Citation savoir que l on sait
Découvrez une citation savoir que l on sait - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase savoir que l on sait issus de livres, discours ou entretiens.
Une Sélection de 40 citations et proverbes sur le thème savoir que l on sait.
40 citations
Une mère lit dans les yeux de son enfant avant même qu'il sache s'exprimer. Il suffit d'avoir été regardé par un nouveau-né pour savoir que le petit d'homme sait tout de suite lire. Il est même comme les grands lecteurs: il dévore le visage de l'autre.
Ce que j'aime dans la perte de la compréhension du langage - lorsque au milieu de la foule on ne perçoit plus le sens de ce qui s'échange dans les langues à soi étrangères - c'est la vérité éclatante de celui des corps, qu'aucun signifiant de la parole ne vient plus parasiter. Le corps sait, il témoigne en vérité de ce que le corset du bavardage recouvre, et dit absolument ce que le sujet identifié ignore ou refuse de savoir.
Savoir me rassurait, j'avais l'impression que de pouvoir le situer dans tel endroit, à tel moment, me prémunissait contre une infidélité.
Il évoqua ces voyages que l'on fait en chemin de fer, simple passager emporté dans un état de joyeuse lassitude, délivré de tout, y compris de l'obligation de regarder ce qui se présentait à l'extérieur des vitres. Il suffisait de respirer, d'inspirer les parfums emportés par le vent de la marche. De savoir qu'il y avait là tant de choses et qu'elles vous étaient offertes.
Jean-Jacques. Il prétendait que l'art d'interroger n'est pas si facile qu'on pense. Il faut d'abord déjà avoir beaucoup appris pour savoir demander ce qu'on ne sait pas.
Nul ne sait répondre aux bienfaits que le sage : l'insensé aussi y répondra d'une manière telle quelle, selon sa portée ; le savoir lui manquera plutôt que la volonté. La volonté ne s'apprend point.
Pfuel était un de ces théoriciens si férus de leur théorie qu'ils en oublient le but, à savoir l'application pratique : par amour de la théorie, il méprisait toute pratique.
Le disciple que Jésus aimait » : Jean s'était désigné à cinq reprises (ce qui était assez désobligeant pour les autres disciples). Et il avait, seul, reposé sur la poitrine de Jésus. Et, comme par hasard, il était le plus jeune des Douze : une vraie jeune fille, à en croire les peintres. Et la mystérieuse palpitation de son Evangile... Dans la vie souffrante de Jésus, l'abbé de Pradts n'était touché que par cela : l'Evangile était pour lui une fable séduisante, analogue à la Théogonie, à l'Iliade, à l'Odyssée, aux Mille et Une Nuits. Et il y avait deux mille ans que les chrétiens lisaient cet épisode de Jean, sans que leur attention en fût éveillée. Quant à Alban, le personnage de la Passion pour qui il avait un faible était Ponce Pilate, Romain égaré parmi des Orientaux auxquels il n'entendait rien, et qui cependant s'efforçait avec obstination de sauver l'un d'eux qu'il pressentait être un pur. Un moment venait enfin où il cessait d'être courageux, moitié sur le conseil de sa femme (détail savoureux), moitié parce que « j'en ai par-dessus la tête de ces histoires de roi ou pas roi des Juifs. Qui est le roi des Juifs : est-ce moi qui peux le savoir ? J'en ai fait suffisamment ; qu'ils se débrouillent entre eux ; ah ! pour me punir de quoi (mais je crois deviner : je n'ai pas rampé assez dans l'affaire Servilius) m'a-t-on envoyé dans ce bled ? » Ponce Pilate n'était pas un héros, mais il était de ceux que les anges avaient nommés « les hommes de bonne volonté » . Pour Alban, ce Quirite juste et dédaigneux était vraiment un ami.
On ne sait bien une langue vivante que quand on la parle; on ne sait bien une langue morte, ou du moins autant qu'il est possible de la savoir, que quand on a tâché de l'écrire.
Elle lisait la Bible, se posait des questions sur l'avenir de son âme, ce genre de foutaises. Je la rassurais en lui disant que c'étaient des conneries, il suffit de se pencher par la fenêtre et d'observer cette ville pour savoir que Dieu n'existe pas.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.La droite voudrait préserver les restes de notre triple héritage, quitte à les adapter car, disait Churchill, il faut savoir couper les arbres pour que la forêt soit plus belle. C'est une jolie définition du conservatisme : préserver l'essence sans refuser les coups de vague de l'existence. Dans sa gratitude, la droite voudrait faire la synthèse de la sagesse paysanne, de l'altitude aristocratique et du dynamisme bourgeois. Telle est son utopie : un syncrétisme de la mémoire qui laisserait le moins de prise possible au néant de l'oubli.
Le savoir nous distingue, mais l'ignorance nous réunit. Moins on en sait de quoi on parle et plus on en pense et on en dit la même chose que tout le monde. Aussi n'y a-t-il d'opinion que générale.
Facebook ne partage rien de ses secrets, Google (dont la devise Don't be evil n'est bien sûr là que pour dissimuler son antiphrase) sait tout sur ses usagers qui ne savent rien sur lui, Apple vend des téléphones entièrement refermés sur leur technologie à des prix démentiels, irréparables objets du bonheur. Ce sont des entreprises comme les autres, à savoir des machines à cash, avec un zeste supplémentaire qui fait leur succès : un discours messianique qui promet à l'humanité le passage à un stade supérieur.
