Citation milieu encore
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Une Sélection de 20 citations et proverbes sur le thème milieu encore.
20 citations
Il n'a jamais bien su s'exprimer, encore moins parler de ses émotions. Il aurait l'impression de se mettre à poil au milieu de la grande place, un jour de marché. Très peu pour lui. Il préfère garder tout au fond, bien enfoui, c'est plus simple.
L'amour est semblable à l'année, sa plus belle saison est son printemps. Tout n'est encore que promesses et que fleurs, il est vrai; mais ces impalpables parfums suffisent à vous nourrir plus délicieusement que les fruits les plus savoureux, et même au milieu des riches moissons de l'été, au sein des abondantes récoltes de l'automne, la pensée se reporte toujours avec un bonheur mêlé de regret, sur ces limpides matinées d'avril, où l'oiseau chantait moins doucement sur les feuilles que notre amour dans notre coeur.
Et ce chaume croulant, au milieu des belles tuiles vernies, c'est encore un autre mendiant, un autre homme libre.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Je pense qu’il est extrêmement difficile de se défaire d’une telle emprise, dix, vingt ou trente ans plus tard. Toute l’ambiguïté de se sentir complice de cet amour qu’on a forcément ressenti, de cette attirance qu’on a soi-même suscitée, nous lie les mains plus encore que les quelques adeptes qui restent à G. dans le milieu littéraire.
Blanche étincelle au creux de mes nuits. Blanche étincelle dans mon sommeil. Le plus souvent, au milieu d'un rêve, elle apparaît. Quelque fois, cela me réveille et les yeux encore fermés, je la regarde s'évanouir. C'est ainsi, ce matin, avant l'aube.
J'appartenais au monde de ces enfants qui regardent la télévision le matin au réveil, jouent au football toute la journée dans les rues peu fréquentées, au milieu de la route, dans les pâtures qui s'étendent derrière leur maison ou en bas des blocs, qui regardent la télévision, encore, l'après-midi, le soir pendant des heures, la regardent entre six et huit heures par jour.
C'est peut-être cela vieillir, quand le soleil et la pluie ont effacé les uns après les autres les contours et changé les images en une ombre pelucheuse. Même si tout ce flou et ce vague laissent encore des traces, fragments, toujours plus rares de ce qui constituait le tout : le regard chaleureux d'un visage oublié, un parfum, une musique dont la mélodie échappe, une chambre, alors que le souvenir de la maison ou son emplacement nous fuit, une prairie le long d'une route au milieu du néant.
Pour les femmes, la vie c'étaient des actes et bien peu de mots. On leur avait appris que les mots représentaient la désinvolture de l'esprit s'ils n'étaient rattachés à des gestes concrets, comme égrener un épi de maïs, pétrir une pâte, fendre une bûche par le milieu, construire un feu. Les mots, quand ils sortaient, leur semblaient boursoufles de raison, jamais de légèreté et encore moins de folie.
Il existe en France des discriminations, des injustices. On peut ajouter que la destruction de l’école constitue la plus immense des injustices puisqu’elle pénalise en premier lieu ceux dont elle était le seul bien, les enfants de milieu défavorisé, et parmi eux, plus encore, ceux dont les parents ne parlent pas le français.
Tous les inquisiteurs du monde brûlent vainement les livres : quand ces livres ont consigné quelque chose de valable, on entend encore leur rire silencieux au milieu des flammes, parce qu'un vrai livre renvoie toujours ailleurs, hors de lui-même.
Et je me dis encore parfois que la meilleure façon de vivre serait d'être moine franciscain au milieu d'un harem de femmes de quarante ans.
Même au milieu d'un chagrin encore vif, le désir physique renaît.
- Et je me dis encore parfois que la meilleure façon de vivre serait d'être moine franciscain au milieu d'un harem de femmes de quarante ans.
L'on est pris dans la stupeur des soirées d'enfance, comme dans de la glu ; et l'on se noie au milieu du brouillard, après quelque repas, en face d'une assiette décorée de houx, étrangement vide, où traînent encore des plaques de potage. Puis viendra le temps des berceaux, et l'on meurt étouffé dans les langes, suffoquant de petitesse et de rage.
Le centre de gravité, la clé de voûte, le milieu de l'empire, le pivot du problème, le point G, le coeur de la pastèque. Alger est tout cela et plus encore.
« Certains parlent d'un « bidonville », d'autres d'un « camp », d'autres encore de « la lande », mais c'est bien d'une jungle qu'il s'agit. Un lieu de misère, de danger, d'abandon et de drames où survivent et s'entassent dans la promiscuité la plus totale plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants. Un lieu de colère aussi. Celle d'un mouvement raciste local de plus en plus activiste. Celle des commerçants et des entreprises qui attribuent à la présence étrangère une baisse de leur chiffre d'affaires. Celle des bénévoles de la ville et des associations qui ne supportent plus de voir au milieu des ordures et des rats ceux auprès desquels ils s'engagent quotidiennement. Et enfin, la colère des migrants eux-mêmes qui, se retrouvent par une force armée à 30 km de l'Angleterre, cet eldorado fantasmé qui leur a donné le courage de tout endurer.
L'on est pris dans la stupeur des soirées d'enfance, comme dans de la glu ; et l'on se noie au milieu du brouillard, après quelque repas, en face d'une assiette décorée de houx, étrangement vide, où traînent encore des plaques de potage. Puis viendra le temps des berceaux, et l'on meurt étouffé dans les langes, suffoquant de petitesse et de rage.

Barbara Constantine
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Ernest Legouvé
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Georges Bernanos
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Alfred de Vigny
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Vanessa Springora
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Lucien Suel
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Édouard Louis
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Abdulrazak Gurnah
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Franck Bouysse
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Natacha Polony
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Bohumil Hrabal
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Marcel Proust
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Stephen Vizinczey
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J. M. G. Le Clézio
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Chawki Amari
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Marie-Françoise Colombani
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J. M. G. Le Clézio
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