La définition de Déesse du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

Déesse
Nature : s. f.
Prononciation : dé-è-s'
Etymologie : Provenç. deuessa, diuessa ; espagn. diosa ; portug. deosa ; de Dieu ou Dios (voy. ).

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Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de déesse de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec déesse pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de Déesse ?


La définition de Déesse

Divinité mythologique représentée sous les traits d'une femme. Junon, Minerve, Latone étaient des déesses.


Toutes les définitions de « déesse »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

DÉESSE. n. f.
Divinité païenne du sexe féminin. Les dieux et les déesses. La déesse Junon. La déesse Cérès. Les trois déesses qui se soumirent au jugement de Pâris. Elle a le port d'une déesse, se dit d'une Femme qui est d'une beauté majestueuse.

Littré

DÉESSE (dé-è-s') s. f.
  • 1Divinité mythologique représentée sous les traits d'une femme. Junon, Minerve, Latone étaient des déesses. Pour une jeune déesse, Vous êtes bien du bon temps, Molière, Amph. Prologue. Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare du sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse?? Racine, Iph. I, 2. Oubliait-on qu'ici les déesses des morts Sont du dieu des banquets les compagnes cruelles?? Lemercier, Agamemnon, IV, 5. Est-il vrai qu'on a vu des déesses livides Dans nos sombres forêts cacher leurs pas perfides?? Ducis, Macbeth, II, 3.

    Bonne Déesse, nom d'une divinité ancienne, fort honorée par les dames romaines.

    La déesse aux cent voix, la renommée personnifiée. La déesse à cent voix qui du sein d'Atropos Sauve les noms fameux et les faits des héros, La renommée?, Boursault, Fables d'Ésope, I, 6.

    La déesse du matin, l'aurore. Déjà l'amante du Zéphire Et la déesse du matin, La Fontaine, ?uvres posth.

    Déesse se dit des être féminins abstraits que l'on personnifie. La déesse de la raison ou la déesse Raison.

    Déesse de la liberté, femme qui, choisie pour sa belle apparence, figurait, dans certaines fêtes de la première révolution, comme la représentation de la liberté. Est-ce bien vous, vous que je vis si belle Quand tout un peuple, entourant votre char? De nos respects, de nos cris d'allégresse, De votre gloire et de votre beauté, Vous marchiez fière?; oui, vous étiez déesse, Déesse de la liberté, Béranger, Déesse.

  • 2Elle a l'air et le port d'une déesse, se dit d'une femme qui dans sa taille et sa démarche a de la majesté et de la noblesse.

    Fig. et absolument. C'est une déesse, c'est une femme d'une grande beauté.

  • 3Familièrement et avec les adjectifs possessifs, déesse signifie une amante. Il suivit l'espace de quatre lieues le char de sa déesse, Voltaire, Crocheteur.

HISTORIQUE

XIIIe s. Car en tex leus tient ses escoles Et chante à ses disciples messes Li diex d'amors et la deesse, la Rose, 13731. Venus dieuesse d'amur, Marie de France, Gugemer.

XIVe s. Ivorine est clamée la dieuesse gentis, Baud. de Seb. XI, 522.

XVe s. Elle semble mieulx que femme Deesse? Elle n'a per [égale], Orléans, Bal. 9. Quant madame et ma deesse?, Deschamps, Poésies ms. f° 100, dans LACURNE. Ma deesse estes que j'aour Et veil amer, ib. f° 198.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

DÉESSE. - HIST. Ajoutez?: XIIe s. Gie sé très bien que la deesse M'aïdera, gie n'en dot rien, Benoit de Sainte-Maure, Roman de Troie, V. 3902. Puis dit?: Paris, à moi entent?; Treis deesses vienent à tei, Por lo jugement, d'un otrei, Benoit de Sainte-Maure, ib. V. 3860.

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Encyclopédie, 1re édition

DÉESSE, s. f. (Myth.) fausse divinité du sexe féminin. Voyez Dieu.

Les anciens avoient presque autant de déesses que de dieux : telles étoit Junon, Diane, Proserpine, Vénus, Thétis, la Victoire, la Fortune, &c. Voyez Fortune.

Ils ne s'étoient pas contentés de se faire des dieux femmes, ou d'admettre les deux sexes parmi les dieux ; ils en avoient aussi d'hermaphrodites : ainsi Minerve, selon quelques savans, étoit homme & femme, appellée Lunus & Luna. Mithra chez les Perses, étoit dieu & déesse ; & le sexe de Vénus & de Vulcain, étoit aussi douteux. De-là vient que dans leurs invocations ils disoient : si vous êtes dieu, si vous êtes déesse, comme Aulugelle nous l'apprend. Voyez Hermaphrodite.

C'étoit le privilége des déesses d'être représentées toutes nues sur les médailles : l'imagination demeuroit dans le respect en les voyant. Dictionnaire de Trévoux & Chambers.

Les déesses ne dédaignoient pas de s'unir quelquefois avec des mortels. Thétis épousa Pelée, & Vénus aima Anchise, &c. Mais c'étoit une croyance commune, que les hommes honorés des faveurs des déesses ne vivoient pas long-tems ; & si Anchise paroît avoir été excepté de ce malheur, il en fut, dit-on, redevable à sa discrétion. (G)

Déesses-meres, (Litt. Antiq. Insc. Myth. Hist.) divinités communes à plusieurs peuples, mais particulierement honorées dans les Gaules & dans la Germanie, & présidant principalement à la campagne & aux fruits de la terre. C'est le sentiment de M. l'abbé Banier, qu'il a étayé de tant de preuves dans le VI. volume des mémoires de l'académie des Belles-Lettres, qu'on ne peut s'y refuser.

Les surnoms que les déesses-meres portent dans les inscriptions, semblent être ceux des lieux où elles étoient honorées : ainsi les inscriptions sur lesquelles on lit matribus Gallaicis, marquoient les déesses-meres de la Galice ; ainsi les Rumanées sont celles qui étoient adorées à Rhumaneim dans le pays de Juliers, &c.

Leur culte n'étoit pas totalement borné aux choses champêtres, puisqu'on les invoquoit non-seulement pour la santé & la prospérité des empereurs & de leur famille, mais aussi pour les particuliers.

Les déesses-meres étoient souvent confondues, & avoient un même culte que les Suleves, les Commodeves, les Junons, les Matrones, les Sylvatiques, & semblables divinités champêtres. On le justifie par un grand nombre d'inscriptions qu'ont recueillies Spon, Gruter, Reynesius, & autres antiquaires.

Il n'est pas vraissemblable que les déesses-meres tirent leur origine des Gaules ou des Germains, comme plusieurs savans le prétendent, encore moins que leur culte ne remonte qu'au tems de Septime Sévere. On a plusieurs inscriptions qui prouvent que ces déesses étoient connues en Espagne & en Angleterre ; & il est probable que les uns & les autres avoient reçu le culte de ces déesses, soit des Romains, soit des autres peuples d'Italie, qui de leur côté le devoient aux Grecs, tandis que ceux-ci le tenoient des Egyptiens & des Phéniciens par les colonies qui étoient venues s'établir dans leurs pays. Voilà la premiere origine des déesses-meres, & de leur culte : en effet il paroît par un passage de Plutarque, que les Crétois honoroient d'un culte particulier, même dès les premiers tems, les déesses-meres, & personne n'ignore que les Crétois étoient une colonie phénicienne.

C'est donc de la Phénicie que la connoissance des déesses-meres s'est répandue dans le reste du monde. Si l'on suit les routes des fables & de l'idolatrie, on les trouvera partir des peuples d'Orient qui en se dispersant altérerent la pureté du culte qu'ils avoient reçu de leurs peres. D'abord ils rendirent leurs hommages à ce qui parut le plus parfait & le plus utile, au Soleil, & aux astres ; de leur adoration, on vint à celle des élémens, & finalement de toute la nature. On crut l'univers trop grand pour être gouverné par une seule divinité ; on en partagea les fonctions entre plusieurs. Il y en eut qui présiderent au ciel, d'autres aux enfers, d'autres à la terre ; la mer, les fleuves, la terre, les montagnes, les bois, les campagnes, tout eut ses divinités. On n'en demeura pas là : chaque homme, chaque femme, eurent leurs propres divinités, dont le nombre, dit Pline, excédoit finalement celui de la race humaine. Les divinités des hommes s'appelloient les Génies, celles des femmes les Junons.

Ainsi se répandit la tradition parmi presque tous les peuples de la terre, que le monde étoit rempli de génies ; opinion, qui après avoir tant de fois changé de forme, a donné lieu à l'introduction des fées, aux antres des fées, & s'est enfin métamorphosée en cette cabale mystérieuse, qui a mis à la place des dieux, que les anciens nommoient Dusii & Pilosi, les Gnomes, les Sylphes, &c. Voyez Genie, &c.

Il n'est guere douteux que c'est du nombre de ces divinités, en particulier des Junons & des Génies, que sortoient les déesses-meres, puisqu'elles n'étoient que les génies des lieux où elles étoient honorées, soit dans les villes, soit dans les campagnes, comme le prouvent toutes les inscriptions qui nous en restent.

On leur rendoit sans doute le même culte qu'aux divinités champêtres ; les fleurs & les fruits étoient la matiere des sacrifices qu'on offroit en leur honneur ; le miel & le lait entroient aussi dans les offrandes qu'on leur faisoit.

Les Gaulois en particulier qui avoient un grand respect pour les femmes, érigeoient aux déesses-meres des chapelles nommées cancelli, & y portoient leurs offrandes avec de petites bougies ; ensuite après avoir prononcé quelques paroles mystérieuses sur du pain ou sur quelques herbes, ils les cachoient dans un chemin creux ou dans un arbre, croyant par-là garantir leurs troupeaux de la contagion & de la mort même. Ils joignoient à cette pratique plusieurs autres superstitions, dont on peut voir le détail dans les capitulaires de nos rois, & dans les anciens rituels qui les défendent. Seroit-ce de-là que vient la superstition singuliere pour certaines images dans les villes & dans les campagnes ? Seroit-ce encore de-là que vient parmi les villageois la persuasion des enchantemens & du sort sur leurs troupeaux, qui subsiste toûjours dans plusieurs pays ? C'est un spectacle bien frappant pour un homme qui pense, que celui de la chaîne perpétuelle & non interrompue des mêmes préjugés, des mêmes craintes, & des mêmes pratiques superstitieuses. Article de M. le Chevalier de Jaucourt.

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Wiktionnaire


Nom commun - français

déesse \de.?s\ féminin (pour un homme, on dit : dieu)

  1. (Religion) Divinité de sexe féminin.
    • Elle ne croyait pas à Aphrodite, mais elle aimait qu'on lui comparât la déesse, et elle allait quelquefois au temple, pour lui donner, comme à une amie, des boîtes de parfums et des voiles bleus. (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
    • Mars, identifié avec le dieu grec Arès, l'a été aussi avec le dieu gaulois Toutatis; Minerve, confondue avec la déesse grecque Athéna, l'a été aussi aussi avec la déesse gauloise Belisama, etc. (Henri d'Arbois de Jubainville, Les druides et les dieux celtiques à forme d'animaux, Paris : chez H. Champion, 1906, p. 66)
  2. (Par hyperbole) Femme qui est d'une beauté majestueuse.
    • Me voici à genoux devant vous, fascinante déesse, le torse nu et la tête inclinée, pareil au prisonnier que l'on veut humilier en le portant aux pieds de son vainqueur [?]. (Marika Moreski, Ces dames en bottines, Éditions Dominique Leroy, 1971, p. 40)
    • Une grande nostalgie s'empare de lui quand il se remémore son corps de déesse aux fines attaches, sa peau ambrée qui sentait bon les parfums envoûtants de l'Orient et son art consommé pour faire l'amour. (Yannick Surun, Les caravanes de Zanzibar, L'Harmattan, 1999, page 180)
  3. (Argot) Cocaïne.
    • Le problème c'est que dans ses une poche ils ont trouvé cinq grammes de déesse, de la meilleure, pure, blanche, pas encore coupée, et je te jure, mec, c'est pas moi qui l'y avait mise. (Luis Sepúlveda, Rolandbar, dans le recueil Rendez-vous d'amour dans un pays en guerre, 1997. - Traduit de l'espagnol (Chili) par François Gaudry, 1997, p.59)
  4. (Mélioratif) (Automobile) La Citroën DS, par homophonie de l'acronyme.
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Trésor de la Langue Française informatisé


DÉESSE, subst. fém.