Il n'y a que moi jusqu'ici qui suis resté sur le carreau. Mais on ne peut pas savoir. La chance est dans ma famille; qui sait si je ne serai pas un jour président de la République?
Beaucoup ont pu observer que, dans les discours suivis, ce qui est improvisé est toujours le meilleur, comme si la préparation émoussait le coupant et le piquant. Seulement il faut oser, et savoir ne penser à rien.
La boxe est un sport de stratèges. Il y est question de maîtrise technique, de gestion de la distance et d'un bon sens du rythme. Les musiciens font de mauvais boxeurs, ils sont trop réguliers, trop prévisibles alors que les danseurs font des champions. Garder son équilibre en toute circonstance, savoir se mobiliser et frapper chaque coup d'une égale intensité, voilà ce qui faisait la différence sur un ring.
Personne ne sait jamais ce qu'on gagne avec une naissance. On n'y gagne que des espérances, des illusions et des rêves. Il faut attendre la mort pour savoir enfin ce qu'on perd.
La lumière du monde (2001) de Christian Bobin
Références de Christian Bobin - Biographie de Christian Bobin
Plus sur cette citation >> Citation de Christian Bobin (n° 111741) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Patagonie intérieure (2013) de Lorette Nobécourt
Références de Lorette Nobécourt - Biographie de Lorette Nobécourt
Plus sur cette citation >> Citation de Lorette Nobécourt (n° 163980) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Passion simple (1991) de Annie Ernaux
Références de Annie Ernaux - Biographie de Annie Ernaux
Plus sur cette citation >> Citation de Annie Ernaux (n° 157441) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Stolz (1975) de Paul Nizon
Références de Paul Nizon - Biographie de Paul Nizon
Plus sur cette citation >> Citation de Paul Nizon (n° 163165) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'honneur de Sartine de Jean-François Parot
Références de Jean-François Parot - Biographie de Jean-François Parot
Plus sur cette citation >> Citation de Jean-François Parot (n° 153742) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Lettres à Lucilius, LXXXI de Sénèque
Références de Sénèque - Biographie de Sénèque
Plus sur cette citation >> Citation de Sénèque (n° 125319) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Guerre et la Paix (1869) de Léon Tolstoï
Références de Léon Tolstoï - Biographie de Léon Tolstoï
Plus sur cette citation >> Citation de Léon Tolstoï (n° 146208) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Les Garçons (1969) de Henry de Montherlant
Références de Henry de Montherlant - Biographie de Henry de Montherlant
Plus sur cette citation >> Citation de Henry de Montherlant (n° 162009) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Eloges, Girard de Jean le Rond d'Alembert
Références de Jean le Rond d'Alembert - Biographie de Jean le Rond d'Alembert
Plus sur cette citation >> Citation de Jean le Rond d'Alembert (n° 36717) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
La Promesse des ténèbres (2009) de Maxime Chattam
Références de Maxime Chattam - Biographie de Maxime Chattam
Plus sur cette citation >> Citation de Maxime Chattam (n° 99794) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
Références de Alfred de Vigny - Biographie de Alfred de Vigny
Plus sur cette citation >> Citation de Alfred de Vigny (n° 172682) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'Âme française (2016) de Denis Tillinac
Références de Denis Tillinac - Biographie de Denis Tillinac
Plus sur cette citation >> Citation de Denis Tillinac (n° 170621) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Philosophe de service et autres textes (2011) de Raphaël Enthoven
Références de Raphaël Enthoven - Biographie de Raphaël Enthoven
Plus sur cette citation >> Citation de Raphaël Enthoven (n° 125138) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
L'invention des corps (2017) de Pierre Ducrozet
Références de Pierre Ducrozet - Biographie de Pierre Ducrozet
Plus sur cette citation >> Citation de Pierre Ducrozet (n° 171400) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
A la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe (1922-1923) de Marcel Proust
Références de Marcel Proust - Biographie de Marcel Proust
Plus sur cette citation >> Citation de Marcel Proust (n° 70213) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Propos de Emile-Auguste Chartier, dit Alain
Références de Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Biographie de Emile-Auguste Chartier, dit Alain
Plus sur cette citation >> Citation de Emile-Auguste Chartier, dit Alain (n° 65190) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Toxique de Nicolas Tackian
Références de Nicolas Tackian - Biographie de Nicolas Tackian
Plus sur cette citation >> Citation de Nicolas Tackian (n° 159184) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Le Vagabond qui passe sous une ombrelle trouée (1978) de Jean d'Ormesson
Références de Jean d'Ormesson - Biographie de Jean d'Ormesson
Plus sur cette citation >> Citation de Jean d'Ormesson (n° 139940) - Ajouter à mon carnet de citations
Notez cette citation :
Votre commentaire sur ces citations
Contribuer
Thèmes populaires +
Autres belles citations et proverbes sur savoir que l on sait
Toutes les citations sur savoir que l on sait Citation sur savoir Citations courtes savoir
Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions
Liens
