

Cependant, à l'entendre, il chérit la critique, Vous avez sur ses vers un pouvoir despotique ; Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter N'est rien qu'un piége adroit pour vous les réciter

Chercher jusqu'au Japon la porcelaine et l'ambre

De là vient que Paris voit chez lui [le libraire] de tous temps Les auteurs à grands flots déborder tous les ans