Citations sur boileau

Au contraire cet autre, abject en son langage, Fait parler ses bergers comme on parle au village

Ainsi parle un esprit languissant de mollesse, Qui, sous l'humble dehors d'un respect affecté, Cache le noir venin de sa malignité

Une muse affamée Ne peut pas, dira-t-on, subsister de fumée

Et sitôt qu'une fois la verve me domine, Tout ce qui s'offre à moi passe par l'étamine

Perce la sainte horreur de ce livre divin [la Bible]

Mais un démon fatal à cette ample machine Fit tomber à nos yeux le pupitre un matin

Sous leurs corps tremblotants leurs genoux s'affaiblissent

Mais vous, qui raffinez sur les écrits des autres, De quel oeil pensez-vous qu'on regarde les vôtres ?

Il n'y a personne qui ne sente la grandeur héroïque qui est renfermée dans ce mot, qu'il mourût, qui est d'autant plus sublime qu'il est simple et naturel

En vain à lever tout les valets sont fort prompts, Et les ruisseaux de vin coulent aux environs

Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui par l'art imité ne puisse plaire aux yeux

Jamais, contre un renard chicanant un poulet, Un renard de son sac n'alla charger Rolet

Telle qu'une bergère, aux plus beaux jours de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête, Et, sans mêler à l'or l'éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements

L'un meurt vide de sang, l'autre plein de séné

Vous croyez [mes vers] à grands pas chez la postérité Courir marqués au coin de l'immortalité

Pour moi, sur cette mer qu'ici-bas nous courons, Je songe à me pourvoir d'esquif et d'avirons

Que ce style [le burlesque] jamais ne souille votre ouvrage

Chacun veut en sagesse ériger sa folie

La nature, féconde en bizarres portraits, Dans chaque âme est marquée à de différents traits

Je laisse aux doucereux ce langage affété

Je me fatiguerais à te tracer le cours Des outrages cruels qu'il me fait tous les jours

La disette au teint blême et la triste famine....

La grêle Qui.... à coups impétueux Abat l'honneur naissant des rameaux fructueux

Je riais de le voir avec sa mine étique, Son rabat jadis blanc et sa perruque antique, En lapins de garenne ériger nos clapiers

Esprit né pour la cour, et maître en l'art de plaire, Guilleragues, qui sais et parler et te taire