Citation si je ne
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Une Sélection de 2480 citations et proverbes sur le thème si je ne.
2480 citations
The Poetics of Music […] qui, avec une édition anglaise des écrits de Paul Klee intitulés The Thinking Eye […], est devenu une de mes bibles dans les années soixante, et ce paragraphe en particulier a fait résonner une corde très puissante : « Ainsi ma liberté consiste en ma façon d’évoluer dans le cadre étroit que je me suis assigné pour chacune de mes entreprises. J’irai même plus loin : ma liberté sera d’autant plus grande et plus significative, plus je limiterai étroitement mon champs d’action, plus je m’entourerai d’obstacles. Tout ce qui diminue la contrainte diminue la force. Plus on impose de contraintes, plus on se libère des chaînes qui entravent l’esprit. » Je pense que c’est un très beau texte, et c’est devenu pour moi un principe directeur.
Je me rends compte que, même si je suis un personnage public, c'est l'expérience la plus solitaire que j'aurai jamais vécue. Je suis seul face à la mort. C'est finalement une position très zoulou…
Quant à moy je ne veulx point ainsi rejetter ny condemner une histoire si renommée.
Je vois parfois des choses si belles que je me réjouis de ne pas les posséder.
Je m'assure un port dans la tempête. Néron m'échappera, si ce frein ne l'arrête.
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Atteint de lassitude et de mélancolie, je détourne parfois la tête - et, si je ne me surveillais pas, bien des phrases de moi commenceraient ainsi: - «De mon vivant...»
Aussi m'ouvris-je, à coups de poing une fenêtre sur le rêve. Il m'était tombé du ciel, en mon extrême nécessité, une incroyable aubaine : j'aimais lire. Lire me remplaçait tout. Je le faisais partout : en marchant, en mangeant, aux latrines.
Si j'étais Dieu, je serais peut-être le seul à ne pas croire en moi.
Comment m'amuserais-je quand je serai vieux, si je laisse mourir la bougie qui éclaire la lanterne magique.
En ce qui concerne la douleur, je ne puis me convaincre qu'elle élève, et les hommes que j'ai vus souffrir m'ont toujours paru enfermés dans leur douleur et non point ouverts sur des vues cosmiques. Si la douleur élève, je voudrais savoir vers quoi.
Je ne sais pas où est Ben Laden. Je n'ai aucune idée et je ne m'en soucie pas vraiment. Ce n'est pas si important que cela. Ce n'est pas notre priorité.
En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes, appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l'ont précédé et suivi font le sujet des Justes. Si extraordinaires que puissent paraître, en effet, certaines des situations de cette pièce, elles sont pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire, on le verra d'ailleurs, que Les Justes soient une pièce historique. Mais tous les personnages ont réellement existé et se sont conduits comme je le dis. J'ai seulement tâché à rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai... La haine qui pesait sur ces âmes exceptionnelles comme une intolérable souffrance est devenue un système confortable. Raison de plus pour évoquer ces grandes ombres, leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu'elles firent pour se mettre en accord avec le meurtre - et pour dire ainsi où est notre fidélité.
La prose doit se tenir droite d'un bout à l'autre, comme un mur portant son ornementation jusque dans ses fondements et que, dans la perspective, ça fasse une grande ligne unie. Oh! si j'écrivais comme je sais qu'il faut écrire, que j'écrirais bien.
Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu'une fontaine aux rythmiques sanglots.
Je l'entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !
Ce livre, c'est un sourire de légitime défense... Je ne sais pas si je ne serai pas lâche face à ma mort. Ce livre est drôle, je vous assure. Aujourd'hui on ne meurt plus, c'est sale, ce n'est pas à a mode !
Si par hasard, vous avez assisté à la représentation de Peter Pan, vous vous souviendrez que le chef des pirates était toujours en train de préparer son dernier discours, car il craignait fort que l'heure de sa mort venue, il n'eût plus le temps de le prononcer. C'est à peu près la situation dans laquelle je me trouve, et bien que je ne sois pas sur le point de mourir, je sais que cela m'arrivera un de ces prochains jours et je désire vous envoyer un mot d'adieu.
