Citations sur boileau

Hormis toi, tout chez toi rencontre un doux accueil

Donnons à ce grand oeuvre une heure d'abstinence

Du plus habile chantre un bouc était le prix

Pour moi qu'en santé même un autre monde étonne

Mais pour bien exprimer ses caprices heureux [de l'amour], C'est peu d'être poëte, il faut être amoureux

Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu

Si, moins ami du peuple, en ses doctes peintures, Il [Molière] n'eût point fait souvent grimacer ses figures

La famille en pâlit et vit en frémissant Dans la poudre du greffe un poëte naissant

[Elle] Va pour les malheureux quêter dans les maisons

Que me sert, en effet, qu'un admirateur fade Vante mon embonpoint, si je me sens malade ?

Six vers artistement rangés

D'un carrosse en tournant il accroche une roue

Vous les verrez bientôt, féconds en impostures, Amasser contre vous des volumes d'injures

Je ne prétends pas dans une traduction si littérale avoir fait sentir toute la force de l'original, dont la beauté consiste principalement dans le nombre, l'arrangement et la magnificence des paroles

D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable

C'est là ce qui fait peur aux esprits de ce temps, Qui, tout blancs au dehors, sont tout noirs au dedans

Lamoignon, nous irons, libres d'inquiétude, Discourir des vertus dont tu fais ton étude

S'il fallait, sans amis, briguant une audience, D'un magistrat glacé soutenir la présence

La force tenait lieu de droit et d'équité.... Mais du discours enfin l'harmonieuse adresse De ces sauvages moeurs adoucit la rudesse

Mais pourtant on a vu le vin et le hasard Inspirer quelquefois une muse grossière

Tout son mérite [de Corneille], à l'heure qu'il est, ayant été mis par le temps comme dans un creuset, se réduit à huit ou neuf pièces de théâtre qu'on admire

Ce n'était pas jadis sur ce ton ridicule Qu'amour dictait les vers que soupirait Tibulle

J'irais, par ma constance aux affronts endurci, Me mettre au rang des saints qu'a célébrés Bussi

Composa tous ces mots de cimier et d'écart, De pal, de contre-pal, de lambel et de fasce

Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire