Citations sur boileau

Et, s'il ne m'est permis de le dire au papier, J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe, Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne

Du fond de notre sacristie Une épaisse nuée à longs flots est sortie, Qui, s'ouvrant à mes yeux dans son bleuâtre éclat, M'a fait voir un serpent conduit par le prélat

Et, sans dire un seul mot, j'avalais au hasard Quelque aile de poulet dont j'arrachais le lard

Deux marmitons crasseux, revêtus de serviettes, Lui servaient de massiers, et portaient deux assiettes

Sans raison il [l'homme] est gai, sans raison il s'afflige

Que d'un art délicat les pièces assorties N'y forment qu'un seul tout de diverses parties

Des vertus de mon roi spectateur inutile

Sans cesse on prend le masque, et, quittant la nature, On craint de se montrer sous sa propre figure

L'aimable comédie, avec lui [à la mort de Molière] terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir, Et sur ses brodequins ne put plus se tenir

Le vers se sent toujours des bassesses du coeur

Un fou rempli d'erreurs, que le trouble accompagne.... En vain monte à cheval pour tromper son ennui ; Le chagrin monte en croupe et galope avec lui

Il aurait beau crier : " Premier prince du monde ! Courage sans pareil ! lumière sans seconde ! " Ses vers, jetés d'abord sans tourner le feuillet, Iraient dans l'antichambre amuser Pacolet

Un laquais effronté m'apporte un rouge bord

Les chagrins dévorants et l'infâme ruine, Enfants infortunés de ses raffinements [de la chicane]

[La savante] Pèse sans passion Chapelain et Virgile

Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort ou vous critique

Et Gorillon la basse et Grandin le fausset

Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile, Et ne vous chargez pas d'un détail inutile

Un discours trop sincère aisément nous outrage

Sophocle enfin, donnant l'essor à son génie, Accrut encor la pompe, augmenta l'harmonie

Sentiez-vous, dites-moi, ces violents transports Qui d'un esprit divin font mouvoir les ressorts ?

Il se lève, enflammé de muscat et de bile

Ostorius : On m'a vu à l'hôtel de Bourgogne.....Pluton : Retourne-t-y-en

....Mais je vois, sur ce début de prône, Que ta bouche déjà s'ouvre large d'une aune, Et que, les yeux fermés, tu baisses le menton

Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose