Définition de « lustré »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot lustre de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur lustré pour aider à enrichir la compréhension du mot Lustré et répondre à la question quelle est la définition de lustre ?

VER genre (m) de 2 syllabes
Une définition simple : (fr-verbe-flexion|pp=oui)

  • Participe passé masculin singulier du verbe lustrer.


    Définitions de « lustre »


    Trésor de la Langue Française informatisé


    LUSTRE1, subst. masc.

    A. ? ANTIQ. ROMAINE. Sacrifice expiatoire qui avait lieu tous les cinq ans lors du recensement de la population; le recensement lui-même. (Dict. xixeet xxes.). Dans l'année païenne, dont Quintus Aucler proposait le rétablissement, les jours de fête ne manquaient pas (...). Telles (...) le grand Lustre, qui ne revient que tous les cinq ans (Nerval,Illuminés,1852, p. 429).
    B. ? P. méton.
    1. Littér. Période de cinq années. Jacques Cadignan avait alors atteint son neuvième lustre (Bernanos,Soleil Satan,1926, p. 62).Un moment passa, peut-être un an, un lustre, une décade; vraiment, je ne saurais dire (Duhamel,Suzanne,1941, p. 181).
    2. P. ext., au plur. Période approximative, relativement longue. Jamais épingle avalée et reparue après des lustres à votre genou droit (...) ne vous causa mal plus bref mais plus aigu (Giraudoux,Siegfried et Lim.,1922, p. 208).Il y avait encore dans le tiroir de la commode (...) deux ou trois de ces chemises tuyautées (...) jaunies depuis des lustres (Druon,Gdes fam.,t. 1, 1948, p. 42).
    Prononc. et Orth.: [lyst? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1213 «sacrifice expiatoire pratiqué dans la Rome antique tous les cinq ans, lors du recensement» (Faits des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 337, 26); 2. 1611 «période de cinq ans» (Cotgr.). Empr. au lat. lustrum «id.».


    LUSTRE2, subst. masc.