A.? Divinité mythologique du sexe féminin. Déesse antique, païenne, grecque; déesse tutélaire; cruelle déesse. Les immortels même, dieux et déesses, sont engendrés dans Jupiter (Chateaubr., Essai Révol.,t. 1, 1797, p. 303).J'ai pris l'Antiquité pour modèle et pour divinités les déesses nues de la Grèce (Sand, Lélia,1833, p. 150):
1. Le shintoïsme. ? À l'époque protohistorique, une famille, celle du Yamato, s'élève au-dessus des autres et impose ses croyances aux voisins. Sa divinité tutélaire. Amaterasu, déesse du soleil, éclipse toutes les autres, Philos., Relig., 1957, p. 5412.
SYNT. Déesse athénienne; déesse agreste, chasseresse; déesse immortelle, protectrice, infernale; chaste, sereine, féroce, implacable déesse; déesse de la nuit, des eaux; déesse des moissons, des enfers; Minerve déesse du génie et de la sagesse; être favorisé des dieux et des déesses.
? [Spécifications myth. diverses] [Myth. gréco-romaine] Grandes déesses (les six déesses de l'Olympe); p. oppos., déesses secondaires ou inférieures (Thémis, Amphitrite, les muses, les nymphes...). Déesse(-)mère (déesse de la fécondité). Bonne(-)déesse (Cybèle). [Myth. égyptienne] Déesse-chatte. Assise, droite, correcte comme une déesse-chatte d'Égypte, elle regarde rouler dans le ciel, interminablement, la blanche lune (Colette, Cl. ménage,1902, p. 273).
? Proverbe, au fig. Être digne du lit des déesses. Être digne d'être favorisé par la chance, comblé par le destin.
? P. méton. Représentation d'une déesse. Déesse de marbre, déesse de Rubens. À moins que les images qui se lèvent des livres, déesses mutilées, chasseresses, archers lançant leurs flèches sur les c?urs, ne puissent, à leur tour, redevenir vivantes (Brasillach, Corneille,1938, p. 22).
B.? [La notion de déesse en rapp. avec la notion de femme]
1. [Le mot sert d'élément de compar. pour parler d'une femme] Belle comme une déesse; majestueuse, légère comme une déesse; corps, nudité de déesse; grâce de déesse. La dédaigneuse Yolande, fière comme une déesse qu'elle était, n'avait que mépris pour le pauvre baron (Gautier, Fracasse,1863, p. 125).
? Avoir une allure de déesse; avoir l'air, le port d'une déesse. Avoir une allure, un air, un port majestueux, nobles.
2. [Figurément, le terme sert à désigner certaines femmes] C'est une déesse. On l'appelait (...) la déesse, à cause de son allure fière, de ses grands yeux noirs, de toute la noblesse de sa personne (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Passion, 1882, p. 824).
? En emploi adj., rare. Mademoiselle, très affable, mais en même temps très déesse (Frapié, Maternelle,1904, p. 180).
? [Pour désigner la femme ou certaines femmes en tant que symbole de qqc.] Il se faufile entre les groupes, se poste derrière les déesses de la mode et les gommeux (Cocteau, Portr.-souv.,1935, p. 88).
? En partic., fam. [Pour désigner la femme aimée; accompagné de l'adj. poss.] « Ma fille », dis-je d'une voix syncopée, « ma déesse, mon ange; divine source de ma félicité! » (Restif de La Bret., M. Nicolas,1796, p. 54).Quand viendra ma déesse, servez-la à genoux (Sand, Beaux MM. Bois-Doré,t. 2, 1858, p. 121).
C.? Littér., poét. [Sert à personnifier certaines entités du genre fém. auxquelles un certain pouvoir est attribué] La déesse fortune, la déesse fatalité, la frivole déesse illusion. La lune, déesse du silence (Renard, Journal,1909, p. 1219).Le parlementarisme est commandé par ces deux déesses : la peur et l'inertie (L. Daudet, Brév. journ.,1936, p. 203):
2. Les beaux visages de femme ont la valeur, la splendeur fermée des abstractions. Ils représentent naturellement les Idées, les Déesses du langage. Valéry, Tel que II,1943, p. 58.
? Emploi adj. La beauté? Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle (Baudel., Poèmes en prose,1867, p. 12).
? La déesse aux cent voix. La renommée.
? HIST. [Sous la Révolution] Déesse de la raison, déesse Raison; déesse de la liberté. Femme choisie pour représenter la Raison, la Liberté, lors de certaines fêtes :
3. ... le jour où j'ai vu les prêtres massacrés et une fille publique adorée comme déesse de la raison, en pleine cathédrale de Paris, je me suis demandé sérieusement si la bonne compagnie de mon temps avait eu raison d'applaudir de si bon c?ur à mes accès de cynisme et d'impiété, ... Coppée, La Bonne souffrance,1898, p. 127.
Prononc. et Orth. : [de?s]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1150 duesces, dïesce (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 340, 349); ca 1160 deesse d'amor (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 32). Dér. du lat. class. dea; suff. -esse*. Fréq. abs. littér. : 1 274. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 514, b) 3 405; xxes. : a) 2 042, b) 1 072. Bbg. Saint-Jacques (B.). Sex, dependency and lang. Linguistique. Paris, 1973, t. 9, no1, p. 95. ? Tournemille (J.). Au Jardin des loc. fr. Vie Lang. 1969, pp. 107-109.

DÉESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1150 duesces, dïesce (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 340, 349); ca 1160 deesse d'amor (Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 32). Dér. du lat. class. dea; suff. -esse*.

Déesse au Scrabble


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deesse

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deesse

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Les citations avec le mot Déesse


  1. Muses, chantez avec moi la souple jeune fille car tout ce qu'il vous arrive de toucher, Déesse, vous le rendez beau.

    Auteur : Théocrite - Source : Idylles, X, 24


  2. Il rêvait, une fois par semaine, peut-être bien, que tout cela n'avait été qu'un rêve, et qu'à présent il se réveillait pour découvrir que la poursuite de V. n'était après tout qu'une recherche purement intellectuelle, une aventure de l'esprit, selon la tradition du Rameau d'or ou de la Déesse blanche.

    Auteur : Thomas Pynchon - Source : V. (1963)


  3. Ces jeunes déesses eussent sans nul doute fait fondre la neige et dégelé la nature aux feux de leurs prunelles.

    Auteur : Théophile Gautier - Source : Le Capitaine Fracasse (1863), VII, Où le roman justifie son titre


  4. La beauté des femmes,
    Elle n'était pas parfaite et triomphale,
    Ce n'était pas celle des anges et des fleurs.
    Oh ! non, leur beauté n'était pas
    < Celle impassible des fées
    Non plus celle opulente des déesses,
    Mais c'étaient des beautés de femmes...


    Auteur : Charles Messager, dit Charles Vildrac - Source : Livre d'amour suivi de Premiers vers (1959)


  5. Etre aussi rare qu'une déesse sur terre.

    Auteur : Hérondas - Source : Mimes, I, 9


  6. Mnémosyne! s'écria-t-il, déesse de la mémoire, mère des chastes muses, inspire ton fidèle et fervent adorateur!

    Auteur : Jules Verne - Source : Les Enfants du capitaine Grant (1866-1868)


  7. L'enfant à qui ses parents n'ont pas souri n'est digne ni de la table d'un dieu, ni du lit d'une déesse.

    Auteur : Virgile - Source : Les Bucoliques, IV, 60


  8. Les gens du village pensaient que les actrices de cinéma étaient toutes des déesses descendues parmi les mortels...

    Auteur : Mo Yan - Source : Le grand chambard (2013)


  9. O gracieuse et callipyge
    Tous les culs sont de la Saint-Jean
    Le tien leur fait vraiment la pige
    Déesse aux collines d'argent

    D'argent qui serait de la crème
    Et des feuilles de rose aussi
    Aussi belle croupe je t'aime
    Et ta grâce est mon seul souci.


