Citations sur boileau

Il faut que le coeur seul parle dans l'élégie

Et mis sur la sellette aux pieds de la critique, Je vois bien tout de bon qu'il faut que je m'explique

On dit que ton front jaune et ton teint sans couleur Perdit en ce moment son antique pâleur, Et que ton corps goutteux, plein d'une ardeur guerrière, Pour sauter au plancher fit deux pas en arrière

Il en revint couvert de honte et de risée

Tel écrit récité se soutint à l'oreille, Qui, dans l'impression au grand jour se montrant, Ne soutient pas des yeux le regard pénétrant

Ou quelque longue pluie, inondant vos vallons, A-, t-elle fait couler vos vins et vos melons ?

...Ce marquis... qui sans cesse au jeu... Voit la vie ou la mort sortir de son cornet

Marchez, courez, volez où l'honneur vous appelle

La ballade, asservie à ses vieilles maximes, Souvent doit tout son lustre au caprice des rimes

Mais la postérité d'Alfane et de Bayard, Quand ce n'est qu'une rosse, est vendue au hasard

Cependant, à l'entendre, il chérit la critique, Vous avez sur ses vers un pouvoir despotique ; Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter N'est rien qu'un piége adroit pour vous les réciter

Depuis combien de temps êtes-vous dans nos murs ? Du fleuve ainsi dompté [le Rhin] la déroute éclatante à Wurts jusqu'en son camp va porter l'épouvante ; Wurts, l'espoir du pays et l'appui de ses murs

Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux

Un pécheur ému d'une humble repentance

.... D'acteurs mal ornés chargeant un tombereau

[Elle] Hante les hôpitaux, visite les prisons

Que dit-il, quand il voit, avec la mort en trousse, Courir chez un malade un assassin en housse [un médecin] ?

Et Mignot aujourd'hui s'est voulu surpasser

Je vous ai vu cent fois sous sa main bénissante Courber servilement une épaule tremblante

Que j'allais à tes yeux étaler de merveilles !

Le mérite en repos s'endort dans la paresse ; Mais par les envieux un génie excité Au comble de son art est mille fois monté

Heureux si ses discours craints du chaste lecteur, Ne se sentaient des lieux où fréquentait l'auteur, Et si du son hardi de ses rimes cyniques, Il n'alarmait souvent les oreilles pudiques

L'ouvrage le plus plat a, chez les courtisans, De tout temps rencontré de zélés partisans

Le seul cour roux d'Achille avec art ménagé Remplit abondamment une Iliade entière

Les murs en sont émus, les voûtes en mugissent