    A. ?
    1. Éclat, naturel ou artificiel, de ce qui est brillant ou poli. Le lustre de l'argenterie, du parquet. L'aspect terne et mat de cette peinture [à fresque] qui ressemble à du pastel fixé, surprend l'?il habitué au lustre de l'huile (Gautier,Guide Louvre,1872, p. 100).Un méchant complet bleu sombre dont le pantalon tirebouchonne, dont la mauvaise teinture vire au violâtre, sous un lustre d'usure à la limite de l'effrangement (Genevoix,Avent. en nous,1952, p. 68):
    1. ... M. Mercoeur, ancien capitaine de dragons qui (...) avait obtenu quelque richesse maintenant visible dans le lustre de ses bottes à glands (...), de son col en satin, et de ses moustaches lissées à la pommade hongroise. Adam,Enf. Aust.,1902, p. 265.
    ? Loc. Donner du lustre (à qqc.). Faire briller (quelque chose). Une eau merveilleuse pour donner du lustre à la peau (Labiche,Trente millions Gladiator,1875, I, 8, p. 26).J'ai baigné, j'ai savonné mon pauvre chien dans ma baignoire. J'espérais que la propreté allait donner quelque lustre à son poil! (Gide,Journal,1906, p. 210).
    2. P. méton.
    a) Apprêt (des étoffes, des fourrures) qui donne de l'éclat. Ses vêtements un peu neufs, mais d'un lustre éteint et d'une coupe irréprochable (Villiers de L'I.-A.,Contes cruels,1883, p. 311).
    b) CÉRAM. Enduit irisé, brillant et peu épais que l'on applique le plus souvent sur l'émail cuit. Les lustres utilisés en céramique sont constitués par des résinates métalliques (Coffignier,Vernis,1921, p. 627).
    B. ? Au fig. et littér. Éclat, relief que confère (à une personne, un peuple, une oeuvre) une qualité particulière, une valeur positive. Servir de lustre (Ac. 1798-1935). Dépouillons l'écrivain du lustre que lui conserve encore la tradition et regardons-le dans la réalité de sa vie d'artisan d'idées et de praticien du langage écrit (Valéry,Regards sur monde act.,1931, p. 210).
    ? En loc. verb. Elle [la science] est nécessaire comme toute autre chose; elle orne, elle donne du lustre à un pays (Renan,Avenir sc.,1890, p. 123).[Les] fugues du clavecin (...) en ut majeur et en si bémol ne prennent tout leur lustre que jouées avec la plus exquise délicatesse (Gide, Journal, 1929, p. 919).
    ? Vieilli. Dans son lustre (Ac. 1798), dans tout son lustre (Ac. 1835, 1878). Dans toute sa beauté, dans tout son éclat.
    Rem. Toujours au sing. dans les emplois A et B.
    C. ? Appareil d'éclairage décoratif formé de plusieurs branches portant autrefois des bougies, des becs de gaz, aujourd'hui des lampes électriques, suspendu au plafond d'une pièce d'appartement, d'une salle, d'un théâtre ou d'une église. Lustre électrique; lustre à cristaux; lustre en cristal; lustre de style. Au plafond, un lustre hollandais dont une seule lampe est allumée; économie. Une mouche d'hiver se chauffe, mélancolique, sur l'ampoule (Duhamel,Journal Salav.,1927, p.162).Un lustre en baccarat compliqué pendait au plafond (Van der Meersch,Invas. 14,1935, p. 153).
    ? Au fig., loc. [En parlant d'un bruit, de mouvements particulièrement importants] À en décrocher les lustres. Au milieu du bastringue, plusieurs couples dansaient le cancan à en décrocher les lustres (Benoit,Atlant.,1919, p.204):
    2. Et dès que vous avez fini, ce sont des applaudissements à décrocher les lustres, et vous ne pouvez même pas vous en aller en paix. Il faut revenir saluer dix fois, douze fois et même davantage. Duhamel,Cécile,1938, p. 135.
    Prononc. et Orth.: [lyst? ?]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1482 [ms. 1507] au fig. «éclat» (Guillaume Flamang, Vie et passion de monseigneur St Didier, éd. J. Carnandet, p. 34: Lengres est lustre lumineux, Louange, lyesse louable); 1489 au propre et au fig. (R. Gaguin, Le Passe-Temps d'oysiveté ds Rec. poés. fr. t. 7, p. 262: Ars et trousses nous eslevons Et nous mirons au lustre d'armes); 1547 au propre (J. Martin, Architecture [trad. de Vitruve], p. 104 ro: icelles incrustatures [...] pourront durer en vigueur iusques a bien longue vieillesse, et davantage avoir un lustre dont il ne se perdra tant soit peu); spéc. 1586 «apprêt qui donne aux étoffes leur éclat» (Rec. de doc. tirés des anc. minutes de notaires, déposés aux Arch. de l'Yonne, éd. E. Drot, p. 94 ds IGLF); 2. 1657 «appareil d'éclairage suspendu au plafond, et portant plusieurs bougies ou plusieurs lampes» (Villiers, Journal d'un voy. à Paris, p. 66 ds Gay: lustres de cristal). Empr. à l'ital. lustro «gloire, renommée» (Giordano da Pisa ds Batt.), «éclat, luminosité» (ca 1336, Boccace, ibid.), déverbal de lustrare «rendre fameux, illustre» (dep. 2emoitié xiiies., ibid.), aussi «illuminer, éclairer», empr. au lat. lustrare «éclairer», propr. «purifier par un sacrifice expiatoire», dér. de lustrum (lustre1*). Fréq. abs. littér.: 729. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 872, b) 1 595; xxes.: a) 1 102, b) 838.
    DÉR.
    Lustrerie, subst. fém.a) ,,Ensemble de lustres destinés à l'éclairage`` (Lar. Lang. fr.). Les migrateurs de mon espèce, qui ne s'embarrassent ni d'éclairages sous corniches (...) ni de lustrerie, vous troussent une installation en 48 heures (Colette dsLar. Lang. fr.).b) Fabrique, commerce des lustres. [Lyon]. Études: quatre ans ? professions: mécanique générale, mécanique de précision, chaudronnerie et chauffage central, construction électrique, bronze d'art et lustrerie (Encyclop. éduc.,1960, p. 173).? [lyst? ? ?i]. ? 1reattest. 1868 (Monit. univ., 22 mai, p. 732, 3ecol. ds Littré Suppl.); de lustre2, suff. -erie*.
    BBG. ?Duch. Beauté. 1960, p. 110. ? Hope 1971, p. 43. ? Kohlm. 1901, p. 22. ? Wind 1928, p. 192.


    Wiktionnaire


    Nom commun - ancien français

    lustre \Prononciation ?\ masculin

    1. Lustration.
      • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)
    2. Lieu où le cerf se baigne.
      • Exemple d'utilisation manquant. (Ajouter)

    Nom commun 2 - français

    lustre \lyst?\ masculin singulier

    1. (Au singulier) Éclat que l'on donne à un objet, soit en le polissant, soit en faisant usage de quelque eau, de quelque composition.
      • Pierre tint serrés les cordons de sa bourse ; il ne voulut pas entendre parler d'embellissements ; l'ancien mobilier, fané, usé, éclopé, dut servir sans être seulement réparé. Félicité, qui sentait vivement, d'ailleurs, les raisons de cette ladrerie, s'ingénia pour donner un nouveau lustre à toutes ces ruines ; elle recloua elle-même certains meubles plus endommagés que les autres ; elle reprisa le velours éraillé des fauteuils. (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. II ; réédition 1879, p. 81-82)
      • La laine est d'autant meilleure que les brins sont égaux [?]. Enfin on recherche le lustre, l'éclat, puis le moelleux qui s'apprécie au toucher. (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature. 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
      1. (Au singulier) (Par extension) La composition même dont les fourreurs, les chapeliers se servent pour donner du lustre aux fourrures, aux chapeaux de soie, etc.
      2. (Au singulier) L'éclat que donne la parure, la beauté, le mérite, la dignité, etc.
        • D'abord l'honneur de l'armée était en cause. Pourquoi ? Comment ? Parce que c'était porter atteinte au lustre de l'institution militaire que d'admettre que sept officiers se fussent trompé ? (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p. 97)
        • Pleines de zèle, elles entendaient donner à leur restaurant ce lustre discret dû à une propagande chuchotée de bouche à oreille et qui permettaient de majorer les prix en donnant l'impression à ceux qui réglaient leur note qu'ils étaient des privilégiés. (Exbrayat, Au « Trois cassoulets », Le Masque, Librairie des Champs-Élysées, 1971, page 30)
      3. (Vieilli) Vernis métallique irisé, utilisé pendant la Renaissance pour donner couleur et éclat aux décorations des poteries.
    2. Appareil d'éclairage, de cristal, de bronze, de bois, etc., à plusieurs branches, qu'on suspend au plafond.
      Lustre montgolfière à pendeloques.
      • Un lustre de cristal éclairait la salle.
      • Le lustre de l'Opéra.

