Citations sur boileau

Quel démon vous irrite et vous porte à médire ? Un livre vous déplaît ; qui vous force à le lire ?

Moi-même, Arnauld, ici, qui te prêche en ces rimes, Plus qu'aucun des mortels par la honte abattu, En vain j'arme contre eux une faible vertu

Prenons du saint jeudi la bruyante crécelle

Et reprenant vingt fois le rabot et la lime

Sans mentir, l'avarice est une étrange rage

S'il lui fallait toujours, comme moi [jardinier], s'exercer, Labourer, couper, tondre, aplanir, palisser

Du premier des Césars on vante les exploits ; Mais, dans quel tribunal, jugé suivant les lois, Eût-il pu disculper son injuste manie ?

La mollesse en pleurant.... Laisse tomber ces mots qu'elle interrompt vingt fois

Écolier ou plutôt singe de Bourdaloue

Tout n'en irait que mieux, Quand de ces médisants [les satiriques] l'engeance tout entière Irait, la tête en bas, rimer dans la rivière

Modère ces bouillons de ta mélancolie

Ils passent de la nef la vaste solitude, Et dans la sacristie entrant, non sans terreur....

Qu'est-ce donc que puérilité ? ce n'est visiblement autre chose qu'une pensée d'écolier qui, pour être trop recherchée, devient froide

Nous la verrons hanter les plus honteux brelans

Tout ce qu'on boit est bon, tout ce qu'on mange est sain ; La maison le fournit, la fermière l'ordonne

Lorsqu'en ce sacré lieu, par un heureux hasard, Entrent Jean le choriste et le sonneur Girard

L'autre en vain se lassant à polir une rime....

Au joug de la raison sans peine elle [la rime] fléchit

Comme on voit les frelons, troupe lâche et stérile, Aller piller le miel que l'abeille distille

Elle y voit aborder le marquis, la comtesse, Le bourgeois, le manant, le clergé, la noblesse

....Un écrivain qui s'aime Forme tous ses héros semblables à soi-même

Tel qu'on voit un taureau qu'une guêpe en furie A piqué dans les flancs aux dépens de sa vie

Et puis comment percer cette foule effroyable De rimeurs affamés....

Ainsi que ses chagrins, l'hymen a ses plaisirs

Philosophes rêveurs, qui pensez tout savoir