Citations sur boileau

Former des accusations contre quelqu'un

Tous mes sots, à l'instant changeant de contenance, Ont loué du festin la superbe ordonnance

Chacun à ce métier [de poëte] Peut perdre impunément de l'encre et du papier

Le fidèle, attentif aux règles de sa loi

Aussitôt dans le choeur la machine emportée Est sur le banc du chantre à grand bruit remontée

J'ai peu lu ces auteurs [les satiriques] ; mais tout n'irait que mieux, Quand de ces médisants l'engeance tout entière Irait la tête en bas rimer dans la rivière

Je sens de jour en jour dépérir mon génie

Mais dans l'art dangereux de rimer et d'écrire Il n'est point de degrés du médiocre au pire

Aimez donc la raison ; que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix

L'ode avec plus plus d'éclat et non moins d'énergie, Élevant jusqu'au ciel son vol ambitieux

Mais non, fais mine un peu d'en être mécontent, Pour la voir aussitôt, de douleur oppressée, Déplorer la vertu si mal récompensée

Ce nouvel Adonis à la blonde crinière

La poésie épique Dans le vaste récit d'une longue action Se soutient par la fable et vit de fiction

Que Rhinberg et Wesel, terrassés en deux jours, D'un joug déjà prochain menacent tout son cours [du Rhin]

Un discours trop sincère aisément nous outrage

....Mille cloches émues D'un funèbre concert font retentir les nues

Laisse-moi donc ici, sous leurs ombrages frais, Attendre que septembre ait ramené l'automne

Puis bientôt en grande eau sur le fleuve de Tendre Naviger à souhait

D'une lâche indolence esclave volontaire

Au pied de cet autel de structure grossière, Gît sans pompe, enfermé dans une vile bière, Le plus savant mortel qui jamais ait écrit [Antoine Arnauld]

Je t'entends, et je voi D'où vient que tu t'es fait secrétaire du roi

C'est là que du lutrin gît la machine énorme

Quand la Discorde encor toute noire de crimes, Sortant des cordeliers pour aller aux minimes, Avec cet air hideux qui fait frémir la paix, S'arrêta près d'un arbre auprès de son palais

Sait d'un air innocent bégayer sa pensée

Il lui fera bientôt, aidé de Lucifer, Goûter en paradis les plaisirs de l'enfer