    Nom commun 1 - français

    lustre \lyst?\ masculin

    1. (Antiquité romaine) Époque de la cérémonie du cens qui revenait tous les cinq ans et où l'on aspergeait le peuple romain assemblé avec de l'eau lustrale.
    2. (Antiquité romaine) Sacrifice expiatoire qui avait lieu à la période du cens.
    3. (Par analogie) Durée de cinq ans.
      • Car si de 673, qui est l'année en laquelle Faustin a bâti cette église, on en ôte dix-huit lustres, c'est-à-dire quatre-vingt-dix ans, qui s'étaient écoulés depuis la mort de saint Maur jusqu'à la construction de cette église, on trouvera que cela revient à l'an 583, qui convient fort bien au temps du décès de ce saint. (Dom Thierry Ruinart, Apologie de la mission de saint Maur, apôtre des bénédictins en France, chapitre IV, § IV, Pierre de Bats, Paris, 1702, pages 40 et 41)
      • Et l'homme, l'étonnant géniteur, recueillait ses dernières forces. Moins d'un lustre plus tard, il n'était plus. (Jean de La Varende, ?Versailles?, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 185)
      • Elle n'a pas voulu non plus changer de bagnole, chargée d'au moins deux lustres, [?]. (Jean Murelli, Les peaux froides..., Editions Fleuve Noir, 1961, chap. 7)
      • A-t-on idée de choisir comme pseudo : Si seule ? A-t-on idée d'exposer un cas archi-banal, ridicule ? On est secrétaire, on habite évidemment un sixième, on palpite depuis un lustre pour un voisin de palier, digne jeune homme, caissier de son état, qui lui coule des ?illades et qui n'ose? Faut-il oser le faire oser ? (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 164)
    4. (Par analogie)(Familier) Longue durée.
      • Faut pas prendre les gens pour des cons, qu'ils diront les médecins militaires, et ça t'empêchera pas, mon vieux, d'y aller à la man?uvre, avec la bande à Velpeau, et un coup de pied dans l'arrière-train, plus quatre-vingt-dix jours de forteresse pour couronner le tout, si c'est pas le conseil de guerre, Biribi, Foum, Tataouine et compagnie, et nous, les marrons du feu, on aura la police au cul pendant quelques lustres, tu comprends ? (Georges Perec, Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ?, Denoël, 2000, collection Folio, page 74)
      • On attend une refonte du droit familial au Québec depuis des lustres. (Geneviève Pettersen, Qui voudra encore vivre en couple?, Le Journal de Québec, 5 mars 2021)
      • Ça fait des lustres que je ne t'avais vu.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

    LUSTRE. n. m.
    État que l'on donne à un objet, soit en le polissant, soit en faisant usage de quelque eau, de quelque composition. Le lustre d'une étoffe. Cette étoffe n'a point de lustre, a perdu son lustre. La moindre pluie ôte à ces chapeaux tout leur lustre. Il signifie aussi la Composition même dont les fourreurs, les chapeliers se servent pour donner du lustre aux fourrures, aux chapeaux de soie, etc. Il désigne figurément l'Éclat que donne la parure, la beauté, le mérite, la dignité, etc. Cette charge lui donne un certain lustre. Le malheur a donné un nouveau lustre à sa gloire. La vertu emprunte de la modestie son plus beau lustre. Il vieillit. Servir de lustre se dit de Ce qui, par le contraste de son imperfection, rehausse ou fait valoir l'agrément, le mérite d'une personne ou d'une chose. Dans toutes les acceptions qui précèdent, Lustre n'a point de pluriel.

    LUSTRE se dit aussi d'un Appareil d'éclairage, de cristal, de bronze, de bois, etc., à plusieurs branches, qu'on suspend au plafond. Un lustre de cristal éclairait la salle. Le lustre de l'Opéra.

    Littré

    LUSTRE (lu-str') s. m.
    • 1Le brillant et le poli que l'on donne à un objet ou qu'un objet a naturellement. Une perle? D'assez de lustre, pour être La marque d'un si beau jour, Malherbe, II, 5. Sublimé et esprit de vin, pour donner le bel ?il et le lustre, Réglem. sur les manuf. août 1669, Teint. en laine, art. 14. Un poil court [chez le zèbre] dont le lustre augmente encore la beauté des couleurs, Buffon, Morceaux choisis, p. 181. Un trait de noir tombe de la gorge sur la poitrine, qui est ainsi que l'estomac d'un noir relevé d'un beau lustre violet, Buffon, Ois. t. XV, p. 155.

      En ce sens, il ne se dit pas au pluriel.

