Citations sur boileau

Que d'un art délicat les pièces assorties Ne fassent qu'un seul tout de diverses parties

Je ne puis arracher du creux de ma cervelle Que des vers plus forcés que ceux de la Pucelle

Il a lui seul fait plus d'exploits que les autres en ont lu

Consultons sur ce point quelque auteur signalé

Tous ses bords sont couverts de saules non plantés

Il fallait que la rage à l'univers funeste Allât encor de lois embrouiller le Digeste

Si mon coeur de tout temps facile à tes désirs, N'a jamais d'un moment différé tes plaisirs

Que.... au milieu de l'argent et des diamants il mit en parade des sacs et des boisseaux

Soutenons bien nos droits ; sot est celui qui donne ; C'est ainsi devers Caen que tout Normand raisonne

Mais qui m'assurera qu'en ce long cercle d'ans, à leurs fameux époux vos aïeules fidèles Aux douceurs des galants furent toujours rebelles ?

J'abats ce qui me nuit partout où je le trouve

Jamais, contre un renard chicanant un poulet, Un renard de son sac n'alla charger Rollet

Si bientôt imprimant ses sottes rêveries, Il ne se fait graver au devant du recueil, Couronné de lauriers par la main de Nanteuil

Aucun n'avait d'enclos ni de champ séparé

À suivre ce grand chef, l'un et l'autre s'apprête

La cour désabusée Dédaigna de ces vers [burlesques] l'extravagance aisée, distingua le naïf du plat et du bouffon

J'aime un esprit aisé qui se montre, qui s'ouvre

Au travers des ombres de la nuit, Le timide escadron se dissipe et s'enfuit

Ne demande donc plus par quelle humeur sauvage, Tout l'été, loin de toi, demeurant au village, J'y passe obstinément les ardeurs du Lion

Il croit régler le monde au gré de sa cervelle

L'un [chat] miaule en grondant comme un tigre en furie ; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie

Vingt carrosses bientôt, arrivant à la file, Y sont en moins de rien suivis de plus de mille [dans les embarras de Paris].... Chacun prétend passer.... Des mulets en sonnant augmentent le murmure

La satire en leçons, en nouveautés fertile, Sait seule assaisonner le plaisant et l'utile

Son coeur, toujours flottant entre mille embarras, Ne sait ni ce qu'il veut ni ce qu'il ne veut pas

Le Moïse [titre d'un poëme] commence à moisir par les bords