Citations sur boileau

Et sur le couple pâle et déjà demi-mort Fait tomber à deux mains l'effroyable tonnerre [un énorme in-folio]

Quiconque est riche est tout ; sans sagesse il est sage

Elle peint de bourgeons son visage guerrier

Quel chagrin, lui dit-il, trouble votre sommeil ?

Là, sur une charrette, une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente

L'honneur est comme une île escarpée et sans bords ; On n'y peut plus rentrer, dès qu'on en est dehors

Les langues ont chacune leur bizarrerie ; mais la française est particulièrement capricieuse sur les mots

....L'esprit enivré d'une douce fumée [dans un songe], J'ai cru remplir au choeur ma place accoutumée

Et qui saurait sans moi que Cotin a prêché ?

Sans craindre archers, prévôt, ni suppôt de justice

Une avare et sordide famille

Je ne suis point de ces auteurs fuyant la peine.... ils allèguent, pour excuser leur paresse, qu'ils auraient peur, en les trop remaniant [leurs écrits], de les affaiblir, et de leur ôter cet air libre et facile, qui fait, disent-ils, un des plus grands charmes du discours

D'un vin pur et vermeil il fait emplir sa coupe

Un clerc pour quinze sous, sans craindre le holà, Peut aller au parterre attaquer Attila

L'un est payé d'un mot, et l'autre d'un coup d'oeil

Ou bien quand Juvénal de sa mordante plume Gourmandait en courroux tout le peuple latin

Dans peu vous allez voir vos froides rêveries Du public exciter les justes moqueries

Sentez-vous le citron dont on a mis le jus Avec des jaunes d'oeuf mêlés dans du verjus ?

Que si on me demande ce que c'est que cet agrément et ce sel, je répondrai que c'est un je ne sais quoi qu'on peut beaucoup mieux sentir que dire ; à mon avis néanmoins, il consiste principalement à ne jamais présenter au lecteur que des pensées vraies et des expressions justes

Et le teint plus jauni que de vingt ans de hâle

Et n'allez point toujours d'une pointe frivole, Aiguiser par la queue une épigramme folle

.... cet autre fou, non moins privé de sens, Qui jette, furieux, son bien à tous venants

Dans la disette, une muse affamée Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée

....verras-tu d'un esprit bien tranquille Chez ta femme aborder et la cour et la ville ?

Mais nous autres faiseurs de livres et d'écrits