    • 2Composition dont les pelletiers et les chapeliers se servent pour rendre luisants les manchons et les chapeaux. Un bon lustre. Les lustres ne sont pas les mêmes dans les différents ateliers.
    • 3 Fig. Éclat que l'on compare au brillant des choses lustrées. Ne me reprochez plus que par mes cruautés Je tâche à conserver mes tristes dignités?; Je dépose à vos pieds l'éclat de leur faux lustre, Corneille, Poly. V, 6. La prison de M. le Prince avait ajouté un nouveau lustre à sa gloire, La Rochefoucauld, Mém. 148. On peut donner du lustre à leurs inventions [des anciens]?; On le peut, je l'essaie?; un plus savant le fasse, La Fontaine, Fabl. II, 1. Pâleur? dont la cause était telle, Qu'elle donnait du lustre à notre belle, La Fontaine, Court. Je veux vous faire voir cette méthode dans tout son lustre, Pascal, Prov. VII. Le cabinet de M. de Coulanges est trois fois plus beau qu'il n'était?; vos petits tableaux sont en leur lustre et placés dignement, Sévigné, 10 nov. 1673. Parlerai-je de sa prudence si avisée dans la conduite de sa maison [un couvent]?? chacun sait que sa sagesse et son économie en a beaucoup relevé le lustre, Bossuet, Yol. de Monterby. Aimez donc la raison?; que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix, Boileau, Art p. I. C'est un homme qui est de mise un quart d'heure de suite, qui, le moment d'après, baisse, dégénère, perd le peu de lustre qu'un peu de mémoire lui donnait, et montre la corde, La Bruyère, II. Le malheur ajoute un nouveau lustre à la gloire des grands hommes, Fénelon, Tél. XX.

      Servir de lustre, se dit de ce qui, par le contraste de son imperfection, fait valoir davantage l'agrément, le mérite d'une personne ou d'une chose.

      En ce sens, lustre ne se dit pas au pluriel.

    • 4Chandelier de cristal, de cuivre ou d'autre substance, à plusieurs branches qu'on suspend au plafond. Puis cet homme et son fils le portent [l'âne] comme un lustre, La Fontaine, Fabl. III, 1. Il entre à l'appartement et passe sous un lustre où sa perruque s'accroche et demeure suspendue, La Bruyère, XI.

      Particulièrement. Grand lustre garni de lumières qu'on suspend au milieu d'une salle de spectacle. Se placer sous le lustre au parterre.

      Chevalier du lustre, claqueur qui se tient ordinairement au parterre sous le lustre dans un théâtre.

    • 5Lustre d'eau, nom vulgaire de l'hottone des marais (primulacées).

      Un des noms de la charagne vulgaire (characées), dite aussi girandole d'eau, charagne, et herbe à écurer, Legoarant ?


    HISTORIQUE

    XVIe s. Elle apparoist tousjours sur toutes les plus belles, Et leurs perfections font lustre à sa beauté, Desportes, Diverses amours, XL, stances. Ainsi comme les escus faulx, et qui ne sont pas de bon aloy representent seulement le lustre de la splendeur de l'or?, Amyot, Comm. discerner le flatteur de l'ami, 5. Chasque chose a plusieurs biais et plusieurs lustres [aspects], Montaigne, I, 272. S'arrester à l'escorce, ou regarder la chose par quelque faulx lustre, Montaigne, II, 101. Un roi use bien de la perfidie de ses ennemis, quand il la fait servir de lustre à sa foi, D'Aubigné, Hist. III, 467. Si tost que [vous ligueurs] veistes qu'on parloit à vous à coups de canon, et que le roy de Navarre estoit venu assister et secourir son frere [Henri III], la frayeur vous saisit tellement au lustre des escharpes blanches [celle des protestants], que ce fut à vous de vous retirer en diligence par des chemins esgarez, Sat. Mén. Harangue d'Aubrai.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    Encyclopédie, 1re édition

    LUSTRE, s. m. (Botan.) le lustre, ou la girandole d'eau, est un genre de plante que M. Vaillant nomme en Botanique chara, & qu'il caractérise ainsi dans les Mém. de l'acad. des Scienc. ann. 1719.

    Ses fleurs naissent sur les feuilles ; chaque fleur est incomplette, réguliere, monopétale & androgine : elles portent sur le sommet d'un ovaire dont les quartiers figurent une couronne antique. Par-là, cet ovaire devient une capsule couronnée, laquelle est monosperme. Les feuilles sont simples, sans queue, & disposées en rayons qui accollent la tige d'espace en espace. Celles d'où naissent les fleurs, sont découpées ; de maniere que les segmens d'un côté se trouvent directement opposés à ceux de l'autre, pour former ensemble comme des mors de pincettes, dans chacun desquels un ovaire est engagé.

    M. Linnæus prétend que le caractere de ce genre de plante consiste en ce que le calice est petit & composé de deux feuilles. Il est fort douteux que la fleur soit monopétale, & même qu'il y en ait une. Il n'y a point d'apparence d'étamines, ni de stile. Le germe du pistil est ovale, la graine est unique, & est d'une forme ovoïde & alongée.

    Le chara & ses especes ont été mal rangés avant M. Vaillant parmi les equisetum ou prêles. Ces plantes n'ont d'autre rapport ensemble, qu'en ce que les feuilles du prêle & les branches de celui-ci sont disposées de la même maniere.

