Citations sur boileau

Voilà l'homme en effet : il va du blanc au noir, Il condamne au matin ses sentiments du soir

Eh ! que serait-ce donc si le démon du jeu, Versant dans son esprit sa ruineuse rage....

Si.... Tu t'allais engager à polir un écrit.... Qui sût même aux discours de la rusticité Donner de l'élégance et de la dignité

Et tous ces vieux recueils de satires naïves, Des malices du sexe immortelles archives

Un vieil infortiat.... Où pendait à trois clous un reste de fermoir

Ma muse, en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte

Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire

Sur ses pas au barreau la troupe s'achemine, Et bientôt, dans le temple, entend, non sans frémir, De l'antre redouté les soupiraux gémir

Et jusqu'à je vous hais, tout s'y dit tendrement [dans les pièces de Quinault]

Ses souliers grimaçants vingt fois rapetassés

....Souffrez qu'enfin la raison vous éclaire

La tragédie en pleurs D'Oreste parricide exprima les douleurs

Mais pourtant on a vu le vin et le hasard Inspirer quelquefois une muse grossière, Et fournir sans génie un couplet à Linière

Et son corps, ramassé dans sa courte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur

Mais quoi que notre siècle à sa gloire [du Tasse] publie

Combien le sel au roi peut fournir tous les ans

Notre style languit dans un remerciement

Et que ton corps goutteux, plein d'une ardeur guerrière, Pour sauter au plancher fit deux pas en arrière

S'il fallait, sans amis, briguant une audience, D'un magistrat glacé soutenir la présence....

Le nouveau Cicéron tremblant, décoloré, Cherche en vain son discours sur sa langue égaré ; ....Il hésite, il bégaie...

Dans peu tu te maries

J'estime autant Patru même dans l'indigence Qu'un commis engraissé des malheurs de la France

Est-ce donc là médire ou parler franchement ?

Son livre, aimé du ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs

L'ardeur de s'enrichir chassa la bonne foi