Citation garde moi
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Une Sélection de 70 citations et proverbes sur le thème garde moi.
70 citations
Quand on regarde un spectacle, on ne pense pas à ce qu'on voit. Mais derrière à d'autres images. Dans sa tête à soi. Enfin moi.
Chaque artiste garde ainsi, au fond de lui, une source unique, qui alimente pendant sa vie ce qu'il est et ce qu'il dit. Quand la source est tarie, on voit peu à peu l'oeuvre se racornir, se fendiller. Ce sont les terres ingrates de l'art que le courant invisible n'irrigue plus. Le cheveu devenu rare et sec, l'artiste couvert de chaumes, est mûr pour le silence, ou les salons, qui reviennent au même. Pour moi, je sais que ma source est dans L'Envers et l'Endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j'ai longtemps vécu et dont le souvenir me préserve encore des dangers contraires qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction.
Un couple sans disputes, ça n'existe pas ma chérie - les jeunes s'engueulent par jalousie, les vieux par lassitude. C'est normal. Avec le temps, les aboiements se transforment en plaintes à peine audibles, en grognements de vieux chiens patauds qui sont les échos diminués de nos engueulades passées, et qui finissent par ressembler à nos corps mous, relâchés, décharnés. Avec le temps, regarde ton père et moi, on râle, on maugrée, on ne crie plus. On n'a plus l'énergie, physiquement je veux dire. Pas faute d'avoir envie de se barrer parfois. Mais à quoi bon tout recommencer, alors qu'on arrive au bout, ça y est. On s'est épuisés, on a consumé notre amour comme un cent mètres. Le tien commence alors fais-le durer, avec endurance, patience, sinon ça s'essouffle, ça s'étouffe.
Qu'importe que moi je garde raison! J'ai trop raison.
Et qui rira le mieux aujourd'hui rira le dernier.Pourquoi voyager ? Je regarde la télévision et je vois que toutes les villes ressemblent à toutes les villes. Les grands immeubles en béton, ici, à cent mètres de chez moi, je les retrouve partout, au Brésil, en Argentine, au Pérou, aux Indes, partout c'est la même chose.
Je rentre, l'angoisse au coeur parce que j'ai regardé le soleil couchant, entendu chanter les oiseaux, et que je n'aurai eu que quelques jours cette terre que j'aime tant, et qu'il y a tant de morts avant moi.
Je regarde autour de moi : le fait que le Dieu Hasard bute par bonheur les célibataires en priorité, ne semble pas perturber le petit monde familial du métropolitain.
Comprends la vie mieux que moi, moins petitement, et garde toujours ta pensée à la hauteur des arbres. Rêve de grandes choses : cela te permettra d'en faire au moins de toutes petites.
Mes chagrins, je les garde pour moi. En fait, je suis une taiseuse, je me livre peu.
Papa est toujours sur sa planète. J'essaye de le faire rire en imitant le singe heureux de retrouver la jungle. Il dit "non" avec sa tête. Bon. Sur sa planète, on ne rit pas. Alors je m'approche de lui et je lui prends sa main dans laquelle je dépose un baiser d'amour. Rien à voir avec la langue de Franklin. On fait ça le dimanche quand on regarde des DVD à la télé. Entre deux films, papa et moi on dépose des baisers d'amour au creux des mains. Je me suis assis sur mes talons, la tête sur les jambes, et j'attends qu'il me caresse la tête. Je suis prêt à rester des heures. Je veux juste qu'il abandonne un instant sa planète pour la mienne. Et sa main, un peu hésitante, se pose sur mes cheveux, ses yeux gris laissent sortir la tempête, de grosses gouttes qui me tombent dessus et coulent sur mes joues, comme si on pleurait tous les deux, un goût de mer chaude, sans le sable et les transats bleu et blanc.
Tu aimes trop la littérature, elle te tuera et tu ne tueras pas la bêtise humaine. Pauvre chère bêtise, que je ne hais pas, moi, et que je regarde avec des yeux maternels, car c'est une enfance, et toute enfance est sacrée.
Je voyais la fille devant moi dans cette salle de musée, et c'était ce que je pensais : on a si peu de temps dans une vie. Un jour, on se regarde dans une glace, et on se dit : voilà voilà. On n'a même pas de mots pour le dire.
Tant d'années se sont écoulées depuis qu'elle est morte ! Où es tu, maintenant, petite mère ? Au ciel, sur la terre ? Je suis ici, loin de toi. Je serais plus à l'aise, si j'avais été plus près de toi ; au moins, aurais je regardé ton monument, touché ta pierre. Ah ! maman. Je ne peux plus prier et je pleure de plus en plus rarement. Mais mon âme pense à toi, à moi, et ma pensée se consume dans le chagrin.
Quand on est un homme d'action comme moi, on fonce. On regarde un peu dans le rétro mais pas trop. Et puis là, d'un seul coup, je me suis dit : « Tiens, ce ne serait pas si mal de scruter un peu en arrière, d'essayer de comprendre ce scénario incroyable que j'ai la chance de vivre depuis ma naissance.»
Le rôle de Claude Lelouch, je le joue maintenant depuis soixante-dix-huit ans et je ne m'en suis jamais lassé. C'est un rôle absolument passionnant, rien n'est figé, tout s'agite, le scénario se modifie chaque seconde. C'est l'aventure, avec un point d'interrogation. En y réfléchissant, je me dis que j'ai vraiment eu de la chanceLes nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l'incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l'horizon.
Nous marchions sans parler, dans l'humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois, ni la plaine
Ne poussait un soupir dans les airs ; Seulement
La girouette en deuil criait au firmament ;
Car le vent élevé bien au dessus des terres,
N'effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d'en-bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s'étaient mis en quête
A regardé le sable en s'y couchant ; Bientôt,
Lui que jamais ici on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions pas à pas en écartant les branches.
Trois s'arrêtent, et moi, cherchant ce qu'ils voyaient,
J'aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse ;
Mais les enfants du loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu'à deux pas, ne dormant qu'à demi,
Se couche dans ses murs l'homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa louve reposait comme celle de marbre
Qu'adoraient les romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s'assied, les deux jambes dressées
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s'est jugé perdu, puisqu'il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris ;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante
Et n'a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu'au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu'à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang ;
Nos fusils l'entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.Sans prendre garde à l'ouragan
Qui fouettait mes vitres fermées,
Moi, j'ai fait Emaux et Camées.Je remarque qu'une idéologie festive, bienveillante, collective, solidaire imprègne l'atmosphère. Et dans ce même monde règne l'agression contre la promenade, la gratuité, la conversation, la délicatesse. Je ne juge pas. Je fais comme eux. Je rentre dans le TGV. je mets un gros casque immonde. J'écoute Bach, Mozart ou du grégorien. Je ne regarde personne. Je n'adresse la parole à personne et personne ne s'adresse à moi. La vérité est que je prends l'horreur de cette époque comme elle vient et me console en me disant que tout deuil sur les illusions de sociabilité est une progression dans la vie intérieure.
Afrique j'ai gardé ta mémoire Afrique
Tu es en moi
Comme l'écharde dans la blessure
Comme un fétiche tutélaire au centre du village
Fais de moi la pierre de ta fronde
De ma bouche les lèvres de ta plaie
De mes genoux les colonnes brisées de ton abaissement...Je ne serais pas arrivée là si :
- Si c’était Maria Callas qui répondait à cette question, elle dirait : « Si je n’avais pas eu une foi absolue en moi-même. » C’est ce qu’elle écrit dans ses Mémoires. Mais moi, si je regarde les différents parcours de ma vie, je pense que je n’aurais pas pu les suivre si je n’avais pas cru en ce que j’appelle la force vitale. C’est elle qui m’a toujours guidée. Comme une énergie qui me pousse à aller de l’avant. Quelque chose qui me fait croire en l’avenir. C’est peut-être une manière de vivre « à l’italienne » qui me porte à penser à la positivité, à la vitalité.Je n'ai jamais regardé volontiers dormir ceux que j'aimais ils se reposaient de moi, je le sais ils m'échappaient aussi.
L'histoire ne s'intéresse qu'aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n'est pas l'usage de les laisser entrer dans l'histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d'une littéraire et non d'une historienne. Je suis étonnée par l'être humain...
Je crois qu'on ne peut perdre son temps qu'en pensant à le gagner. Quand je regarde filer les nuages ou que je fais des bêtises, qui pour moi n'en sont pas, je ne perds pas mon temps, car je le vois passer.
Je ne dis pas cela; mais je lui disois, moi, qu'un froid écrit assomme, qu'il ne faut que ce foible à décrier un homme, et qu'eût-on, d'autre part, cent belles qualités, on regarde les gens par leurs méchants côtés.
Il se peut qu'il ne reste rien de tout ce que j'ai fait. Qui se souvient du nom du chef de Maxim's à la grande époque ? J'aimerais que l'on garde de moi l'idée que j'ai crée l'école d'Ecully et les Bocuse d'Or.
La Peur du lendemain (2001) de Christine Angot
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Préface de L'envers et L'endroit
de Albert Camus
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L’oeil du paon (2021) de Lilia Hassaine
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Le Crépuscule des idoles (1888), Maximes et pointes de Friedrich Wilhelm Nietzsche
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Conversations avec Simenon de Francis Lacassin (2004) de Georges Simenon
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Journal, 15 août 1898 de Jules Renard
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Au bonheur des ogres (1985) de Daniel Pennac
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Journal, 9 mai 1894, à son fils Jean-François Renard dit Fantec de Jules Renard
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Interview Paris Match, 2015 de Annie Cordy
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Au pays des kangourous (2012) de Gilles Paris
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Lettre, à Gustave Flaubert de George Sand
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Quelque chose à cacher (2007) de Dominique Barbéris
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Ma vie de Marc Chagall
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Le dictionnaire de ma vie (2016) de Claude Lelouch
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Poèmes philosophiques (1843), La mort du loup de Alfred de Vigny
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Emaux et Camées (1852), Préface de Théophile Gautier
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Conversations françaises, Sous la direction de Vincent Trémolet de Villers, éd. Les éditions du Cerf, 2016 de Fabrice Luchini
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Coups de pilon de David Diop
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Entretien Le Monde, par Béatrice Gurrey, le 16/02/2019 de Monica Bellucci
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Mémoires d'Hadrien (1951) de Marguerite Yourcenar
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La Fin de l'homme rouge (2013) de Svetlana Alexievitch
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Un certain regard (2008) de Françoise Sagan
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Le Misanthrope (1666), I, 2, Alceste de Molière
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Interview Le Figaro février 2010 de Paul Bocuse
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