    Le nom de lustre ou de girandole d'eau donné par M. Vaillant au chara, est fondé sur ce que ses verticilles ou rangs de feuilles chargés d'ovaires couronnés représentent assez bien ces sortes de chandeliers branchus, qu'on nomme lustres ou girandoles. (D. J.)

    Lustre, s. m. (Littér. rom.) lustrum ; espace que les anciens & les modernes ont constamment regardé comme un intervalle de cinq ans. En effet, comme le cens devoit naturellement avoir lieu tous les cinq ans, cet espace de tems prit le nom de lustre, à cause d'un sacrifice expiatoire que les censeurs faisoient à la clôture du cens, pour purifier le peuple.

    Si nous approfondissions cependant le véritable état de la chose, nous ne trouverions point de raison suffisante pour donner au lustre la signification précise de cinq ans ; nous verrions au contraire que le cens & le lustre furent célébrés le plus souvent sans regle, dans des tems incertains & différens, suivant l'exigence particuliere & les besoins de la république.

    Ce fait résulte invinciblement & du témoignage des anciens auteurs, & des monumens antiques, tels que les fastes gravés sur le marbre & conservés au capitole, où l'on voit une suite de magistrats de la république, ainsi qu'un abregé de leurs actions, depuis les premiers siecles de Rome. Par exemple, Servius Tullius qui établit le cens, adopta le lustre, & qui ne fit que quatre fois l'estimation des biens & le dénombrement des citoyens, commença à régner l'an 175, & son regne dura trente-quatre ans : Tarquin le superbe son successeur ne tint point de cens.

    Les consuls P. Valerius & T. Lucretius rétablirent l'institution de Servius, & tinrent le cinquieme cens, l'an de Rome 245 : les marbres du capitole manquent à cette époque, & l'on y voit une la cune qui comprend les sept premiers lustres, mais ils marquent que le huitieme fut fait l'an de Rome 279 ; de sorte que les trois premiers lustres célébrés par les consuls, forment un intervalle de 34 ans.

    Ce fut à la création des censeurs l'an de Rome 311, qu'on célébra le onzieme lustre qui à un an près, a le même intervalle que les trois derniers tenus par les consuls.

    Le douzieme lustre, selon les marbres du capitole, se rapportent à l'an de Rome 390 ; ce qui montre que sous les censeurs créés afin de faire le dénombrement du peuple, & d'en estimer les biens, les neuf premiers lustres l'un dans l'autre, embrassent chacun d'eux à peu près l'espace de neuf années.

    Le dernier lustre fut fait par les censeurs Appius Claudius & L. Pison l'an de Rome 703, & ce fut le 71e lustre. Si donc on compte les lustres, depuis le premier célébré par les censeurs jusqu'au dernier, on trouve entre chacun des 60 lustres intermédiaires, un intervalle d'environ six ans & demi : tel est le véritable état des choses. Il en résulte avec évidence, que quoique le tems & l'usage aient attaché l'idée d'un intervalle de cinq ans au mot lustre, c'est sans fondement que cet usage s'est établi.

    Au reste, l'on n'a pas eu moins de tort d'écrire que Servius Tullius est l'auteur du lustre pris pour le sacrifice expiatoire du peuple. Servius Tullius n'inventa que le cens ou le dénombrement. Le lustre, la lustration, le sacrificium lustrale étoit d'usage avant ce prince ; je le prouve par ce passage de Tite-Live qui dit que Tullus Hostilius ayant gagné la bataille contre les habitans d'Albe, prépara un sacrifice lustrale ou expiatoire pour le lendemain à la pointe du jour. Après que tout fut préparé selon la coutume, il fit assembler les deux armées, &c. Sacrificium lustrale in diem posterum parat, ubi illuxit. Paratis omnibus, ut assolet, vocari ad concionem utrumque exercitum jubet, &c.

    Servius Tullius adopta seulement pour la clôture du cens le même sacrifice lustral, pratiqué avant lui par Tullus Hostilius, lors de sa bataille contre les Albains.

    Si le mot lustrum, lustre, ne vient pas de lustrare, purifier, peut-être est-il dérivé de luere qui signifioit payer la taxe à laquelle chaque citoyen étoit imposé par les censeurs : c'est du moins le sentiment de Varron. (D. J.)

    Lustre, (Chapeliers.) On donne souvent le lustre aux chapeaux avec de l'eau commune, à quoi on ajoûte quelquefois un peu de teinture noire : le même lustre sert aux peaussiers, excepté qu'ils ne se servent jamais de teinture noire pour leurs fourrures blanches. Lorsqu'ils veulent donner le lustre à des fourrures très-noires, ils préparent quelquefois pour cela un lustre de noix de galle, de couperose, d'alun romain, de moëlle de b?uf, & d'autres ingrédiens. On donne le lustre aux draps, aux moëres, en les passant à la calandre, ou les pressant sous la calandre. Voyez Calandre.

    Lustre, en terme de Boursiers, c'est une espece de vernis fait de blancs d'?ufs, de gomme, & d'encre, dont les boursiers se servent pour rendre leurs calottes de maroquin luisantes.