Manifestement, je n'ai jamais eu le vrai goût de la vie et la gravité qui est son corollaire, surtout la persévérance. Je pourrais évoquer les circonstances familiales, défaut dans ma trame. En place d'une maison, d'un enracinement familial : un lieu de passage, un hôtel. Je ne cherche pas d'explication, les choses sont comme elles sont. Simplement, je ne sais pas si elles vont pouvoir continuer. Je suis trop vieux pour la Légion étrangère. Trop indolent pour mener une vie de gangster, trop lâche.
Je retourne aux putes et au scotch, pendant qu'il est encore temps. Si j'y risque ma peau, il me paraît moins grave de causer sa propre mort que celle des autres.
Si l'on considère la langue comme une vieille ville avec son inextricable réseau de ruelles et de places, ses secteurs qui ramènent loin dans le passé, ses quartiers assainis et reconstruits et sa périphérie qui ne cesse de gagner sur la banlieue, je ressemblais à un habitant qui, après une longue absence, ne se reconnaîtrait pas dans cette agglomération, ne saurait plus à quoi sert un arrêt de bus, ce qu'est une arrière-cour, un carrefour, un boulevard ou un pont. L'articulation de la langue, l'agencement syntaxique de ses différents éléments, la ponctuation, les conjonctions et jusqu'aux noms désignant les choses les plus simples, tout était enveloppé d'un brouillard impénétrable.
J'essaie toujours de faire ce que je ne sais pas faire, c'est ainsi que j'espère apprendre à le faire.
Mon Dieu, tout arrive en même temps… J'avais beau savoir que Mother vivait son dernier parcours, jamais je n'aurais cru que la fin irait aussi vite. Mother ? Non ? Déjà ? Quatre-vingt-quatre ans, mais quand même... Toujours vive, précise, les yeux, l'esprit, le front lumineux lavé, la gaieté… Ma jeune et vieille petite mère, ou plutôt ma définitive, pudique et impérieuse petite fille, depuis des années...
Même si la vie enfermée dans cette lettre ne doit durer que quinze ou vingt minutes, oui, même si cette vie doit avoir cette brièveté, je veux te révéler mon « moi » véritable.
Je ne me suis pas habitué à moi-même. Je ne sais pas si je suis moi.
The Twin Dimensions: Inventing Time and Space de Igor Féodorovitch Stravinski
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Interview de Johnny Clegg, Paris Match, 2019 de Johnny Clegg
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Solon, 56 de Jacques Amyot
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Un assassin blanc comme neige (2011) de Christian Bobin
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Britannicus (1669), I, 1, Agrippine de Jean Racine
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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Sans référence de Sacha Guitry
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La Naine (1987) de Pierre Magnan
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Pensées, provocs et autres volutes (2006) de Serge Gainsbourg
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Correspondance de Henri Beyle, dit Stendhal
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Eloge de la fuite de Henri Laborit
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Washington, 13 mars 2002. de George W. Bush
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Les Justes (1952) de Albert Camus
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Correspondance, à Louise Colet, 2 juillet 1853 de Gustave Flaubert
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Les Fleurs du Mal (1857), CXIII - La fontaine de sang de Charles Baudelaire
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Le Petit Prince (1943) de Antoine de Saint-Exupéry
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Au revoir et encore merci (1993) de Piem
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Dernier message de Baden-Powell aux scouts (1941) de Robert Baden-Powell
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Chien (1988) de Paul Nizon
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Contes de la folie ordinaire de Charles Bukowski
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Austerlitz (2001) de W. G. Sebald
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Sans référence de Pablo Picasso
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Le secret (1992) de Philippe Sollers
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Le Fusil de chasse (1963) de Yasushi Inoue
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Rhinocéros de Eugène Ionesco
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