    Auteur : Guillaume Apollinaire - Source : Poèmes à Lou (1955), A la partie la plus gracieuse


  10. Par sa démarche, elle révèle une véritable déesse.

    Auteur : Virgile - Source : L'Enéide, I, 405


  11. Et l'histoire est là, déesse raisonnable, statue figée au milieu de la place des Fêtes, avec pour tribut, une fois l'an, des gerbes séchées de pivoines, et en guise de pourboire, chaque jour, du pain pour les oiseaux.

    Auteur : Eric Vuillard - Source : L'ordre du jour


  12. Il n'est pas de plus folle et de plus vorace idole que la déesse Raison.

    Auteur : Gustave Thibon - Source : L'ignorance étoilée (1974)


  13. O comment te nommer, jeune fille ? Ton visage n'est pas d'une mortelle et ta voix n'a pas un timbre humain : Déesse sans doute !

    Auteur : Virgile - Source : L'Enéide, I, 327


  14. La chance est une déesse qui se lasse d'habiter constamment auprès des mêmes.

    Auteur : Euripide - Source : Sans référence


  15. La douce vapeur du sommeil ne coule pas plus doucement dans les yeux appesantis et dans tous les membres fatigués d'un homme abattu que les paroles flatteuses de la déesse s'insinuaient pour enchanter le coeur de Mentor.

    Auteur : François de Pons de Salignac de La Mothe-Fénelon, dit Fénelon - Source : Les Aventures de Télémaque (1699), VII


  16. Diane: Déesse de la chasse-teté.

    Auteur : Gustave Flaubert - Source : Dictionnaire des idées reçues (1913)


  17. Je te remercie, ô reine ! Es-tu déesse ou mortelle ?

    Auteur : Homère - Source : L'Odyssée, VI, 149


  18. O noblesse! ô beauté simple et vraie! déesse dont le culte signifie raison et sagesse, toi dont le temple est une leçon éternelle de conscience et de sincérité, j'arrive tard au seuil de tes mystères.

    Auteur : Ernest Renan - Source : Souvenirs d'enfance et de jeunesse (1883), II, Prière sur l'Acropole


  19. Pour les anciens grecs, les Dieux et les déesses habitaient un lieu enchanteur au-dessus des nuages : l'Olympe. En se penchant, ils pouvaient observer le monde des humains, dont le destin, contrairement au leur, était de mourir un jour.

    Auteur : Yvan Pommaux - Source : Orphée et la morsure du serpent (2009)


  20. La honte est une déesse paresseuse.

    Auteur : Euripide - Source : Ion


  21. On surnomme celle deesse Epitragia, comme qui diroit, la deesse du bouc.

    Auteur : Jacques Amyot - Source : Thésée, 21


  22. L'espérance dure longtemps tant qu'on y croit: c'est une déesse trompeuse, mais bien utile.

    Auteur : Ovide - Source : Sans référence


  23. Au service de la déesse des amours on devient communément plutôt chauve que grisonnant.

    Auteur : Johann Paul Friedrich Richter, dit Jean-Paul - Source : Pensées extraites de tous les ouvrages de Johann Paul Friedrich Richter dit Jean-Paul


  24. Virgile a dit que les enfants nourris au biberon ne sont dignes ni de la table des dieux ni du lit des déesses.

    Auteur : Anatole France - Source : Pierre Nozière (1899)


  25. Ne vois-tu pas quelle déesse est Aphrodite ? Elle sème la vie, elle donne l'amour à qui nous devons tous sur terre la naissance.

    Auteur : Euripide - Source : Hippolyte (428 av. J.-C.), 449-450


Les citations du Littré sur Déesse


  1. Dans les affaires pressantes, les particuliers et les républiques vouaient à Vénus des courtisanes, et la république ne rougissait pas d'attribuer son salut aux prières qu'elles faisaient à leur déesse

    Auteur : BOSSUET - Source : Hist. II, 5


  2. Cette jeune deesse, aussi fiere que belle, Erroit sans passion ainsi qu'il luy plaisoit, Et bien qu'innocemment mille playes faisoit

    Auteur : DESPORTES - Source : Élégies, II, 5, advanture premiere.