    Lustre, (Corroyeurs.) Les Corroyeurs s'y prennent de différentes façons pour donner le lustre à leurs cuirs, selon les différentes couleurs qu'ils veulent lustrer. Pour le noir, ils donnent le premier lustre avec le jus du fruit de l'épine-vinette, & le second avec un composé de gomme arabique, de bierre douce, de vinaigre, & de colle de Flandre qu'ils font bouillir ensemble. Pour les couleurs, ils se servent d'un blanc d'?uf battu dans de l'eau. On donne le lustre au maroquin avec du jus du fruit de l'épine-vinette & du jus d'orange ou de citron.

    Lustre, (Pelletiers.) Les Pelletiers se servent du même lustre que les Chapeliers, à l'exception qu'ils ne mettent point de teinture sur les fourrures blanches & sur celles qui sont d'une couleur claire. Quelquefois cependant ils composent un lustre pour les fourrures très-noires, & principalement pour celles qu'ils emploient aux manchons. Il y entre de la noix de galle, de la couperose, de l'alun de Rome, de la moëlle de b?uf, & quelques autres drogues.

    Wikisource - licence Creative Commons attribution partage dans les mêmes conditions 3.0

    Étymologie de « lustre »

    Lat. lustrare, purifier, nettoyer, d'où dérivent tous les sens actuels de lustre?: brillant, poli, éclat, ustensile portant plusieurs lumières?; et, comme lustre, espace de cinq ans, tient aussi à lustrare, on voit que lustre tient à lustrum par l'intermédiaire de lustrare. Lustrare, dénominatif de lustrum, tient par le radical à luo, lavo, laver.

    Version électronique créée par François Gannaz - http://www.littre.org - licence Creative Commons Attribution

    (Nom 1) (1213) Du latin lustrum (« sacrifice purificatoire pratiqué tous les cinq ans »).
    (Nom 2) (1482) De l'italien lustro (« éclat »), déverbal de lustrare ? voir lustrer, illustrer et illustre.
    Wiktionnaire - licence Creative Commons attribution partage à l'identique 3.0

    LUSTRE1, subst. masc.
    Étymol. et Hist. 1. 1213 «sacrifice expiatoire pratiqué dans la Rome antique tous les cinq ans, lors du recensement» (Faits des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 337, 26); 2. 1611 «période de cinq ans» (Cotgr.). Empr. au lat. lustrum «id.».

    lustré au Scrabble


    Le mot lustré vaut 6 points au Scrabble.

    lustre

    Informations sur le mot lustre - 6 lettres, 2 voyelles, 4 consonnes, 6 lettres uniques.

    Quel nombre de points fait le mot lustré au Scrabble ?


    Le calcul de points ne prend pas en compte lettre compte double, lettre compte triple, mot compte double et mot compte triple. Ces cases augmentent les valeurs des mots posés selon un coefficient indiqué par les règles du jeu de Scrabble.

    SCRABBLE © est une marque déposée. Tous les droits de propriété intellectuelle du jeu sont détenus aux Etats-Unis et au Canada par Hasbro Inc. et dans le reste du monde par J.W. Spear & Sons Limited de Maidenhead, Berkshire, Angleterre, une filiale de Mattel Inc. Mattel et Spear ne sont pas affiliés à Hasbro.

    lustre

    Les rimes de « lustré »


    On recherche une rime en RE .

    Les rimes de lustré peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

    Les rimes en Re

    Rimes de trépignerai      Rimes de amuserait      Rimes de prêterez      Rimes de juré      Rimes de protégerai      Rimes de immigrai      Rimes de adhéraient      Rimes de implorerez      Rimes de contenterez      Rimes de ensuivrait      Rimes de ramperai      Rimes de libérées      Rimes de stresserai      Rimes de aboutirai      Rimes de taperait      Rimes de accomplirais      Rimes de épeurer      Rimes de ferrerait      Rimes de givrés      Rimes de envahiraient      Rimes de percevrait      Rimes de déluré      Rimes de devrais      Rimes de lisérait      Rimes de soumettrai      Rimes de longerait      Rimes de sortirez      Rimes de encouragerai      Rimes de trahirais      Rimes de exagérés      Rimes de infiltrées      Rimes de émigrai      Rimes de ignorais      Rimes de unirait      Rimes de poirée      Rimes de conformeraient      Rimes de ignoreraient      Rimes de comblerez      Rimes de desserraient      Rimes de tangueraient      Rimes de étirez      Rimes de sélectionnerais      Rimes de enferrer      Rimes de délirait      Rimes de chuchoterais      Rimes de songerais      Rimes de revivrais      Rimes de conduirez      Rimes de exaspérerait      Rimes de amuserai     

    Mots du jour

    trépignerai     amuserait     prêterez     juré     protégerai     immigrai     adhéraient     implorerez     contenterez     ensuivrait     ramperai     libérées     stresserai     aboutirai     taperait     accomplirais     épeurer     ferrerait     givrés     envahiraient     percevrait     déluré     devrais     lisérait     soumettrai     longerait     sortirez     encouragerai     trahirais     exagérés     infiltrées     émigrai     ignorais     unirait     poirée     conformeraient     ignoreraient     comblerez     desserraient     tangueraient     étirez     sélectionnerais     enferrer     délirait     chuchoterais     songerais     revivrais     conduirez     exaspérerait     amuserai     


    Les citations sur « lustré »

    1. ... chaque chose a plusieurs biais et plusieurs lustres. La parenté, les anciennes accointances et amitiés saisissent notre imagination et la passionnent pour l'heure, selon leur condition; mais le contour en est si brusque, qu'il nous échappe.

