Citations sur boileau

Qu'il paraît bien nourri ! quel vermillon ! quel teint !

Un âne, le jouet de tous les animaux, Un stupide animal, sujet à mille maux, Dont le nom seul en soi comprend une satire

Ses ouvrages, tout pleins d'affreuses vérités, Étincellent pourtant de sublimes beautés

C'est pour eux [ses amants] qu'elle étale et l'or et le brocart

Se familiariser avec une langue étrangère

Mais qui peut t'assurer qu'invincible aux plaisirs, Elle conservera sa première innocence ?

Sophocle enfin, donnant l'essor à son génie, Accrut encor la pompe, augmenta l'harmonie

Des monceaux de viandes les plus exquises et tout ce qu'on pourrait s'imaginer de plus ragoûtant et de plus délicieux

Écoutez tout le monde, assidu consultant

À mon gré, le Corneille est joli quelquefois

Mais [moi] qu'une humeur trop libre, un esprit peu soumis De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis

Où le vice orgueilleux s'érige en souverain Et va la mitre en tête et la crosse à la main

Qui du soin qu'elle prend de me gronder sans cesse Va quatre fois par mois se vanter à confesse, Et, les yeux vers le ciel, pour se le faire ouvrir, Offre à Dieu les tourments qu'elle me fait souffrir

Ma muse en l'attaquant, charitable et discrète, Sait de l'homme d'honneur distinguer le poëte

La contrainte des préceptes ne fait qu'affaiblir les ouvrages, et leur donner une certaine sécheresse qui les rend maigres et décharnés

Ma foi, le jugement sert bien dans la lecture

Mais aucun de ces maux n'égale les rigueurs Que la mauvaise honte exerça dans les coeurs ; De ce nid à l'instant sortirent tous les vices

Il faut souffrir la faim et coucher sur la dure

Le latin dans les mots brave l'honnêteté ; Mais le lecteur français veut être respecté

D'une longue soutane il endosse la moire, Prend les gants violets, les marques de sa gloire

.... De vos fictions le mélange coupable Même à ses vérités [du christianisme] donne l'air de la fable

Résous-toi, pauvre époux, a vivre de couleuvres

On peut comparer le premier [Démosthène] à cause de la violence, de sa rapidité, de la force et de la véhémence avec laquelle il ravage pour ainsi dire et emporte tout, à une tempête et à un foudre

Voulez-vous faire aimer vos riches fictions, Qu'en savantes leçons votre muse fertile Partout joigne au plaisant le solide et l'utile

[Ces fous] Qui, toujours assignant et toujours assignés, Souvent demeurent gueux de vingt procès gagnés