  3. Et le beau sein et la bouche et les yeux De ma deesse, où le ciel curieux Mist de beauté la plus douce harmonie

    Auteur : AM. JAMYN - Source : Poésies, f° 137


  4. Quant madame et ma deesse....

    Auteur : E. DESCH. - Source : Poésies ms. f° 100, dans LACURNE


  5. La déesse, en entrant, qui voit la nappe mise, Admire un si bel ordre

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutrin, I


  6. Bref, qui veut en tableau tirer la poesie, Deesse qui du ciel tombe en la fantaisie, Qu'il tire de Ronsard seulement le portrait

    Auteur : AM. JAMYN - Source : Poésies, p. 234, verso, dans LACURNE


  7. Quant est de moy, vienne Helaine ou Venus, Viennent vers moi m'offrir leurs corps tous nuds ; Je leur diray : retirez-vous, deesses

    Auteur : MAROT - Source : I, 337


  8. La déesse guerrière De son pied trace en l'air un sillon de lumière

    Auteur : BOILEAU - Source : Lutr. III


  9. Mais Cérès Éleusine et la bonne déesse Ont leurs secrets comme eux à Rome et dans la Grèce

    Auteur : Corneille - Source : Poly. IV, 6


  10. Plusieurs estiment que cette deesse Euclia soit Diane, et la nomment ainsi

    Auteur : AMYOT - Source : Arist. 50


  11. Il demoura plusieurs jours à sommer aux poids et à la balance le tresor d'or et d'argent qui estoit au temple de la deesse de Hierapolis

    Auteur : AMYOT - Source : Crass. 34


  12. Némésis, la tardive déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi

    Auteur : A. CHÉNIER - Source : à Charlotte Corday.


  13. Déesse, venge-toi : nos causes sont pareilles

    Auteur : Jean Racine - Source : Phèdre, III, 2


  14. Ce ne suis-je pas qui en suis cause, mais Jupiter et la deesse de necessité

    Auteur : CALV. - Source : Instit. 146


  15. Ils [les Scythes] revinrent dans la Palestine, où quelques-uns d'entre eux pillèrent, à Ascalon, le temple de Vénus le plus ancien qui eût été consacré à cette déesse

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. II, p. 100, dans POUGENS


  16. Gie sé très bien que la deesse M'aïdera, gie n'en dot rien

    Auteur : BENOIT DE SAINTE-MORE - Source : Roman de Troie, V. 3902


  17. Ainsi comme la deesse Aurora, par son esjoyssement à son lever, rent resjoys les cueurs des voyens....

    Auteur : CHRIST. DE PISAN - Source : Charles V, I, 16


  18. La grotte de la déesse était sur le penchant d'une colline

    Auteur : FÉN. - Source : ib.


  19. On surnomme celle deesse Epitragia, comme qui diroit, la deesse du bouc

    Auteur : AMYOT - Source : Thésée, 21


  20. La fille d'un roi aller ainsi seule ! car, pour être femme d'un dieu, ce n'était pas une qualité qui dût faire trouver de la messéance en la chose ; les déesses vont et viennent comme il leur plaît

    Auteur : Jean de La Fontaine - Source : Psyché, II, p. 141


  21. La douce vapeur du sommeil ne coule pas plus doucement dans les yeux appesantis et dans tous les membres fatigués d'un homme abattu que les paroles flatteuses de la déesse s'insinuaient pour enchanter le coeur de Mentor

    Auteur : FÉN. - Source : ib. VII


  22. C'est surtout de Phénicie que vient le culte de la déesse que nous appelons Vénus ; la fable de Vénus et d'Adonis est toute phénicienne

    Auteur : Voltaire - Source : Déf. mil. Bolingbr. 9


  23. Ceux qui ont faict Venus deesse, ont regardé que sa principale beauté estoit incorporelle et spirituelle

    Auteur : MONT. - Source : III, 285


  24. Lessez les fleurs, o deesses napées, Et appellez les fontalles nayades, Et aux forests de verdure drapées Allez querir satires et dryades

    Auteur : JEAN D'AUTON - Source : Annales de Louis XII, ms. f° 131, dans LACURNE


  25. Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare du sang reçu d'une déesse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ?

    Auteur : Jean Racine - Source : Iph. I, 2




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Mise à jour le mardi 23 décembre 2025 à 20h50








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