      Auteur : Michel de Montaigne - Source : Essais, I, 38


    2. Bien que le voyage soit devenu un sport sans douleur, c'est encore aux livres que nous demandons de confronter une sensibilité à la nôtre et d'être nos compagnons sur les itinéraires suivis par d'illustres aînés.

      Auteur : Michel Déon - Source : Je me suis beaucoup promené (1995)


    3. L'illustre auteur de Phèdre avait assez d'épigrammes satiriques à se reprocher, pour qu'on doive se faire un scrupule de lui imputer en ce genre des péchés qu'il n'a pas commis.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Gaspard Abeille


    4. Cette race n'aime pas le repos et elle s'illustre plus facilement au milieu des dangers.

      Auteur : Tacite - Source : La Germanie, XIV


    5. C'était une de ces spacieuses sépultures familiales où, de lustre en lustre, les places sont âprement réclamées et prises. Une huitaine d'inscriptions couvraient la stèle.

      Auteur : Georges Duhamel - Source : Le Voyage de Patrice Périot (1950)


    6. Terentius Afer trouva comme son illustre maître des formules-chocs qui participèrent à sa renommée. Parmi les plus célèbres : L'hypocrisie fait les amis, la franchise engendre la haine.

      Auteur : Bernard Werber - Source : Le Rire du Cyclope (2010)


    7. Contre-épreuve, négatif, d'une phrase illustre: - Le vacarme intermittent des petits coins où nous vivons nous rassure.

      Auteur : Paul Valéry - Source : Tel Quel (1941)


    8. Les caricatures les plus comiques des illustrés sont précisément fondées sur cette cruauté raffinée d'une part et cette confiance un peu sotte de l'autre.

      Auteur : Vladimir Nabokov - Source : Chambre obscure (1974)


    9. Il est beau de périr pour éviter un crime:
      Quand on meurt pour sa gloire on revit dans l'estime;
      Et triompher ainsi du plus rigoureux sort,
      C'est s'immortaliser par une illustre mort.


      Auteur : Pierre Corneille - Source : Attila (1667), IV, 6, Ardaric


    10. Combien d'hommes illustres en tous genres n'ont eu d'autre maître qu'eux-mêmes, et n'en ont été que plus grands!

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Perrault


    11. Il ne faut pas en demander beaucoup à ceux qui sont fascinés par le lustre de leurs souliers.

      Auteur : Réjean Ducharme - Source : Sans référence


    12. L'oeuvre absurde illustre le renoncement de la pensée à ses prestiges et sa résignation à n'être plus que l'intelligence qui met en oeuvre les apparences et couvre d'images ce qui n'a pas de raison. Si le monde était clair, l'art ne serait pas.

      Auteur : Albert Camus - Source : Le mythe de Sisyphe (1942)


    13. Les accidents qui sont advenus aux cinq roys, qui regnerent à Rome depuis Numa, ont rendu sa gloire encore plus claire et plus illustre.

      Auteur : Jacques Amyot - Source : Numa, 36


    14. L'histoire de ta mère est aussi celle de ta grand-mère et de ton arrière grand-mère. Ainsi que ta grande-tante. Leur destin était entrecroisé... Elles illustrent à la perfection ce que nous appelons la fatalité, en Grèce. Celle-ci est bien souvent le fait de nos ancêtres, et non des étoiles. Lorsque nous évoquons l'Antiquité, nous nous référons toujours au destin, mais nous ne parlons pas réellement d'une force incontrôlable. Bien sûr, certains événements capitaux semblent se produire sans raison et bouleverser le cours d'une vie, mais, en vérité, notre destinée est déterminée par les actions de ceux qui nous entourent et de ceux qui nous ont précédés.

      Auteur : Victoria Hislop - Source : L'Ile des oubliés (2012)


    15. Du vivant même d'Aretha Franklin, comment peut-on laisser sévir toutes ces sous-chanteuses et dire qu'elles font de la « soul » ? On n'a même plus ni le temps, ni la décence de permettre à des morts illustres de se retourner dans leur tombe. Désormais, on les outrage de leur vivant.

      Auteur : Armand Patrick Gbaka-Brédé , dit Gauz - Source : Debout-payé


    16. Festival de Cannes : Cannes et ses nymphettes. Dont il ne reste d'ailleurs que les "phettes"; les nymphes ayant déserté les plages depuis des lustres... Lustres qui illuminaient cette époque où Bardot n'était pas très à-droite, ce qui la rendait charmante. De celle où le Grand Journal s'appelait France Soir, de celle où Deneuve l'était encore, de ce temps où Simone s'ignorait... à la vue d'Yves montant les marches.

      Auteur : Stéphane De Groodt - Source : Voyage en absurdie (2013)


    17. Voyez ce qu'il reste en mourant, - A cet illustre conquérant, - Pour le fruit de tant de batailles: - On lui fit en son jour fatal, - De moins pompeuses funérailles, - Qu'il n'en fit faire à son cheval.

