Citation d eau dans la
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Une Sélection de 300 citations et proverbes sur le thème d eau dans la.
300 citations
On sait que l’embryon humain passe dans le sein de la mère par toutes les phases de l’évolution du règne animal. L’homme, à sa naissance, reçoit du monde extérieur les mêmes impressions qu’un petit chien. Son enfance résume les étapes de l’histoire humaine : à deux ans, il a les sens et l’intelligence d’un Papou ; à quatre ans, d’un ancien Germain. À six ans, il voit le monde par les yeux de Socrate, à huit ans par ceux de Voltaire. C’est à huit ans qu’il prend conscience du violet, la couleur que le XVIIIè siècle a découverte. Car avant cette date les violettes étaient bleues et la pourpre rouge. Et nos physiciens montrent aujourd’hui dans le spectre solaire des couleurs qui ont déjà un nom, mais dont la connaissance est réservée aux générations à venir. Le petit enfant et le Papou tue ses ennemis et les mange : il n’est pas un criminel. Mais un homme moderne qui tue son voisin et le mange ne peut être qu’un criminel ou un dégénéré. Le Papou tatoue sa peau, sa pirogue, sa pagaie, tout ce qui lui tombe sous la main. Il n’est pas un criminel.
On trouve toujours les autres plus brillants que soi. Comme dit Raymond Queneau dans son journal de guerre, «je suis un pauvre homme». Pour autant, nous possédons tous une part amendable, sauvable qui aspire à la hauteur, à être Mozart.
Mais ce qui lui plaisait le plus dans cette île, c'était le soir, lorsque le chevrier, avec son maigre troupeau, s'avançait vers les femmes,debout devant leur maison, et trayait dans une jatte le lait qu'elles avaient demandé ; lorsque, dans la lumière doucement déclinante, montaient tous les parfums de la terre et que, se mêlant aux senteurs de varech, la fumée des feux et des cuisines flottaient dans l'air. Sur les bateaux, à l'ancre; on préparait le dîner et, sur la place déserte, le vieillard unijambiste clopinait en martelant le pavé de sa jambe de bois. Le phare s'allumait, fantôme errant dans la pénombre, tandis que les façades bariolées des maisons autour de la place pâlissaient imperceptiblement et que la mer enflait sa voix...
Pour le seul printemps nous devenons pareils à l'oiseau sous l'auvent de tuile, pareils au cerf lorsqu'une certaine nuit il respire, dans la forêt d'hiver, l'inopiné brouillard que tiédit l'approche du temps nouveau.
Phèdre : Oui, prince, je languis, je brûle pour Thésée :
Je l’aime, non point tel que l’ont vu les enfers,
Volage adorateur de mille objets divers,
Qui va du dieu des morts déshonorer la couche ;
Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche,
Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi,
Tel qu’on dépeint nos dieux, ou tel que je vous vois.
Il avait votre port, vos yeux, votre langage ;
Cette noble pudeur colorait son visage,
Lorsque de notre Crète il traversa les flots,
Digne sujet des vœux des filles de Minos.
Que faisiez-vous alors ? pourquoi, sans Hippolyte,
Des héros de la Grèce assembla-t-il l’élite ?
Pourquoi, trop jeune encor, ne pûtes-vous alors
Entrer dans le vaisseau qui le mit sur nos bords ?
Par vous aurait péri le monstre de la Crète,
Malgré tous les détours de sa vaste retraite :
Pour en développer l’embarras incertain,
Ma sœur du fil fatal eût armé votre main.
Mais non : dans ce dessein je l’aurais devancée ;
L’amour m’en eût d’abord inspiré la pensée.
C’est moi, prince, c’est moi, dont l’utile secours
Vous eût du labyrinthe enseigné les détours.
Que de soins m’eût coûtés cette tête charmante !
Un fil n’eût point assez rassuré votre amante :
Compagne du péril qu’il vous fallait chercher,
Moi-même devant vous j’aurais voulu marcher ;
Et Phèdre au labyrinthe avec vous descendue
Se serait avec vous retrouvée ou perdue.La foule, dans les rues, dans le métro, une énorme foule de gens seuls qui envoient des messages au hasard d'un réseau social comme autant de bouteilles à la mer
Voilà le train de la vie; l'un court à travers les ronces sans se piquer; l'autre a beau regarder où il met le pied, il trouve des ronces dans le plus beau chemin, et arrive au gîte écorché tout vif.
Né pour mourir avant l'heure, domestique, salarié précaire, homme des petits boulots dégueulasses, balayeur, enchaîné, homme de fond de cale, privé de sa liberté, c'est moi la victime coloniale. Toute personne passant aujourd'hui les concours de la fonction publique peut avoir ma peau demain… dans la plus complète impunité
De la baleine à la sardine et du poisson rouge à l'anchois dans le fond de l'eau chacun dîne d'un plus petit que soi...
A l’abattage, les ouvriers étaient le plus souvent couverts de sang et celui-ci, sous l’effet du froid, se figeait sur eux. Pour peu que l’un d’eux s’adossât à un pilier, il y restait collé ; s’il touchait la lame de son couteau, il y laissait des lambeaux de peau. Les hommes s’enveloppaient les pieds dans des journaux et de vieux sacs, qui s’imbibaient de sang et se solidifiaient en glace ; puis une nouvelle couche s’ajoutait à la précédente, si bien qu’à la fin de la journée ils marchaient sur des blocs de la taille d’une patte d’éléphant.
J'irais chercher dans la forêt de Maidières, le «jolibois», cet arbrisseau qui fleurit déjà quand les noisetiers n'ont pas de chatons et que les hêtres n'ont pas encore de bourgeons, tout rouge avec des fleurs petites.
Le temps libre que je cultive hors de l'écriture m'est précieux : quand je ne fais rien, je sais que mon cerveau scanne le moindre détail avec attention. Disposer de temps permet d'être attentif, de réfléchir aux choses essentielles de la vie, et le temps à perdre dans ces cas-là nous enrichit de manière considérable. Ne rien faire, c'est réparer, gagner une autonomie intellectuelle, manuelle, etc. C'est une forme d'indépendance de l'usage du monde, une arme fatale, qui change le rapport aux autres.
Ce jour-là, j'ai compris que les anciens, il suffit de les toucher, de leur prendre la main pour qu'ils racontent. Comme quand on creuse un trou dans le sable sec au bord de la mer, l'eau remonte systématiquement sous les doigts.
Aux yeux de la nature rien n'est beau, rien n'est laid, tout est dans l'ordre.
Coiffer quelqu'un au poteau : Pour les apprentis coiffeurs qui ne possèdent pas suffisamment de moyens pour s'offrir un salon digne de ce nom, ils aménagent des espaces dans la rue pour recevoir leurs clients qu'ils coiffent au pied de poteaux, roses en l'occurrence, car c'est là qu'on les découvre plus facilement.
Je sais que si je parle, si j'essaye de dire quelque chose, ce sont les larmes qui vont sortir. Et avec elles, ce chagrin immense qui dort en moi et que je ne sais pas arrêter quand il se réveille. Comme les vagues dans lesquelles Baptiste m'emmène et qui me tirent sous l'eau, m'écrasent et m'aspirent à nouveau au moment même où je crois qu'elles me délivrent. Puis me recrachent à demi asphyxié sur la rive, un peu moins vivant.
Le plus beau don que l'on puisse nous faire dans cette vie ténébreuse est celui de la clarté - quand bien même cette clarté nous tue.
Il n'aime pas la musique. Il trouve que ça gêne. Que c'est une servitude. Parce que quand on en écoute, on est obligé d'entendre le morceau sans l'interrompre alors que quand on lit un livre, on peut le lire dans le désordre, sauter des pages, que la liberté est totale. Il aime cette liberté et ne supporte pas d'en être privé.
Le souvenir... Le souvenir de ceux que nous avons aimés et qui ne sont plus parmi nous, le souvenir de la beauté que nous a léguée le passé, le souvenir de tous ceux qui nous ont permis d’être ce que nous sommes... Un monde sans souvenirs serait la platitude et l’ennui mêmes ? ne serait-ce que parce qu’il n’y aurait plus rien à combattre et à incliner. Voyez quelle nostalgie éveille au cœur des foules tout ce qui évoque les coutumes ancestrales, les langages du terroir, les rites de la communauté, les habitudes de l’enfance, les traditions de la patrie, grande ou petite, de la région, de la province, de la vallée, du fleuve, de la forêt, de l’île ? tout ce qui tranche enfin sur la morne grisaille de ce que l’un des nôtres ? Jean Cocteau ? appelait si joliment « l’espéranto visuel ». Renoncer à ses traditions, c’est accepter de devenir dans le temps ce que sont dans l’espace les personnes déplacées, c’est tomber dans la condition désastreuse de réfugié de l’histoire. « Car, nous dit un écrivain qu’admirait Roger Caillois ? Antoine de Saint-Exupéry ?, les rites sont dans le temps ce que la demeure est dans l’espace (...). Et je ne connais rien au monde qui ne soit d’abord cérémonial. Car tu n’as rien à attendre d’une cathédrale sans architecte, d’une année sans fêtes (...) ni d’une patrie sans coutumes. »
Nous passons tous un grand moment de notre vie sous l'eau, comme un iceberg. La plupart de nos pensées et de nos désirs ne sont pas exprimés. Nous vivons tous en permanence dans les conditions du secret.
