Citations sur boileau

Chacun bénit tout haut l'arbitre des humains, Qui remet leur bon droit en de si bonnes mains

Mais Evrard, en passant coudoyé par Boirude, Ne sait point contenir son aigre inquiétude

Mais sans chercher au fond si notre esprit déçu Sait rien de ce qu'il sait, s'il a jamais rien su

De ces femmes pourtant l'hypocrite noirceur Au moins pour un mari garde quelque douceur

L'or même à la laideur donne un teint de beauté

Voulez-vous faire aimer vos riches fictions, Qu'en savantes leçons votre muse fertile Partout joigne au plaisant le solide et l'utile

Et quel fâcheux démon, durant des nuits entières, Rassemble ici les chats de toutes les gouttières ?

Ce jugement et cette approbation uniforme de tant d'esprits, si discordants d'ailleurs....

Qu'un million comptant par ses fourbes acquis

Un laquais effronté m'apporte un rouge bord

Qui vous a pu souffler une si folle audace ?

Allez, vils combattants, inutiles soldats, Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras

Là parmi les douceurs d'un tranquille silence

L'autre broie en riant le coloris des moines

Il vaut mieux s'occuper à jouer qu'à médire

Si, tout sorti qu'il est d'une source divine, Son coeur [du noble] dément en lui sa superbe origine

Ou quelque longue pluie, inondant vos vallons, A-, t-elle fait couler vos vins et vos melons ?

Illustre porte-croix, par qui notre bannière N'a jamais, en marchant, fait un pas en arrière

Et de leur vain projet les chanoines punis S'en retournent chez eux éperdus et bénis

Un pécheur ému d'une humble repentance

Et, toujours bien mangeant, mourir par métaphore

Passer tranquillement, sans souci, sans affaire, La nuit à bien dormir, et le jour à rien faire

Laissant de Galien la science suspecte

....La postérité d'Alfane et de Bayard, Quand ce n'est qu'une rosse, est vendue au hasard

Il [le riche] peut, dans son jardin tout peuplé d'arbres verts, Recéler le printemps au milieu des hivers