      Auteur : Antoine Furetière - Source : Epigramme sur la mort d'Alexandre le Grand


    18. Mais avec le temps leur couple semblait mieux assorti. C'était l'effet normalisateur de la vieillesse: elle fanait les beautés trop éclatantes et donnait parfois de la patine et du lustre à des physiques plus banals.

      Auteur : Guillaume Musso - Source : La Jeune Fille et la nuit (2018)


    19. Allons, viens ici, Ulysse tant vanté, gloire illustre des Achéens, arrête ton vaisseau pour écouter notre voix !

      Auteur : Homère - Source : L'Odyssée, XII, 188


    20. C'est l'hélice - la Sainte-Hélice! comme me disait un jour un mathématicien illustre - qui va nous emporter dans l'air; c'est l'hélice, qui entre dans l'air comme la vrille entre dans le bois, emportant avec elles, l'une son moteur, l'autre son manche.

      Auteur : Félix Tournachon, dit Nadar - Source : Manifeste de l'automotion aérienne (1863)


    21. L'abbé Girard, plus heureux que beaucoup d'autres philosophes aussi peu coupables, mais plus illustres et plus enviés, eut l'avantage d'échapper à la haine, par le peu de surface qu'il présentait à ses coups.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Eloges, Girard


    22. Image choc à la télé pour illustrer la lutte renforcée contre les maladies nosocomiales: deux infirmières en train de se savonner vigoureusement les mains. Ce n'était donc pas plus compliqué?

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    23. Je crois illustrer jusqu'à la caricature les qualités et les défauts du Français moyen. D'où un profil très français. Et très moyen.

      Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


    24. Monsieur,
      Mon fils s'est fait bousculer dans la cour par un dénommé Sébastien, du CM2. Je compte sur vous pour dire à ce Sébastien là de ne pas se prendre pour son illustre homonyme Sébastien Chabal.
      Je vous remercie d'avance de votre intervention.


      Auteur : Patrice Romain - Source : Mots d'excuse - Les parents écrivent aux enseignants (2010), Les tensions entre élèves


    25. Comment avez-vous pu imaginer, mon cher et illustre maître, que j'aie eu l'intention de vous comparer à Zoïle? je ne suis ni injuste ni sot à ce point-là.

      Auteur : Jean le Rond d'Alembert - Source : Lettre à Voltaire, 31 juillet 1762


    Les citations sur lustré renforcent la crédibilité et la pertinence de la définition du mot lustre en fournissant des exemples concrets et en montrant l'utilisation d'un terme par des personnes célèbres. Elles peuvent également renforçer la compréhension du sens d'un terme et en ajoutant une dimension historique.

    Les mots proches de « lustre »

    LuscinieLustral, aleLustrationLustreLustreLustré, éeLustrerLustrerieLustucru

    Les mots débutant par lus  Les mots débutant par lu

    luslusLus-la-Croix-HauteLusangerLusansLuscanLusignacLusignanLusignan-GrandLusignan-PetitLusignyLusigny-sur-BarseLusigny-sur-OuchelusitanienneLussacLussacLussacLussac-les-ChâteauxLussac-les-ÉglisesLussagnetLussagnet-LussonLussanLussanLussan-AdeilhacLussantLussasLussas-et-NontronneauLussatLussatLussault-sur-LoireLusseLusserayLustarLustinlustralustragelustraientlustraitlustrallustralelustraleslustrantlustrelustrelustrélustrélustréelustréelustréeslustrées

    Les synonymes de « lustre»

    Les synonymes de lustré :

      1. chandelier
      2. candélabre
      3. bougeoir
      4. flambeau
      5. applique
      6. lampe
      7. luminaire
      8. tube
      9. suspension
      10. lampadaire
      11. lanterne
      12. réverbère
      13. lampion
      14. lumignon
      15. quinquet
      16. éclat
      17. plafonnier
      18. relief
      19. saillie
      20. reste
      21. colline
      22. splendeur
    Les synonymes de lustré :

      1. frotté
      2. frictionné
      3. massé
      4. essuyé
      5. gratté
      6. râpé
      7. lisse
      8. poli
      9. égal
      10. verni
      11. glacé
      12. satiné
      13. longeron
      14. luisant
      15. lumineux
      16. phosphorescent
      17. lissé
      18. moiré
      19. ciré
      20. soyeux
      21. brillant
      22. vernissé

    synonymes de lustré

    Fréquence et usage du mot lustré dans le temps


    Évolution historique de l’usage du mot « lustre » avec Google Books Ngram Viewer qui permet de suivre l’évolution historique de l'usage du mot lustré dans les textes publiés.



    Classement par ordre alphabétique des définitions des mots français.


    Une précision sur la définition de Lustré ?


    Etendez votre recherche avec le dictionnaire des définitions :

    Citations lustré     Citation sur lustré   Poèmes lustré   Proverbes lustré   Rime avec lustré    Définition de lustré  


    Définition de lustré présentée par dicocitations.com. Les définitions du mot lustré sont données à titre indicatif et proviennent de dictionnaires libres de droits dont Le Littré, le Wiktionnaire, et le dictionnaire de l'Académie Française.



    Les informations complémentaires relatives au mot lustré notamment les liens vers les citations sont éditées par l’équipe de dicocitations.com. Ce mot fait partie de la catégorie des mots français de 6 lettres.

    Page modifiée le mercredi 24 septembre 2025 16:15:44