Citations sur boileau

Car, sitôt que du soir les ombres pacifiques D'un double cadenas font fermer les boutiques

Le législateur des Juifs, qui n'était pas un homme ordinaire, ayant fort bien conçu la grandeur et la puissance de Dieu

Là, tous mes sots, enflés d'une nouvelle audace, Ont jugé des auteurs en maîtres du Parnasse

Par les détours étroits d'une barrière oblique, Ils gagnent les degrés et le perron antique

Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire

Toi donc qui vois les maux où ma muse s'abîme

N'allez point de nouveau faire courir aux armes Un athlète tout prêt à prendre son congé, Qui, par vos traits malins au combat rengagé, Peut encore aux rieurs faire verser des larmes

Soit qu'il fasse au conseil courir les sénateurs, D'un tyran soupçonneux pâles adulateurs

Ou quelque longue pluie, inondant vos vallons, A-, t-elle fait couler vos vins et vos melons ?

Si la rime Allait mal à propos m'engager dans Arnheim, Je ne sais pour sortir de porte qu'Hildesheim

Ainsi parle un esprit languissant de mollesse

Quelquefois du bon or je sépare le faux

Un clerc, pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila ; Et, si le roi des Huns ne lui charme l'oreille, Traiter de visigoths tous les vers de Corneille

Lorsqu'en ce sacré lieu, par un heureux hasard, Entrent Jean le choriste et le sonneur Girard

Valet souple au logis, fier huissier à l'église

Là le fils orphelin lui redemande [à un mauvais médecin] un père

Quoique fils de meunier, encor blanc du moulin, Il est prêt à fournir ses titres en vélin

Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée...

Ils tremblent qu'un censeur.... N'aille du fond du puits tirer la vérité

Avouons plutôt que par le moyen de cette périphrase, mélodieusement répandue dans le discours, d'une diction toute simple il a fait une espèce de concert et d'harmonie

C'est peu d'être agréable et charmant dans un livre ; Il faut savoir encore et converser et vivre

D'un nouveau microscope on doit en sa présence Tantôt chez Dalencé faire l'expérience

Il croit régler le monde au gré de sa cervelle

D'un carrosse, en tournant, il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue

Son coeur, toujours nourri dans la dévotion, De trop bonne heure apprit l'humiliation