« Soyez réalistes demandez l’impossible » : Voilà le plus beau slogan de Mai 68, le plus profond, le plus explicitement surréaliste. Il peut être répété à n’importe quel moment. Il n’a pas une ride. Il résonne aussi en accord avec l’ironie voltairienne dénonçant l’imposture du « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ».
Les morts ne sont pas avalés, ni par l’eau ni même par la terre. Ils continuent de marcher parmi les vivants. Quand nos souvenirs avec nos proches s’effacent dans le lointain de chambres, d’écoles, de fêtes d’anniversaire, de champs, de sentiers de montagnes ou de plages, que nous n’arpentons même plus dans nos songes, restent les récits que nous tenons des autres.
Vous les voyez, Monsieur ? Tous les onze, de gauche à droite : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Invariables et droits. Les commissaires. Le grand comité de la grande Terreur. Quatre mètres virgule trente sur trois, un peu moins de trois. Le tableau de ventôse. Le tableau si improbable, qui avait tout pour ne pas être, qui aurait si bien pu, dû ne pas être, que planté devant on se prend à frémir qu'il n'eût pas été, on mesure la chance extraordinaire de l'Histoire et celle de Corentin. On frémit comme si on était soi-même dans la poche de la chance. Le tableau – peint de la main de la Providence, ainsi qu'on aurait dit cent ans plus tôt, ainsi que Robespierre le disait encore chez la mère Duplay comme s'il eût été dans Port-Royal.
Lorsqu'elle l'eut mené au fond de la taille, elle lui fit remarquer une crevasse dans la houille. Un léger bouillonnement s'en échappait, un petit bruit, pareil à un sifflement d'oiseau.
- Mets ta main, tu sens le vent... C'est du grisou.Qu'elle est belle, qu'il est beau!
Le morne oubli prend dans l'ombre,
Par degrés, l'épaisseur sombre
De la pierre du tombeau.
Ornement et Crime (1908) de Adolf Loos
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Interview Jean Rouaud, Lire par Catherine Argand, 1 décembre 1996 de Jean Rouaud
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Stolz (1975) de Paul Nizon
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L'Etoile Vesper (1946) de Sidonie Gabrielle Colette
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Phèdre (1677), II, 5 de Jean Racine
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Les évaporés (2013) de Thomas B. Reverdy
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Jacques le Fataliste et son maître (1796) de Denis Diderot
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Les Frères de Soledad de George Jackson
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Les Pensées de Francis Blanche (2012) de Francis Blanche
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La Jungle (1905) de Upton Sinclair
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Travaux (1945) de Georges Navel
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Interview Le Monde, le 3 février 2017 de Jean-Paul Dubois
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Les oubliés du dimanche (2017) de Valérie Perrin
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Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, dans le milieu du quatrième siècle avant l'ère vulgaire (1788) de abbé Jean-Jacques Barthélemy
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Le livre de la jongle (2015) de Stéphane De Groodt
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Un jour ce sera vide (2020) de Hugo Lindenberg
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Mozart et la pluie de Christian Bobin
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Une semaine de vacances (2012) de Christine Angot
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Réponse au discours de réception de Marguerite Yourcenar, Le 22 janvier 1981
de Jean d'Ormesson
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Les Grands Entretiens de « Lire », Entretien avec Pierre Assouline, Mai 1986 de John Le Carré
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L’Express du 16/04/1998 de Philippe Sollers
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Saturne (2020) de Sarah Chiche
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Les Onze (2009) de Pierre Michon
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Germinal (1885), I, IV de Emile Zola
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Les Chansons des rues et des bois (1865), L'oubli de Victor Hugo
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