La définition de If du dictionnaire français. Signification du mot et son éthymologie - De nombreux exemples d'usage en français ainsi que des citations.

If
Nature : s. m.
Prononciation : if
Etymologie : Bas-lat. ippus ; norm. i : un bel i ; espagn. et portug. iva ; de l'anc. h. allem. iwa ; allem. mod. Eibe ; ou du celtique qui ici se confond avec l'allemand : kimry, yw ; bas-bret. ivin ; cornouaille du IXe siècle, hivin ; angl. yew.

Voir les citations du mot IfSignification du mot If


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions de if de manière précise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre la signification du mot.

Notre dictionnaire de définitions comprend des informations complémentaires telles que la nature du mot, sa prononciation, des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes. Quand la définition du mot s'y prête nous vous proposons des citations littéraires en rapport avec if pour illustrer la compréhension du mot ou préciser le sens et de répondre à la question quelle est la signification de If ?


La définition de If

Arbre toujours vert, qui a la feuille étroite et un peu longue et qui porte un petit fruit rouge et rond, famille des conifères, genre taxus ; if commun, taxus baccata, L. Les feuilles de l'if sont un poison pour plusieurs animaux, les chevaux en particulier. Une palissade d'ifs.


Toutes les définitions de « if »


Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

IF. n. m.
Arbre vert de la famille des Conifères et qui, taillé de diverses manières, s'emploie pour la décoration dans les jardins dessinés à la française et dans les cimetières. Planter des ifs. Tailler des ifs en boules, en pyramide, etc. Il se dit aussi par extension, en termes d'Arts, d'un Support de forme triangulaire qu'on garnit de lumières, dont l'assemblage imite un if taillé en pyramide. Il est encore en usage dans les églises pour fixer des cierges allumés.

Littré

IF (if) s. m.
  • 1Arbre toujours vert, qui a la feuille étroite et un peu longue et qui porte un petit fruit rouge et rond, famille des conifères, genre taxus?; if commun, taxus baccata, L. Les feuilles de l'if sont un poison pour plusieurs animaux, les chevaux en particulier. Une palissade d'ifs. Antoine, gouverneur de mon jardin d'Auteuil, Qui diriges chez moi l'if et le chèvrefeuil, Boileau, Épît. X. Il n'en coûte pas plus pour planter un jardin bien entendu que pour tailler ridiculement des ifs, et en faire des représentations grossières d'animaux, Voltaire, Dial. 4.
  • 2Espèce de charpenterie, de forme triangulaire, employée dans les illuminations, et destinée à porter plusieurs lampions dont l'assemblage imite un if taillé en pyramide. Les lampions de cet if sont presque tous éteints.
  • 3Coquille du genre cérite.

HISTORIQUE

XIe s. En Saragoce descendent sous un if, Ch. de Rol. XX.

XIIe s. Arbres i out et un grant if, Où li venz mene grant estrif, Benoit de Sainte-Maure, V. 25036.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

IF. Ajoutez?:
4If à bouteilles, instrument qui a une forme d'if et qui sert à mettre égoutter les bouteilles. Fabricant de planches ou ifs à bouteilles, Tarif des patentes, 1858.
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Encyclopédie, 1re édition

IF, s. m. taxus, (Hist. nat. Bot.) genre de plante à fleur composée de sommets, qui, pour la plûpart, ont la forme d'un champignon, cette fleur est stérile, l'embryon devient dans la suite une baie concave faite en forme de cloche & pleine de suc ; elle renferme une semence. Il y a de ces fruits qui ressemblent à un gland, car ils ont une calotte qui embrasse la semence. Tournefort, Instit. rei herb. Voyez Plante.

If, taxus, arbre toûjours verd, qui vient naturellement dans quelques contrées méridionales de l'Europe ; mais par l'usage que l'on en fait, & la contrainte où on l'assujettit, il ne paroît nulle part que sous la forme d'un arbrisseau. Si cependant on le laisse croître de lui-même, il prend une tige droite, qui s'éleve, grossit, & devient un moyen arbre. Son écorce est mince, rougeâtre, & sans gersures à tout âge ; ses feuilles sont petites, étroites, assez ressemblantes à celles du sapin, mais d'un verd obscur & triste. L'arbre donne au printems, aux extrémités de ses jeunes rameaux, des fleurs mâles ou chatons écailleux qui servent à féconder ses fruits ; ce sont des baies molles, visqueuses, & d'un rouge vif, dont chacune contient une semence.

Cet arbre est très-robuste ; & quoiqu'il habite les pays tempérés, on l'y trouve plus volontiers sur le sommet des montagnes les plus froides, dans les gorges serrées & exposées au nord, dans des côteaux à l'ombre, dans les lieux secs & pierreux, dans les terres légeres & stériles. Il peut venir sous les autres arbres, & il est si traitable, qu'on le voit réussir dans tous les terreins où on l'emploie pour la décoration des jardins, & où il n'y a que l'humidité qui puisse le faire échouer.

L'if se multiplie aisément de semences, de boutures ou de branches couchées. Le premier moyen est le plus lent, mais le meilleur qu'on puisse employer pour avoir des arbres forts & bien enracinés. Les deux autres méthodes seroient préférables par leur célérité, si elles n'avoient l'inconvénient de donner des plants défectueux, soit parce qu'ils sont courbes, ou qu'ils n'ont point de tige déterminée. La graine de l'if est mûre au mois de Septembre, elle reste ordinairement sur les arbres jusqu'en Décembre ; mais comme les oiseaux en sont fort avides, on court risque de n'en plus trouver en différant plus long-tems de la faire cueillir : il vaut donc mieux faire cette récolte dans le mois d'Octobre. On peut la semer sur-le-champ, ou attendre le printems, ou bien l'autonne suivante, ou même différer jusqu'à l'autre printems. En prenant le premier parti, il en pourra lever quelques-unes au printems suivant ; mais le plus grand nombre ne levera qu'au second printems, & il en sera de même des graines que l'on aura semées dans les trois autres tems ; ensorte qu'il faut que cette graine soit surannée pour être assuré de la voir lever au bout de six semaines. Comme il n'y a presque rien à gagner en la semant immédiatement après qu'elle a été recueillie, il vaut encore mieux la garder pendant la premiere année, dans de la terre ou du sable, en un lieu sec ; on épargnera l'occupation du terrein, & la peine de le tenir en culture. Si cependant on avoit intérêt d'accélérer, il y a différens moyens d'en venir à bout que l'on pourra employer ; il faudra où laisser suer les graines, ou les mettre en fermentation : voyez ce qui a été dit à ce sujet à l'article Houx.

Il faut semer la graine d'if dans un terrein frais & léger, contre un mur exposé au nord. Bien des gens la sement en plein champ ; mais il vaut mieux la mettre en rayons, que l'on recouvrira d'un de mi pouce de terreau fort léger ; cela donnera plus de facilité pour la culture. La premiere année les plants s'éleveront à un pouce ; la seconde, à environ trois ou quatre pouces ; & la troisieme année, ils auront communément un pié ; c'est alors qu'ils seront en état d'être mis en pepiniere. Mais comme les racines de cet arbre sont courtes, menues, en petite quantité, & à fleur de terre, il faut avoir la précaution de transplanter les jeunes plants tous les deux ans, afin de les empêcher d'étendre leurs racines, & les disposer à pouvoir être enlevés avec la motte lorsqu'on voudra les placer à demeure : pendant le séjour qu'ils font à la pepiniere on les taille tous les ans, pour les faire brancher & épaissir, & on les prépare ainsi à prendre les figures auxquelles on les destine.

Si on veut multiplier l'if de branches couchées, on doit faire cette opération au printems ; on se sert pour cela des branches qui se trouvent au pié des vieux arbres, & pour en assurer le succès il faut marcotter les branches en les couchant ; elles auront de bonnes racines au bout de deux ans, & alors on pourra les mettre en pepiniere. Si on prend le parti de propager cet arbre de boutures, il faut les faire au mois d'Avril, par un tems humide, dans un terrein frais & bien meuble, contre un mur, à l'exposition du nord. Les plus jeunes branches sont les meilleures pour cet ?uvre ; le plus grand nombre de ces boutures poussera la premiere année, & annoncera du succès ; mais la plûpart malgré cela n'ayant point encore fait racine, ou n'en ayant que de bien foibles, on les verra se dessécher & périr par le hâle du printems suivant, si on n'a grand soin de les couvrir & de les arroser : il ne faut s'attendre à les trouver bien enracinés qu'après la troisieme année, qui sera le tems de les transplanter en pepiniere.

Par les précautions que l'on a conseillé de prendre pour l'éducation de ces arbres durant le tems qu'ils sont en pepiniere, on doit juger qu'il ne faut pas moins d'attention pour les transplanter à demeure, & c'est sur-tout aux choix de la saison qu'il faut s'attacher. Le fort de l'hiver & le grand été n'y sont nullement propres ; tous autres tems sont convenables, à l'exception toutes-fois des commencemens du printems, & particulierement de ce tems sec, vif & brûlant, que l'on nomme le hâle de Mars. Ce hâle est le fléau des arbres toûjours verds ; c'est l'intempérie la plus à craindre pour les plants de ces arbres, qui sont jeunes ou languissans, ou nouvellement plantés. Les mois que l'on doit préférer pour la transplantation de l'if sont ceux d'Avril & de Septembre, encore faut-il profiter pour cela d'un tems doux, nébuleux & humide ; garantir les plants du soleil en les couvrant de paille, & les arroser souvent, mais modérément. Si cependant les ifs que l'on prend le parti de transplanter sont trop forts, il sera bien difficile de les faire reprendre avec toutes les précautions possibles, & les plants jeunes ou moyens que l'on sera dans le cas d'envoyer au loin, doivent être enlevés avec la motte de terre, & mis en manequin pour en assurer le succès. L'if est un arbre agreste, sauvage, robuste ; dès qu'il est repris, il n'exige plus aucune culture.

Le bois de l'if est rougeâtre, veineux & fléxible, très-dur, très-fort, & presque incorruptible ; sa solidité le rend propre à différens ouvrages de Menuiserie, il prend un beau poli, & les racines s'emploient par les Tourneurs & les Ebénistes.

On ne plante presque jamais cet arbre, pour le laisser croître naturellement ; on ne l'emploie au contraire que pour l'assujettir à différentes formes, qui demandent des soins, & encore plus de goût. L'if n'a nulle beauté, il est toûjours verd, & puis c'est tout ; mais sa verdure est si obscure, si triste, que tout l'agrément de cet arbre vient de la figure que l'art lui impose. Autrefois les ifs envahissoient les jardins par la quantité de plants de cet arbre qu'on y admettoit, & plus encore par les formes volumineuses & surchargées qu'on leur laissoit prendre. Aujourd'hui, quoique le goût soit dominant pour les arbrisseaux, on n'emploie l'if qu'avec ménagement, & on le retient à deux ou trois piés de haut ; on le met dans les plates bandes des grands jardins pour en interrompre l'uniformité, & marquer à l'?il des intervalles symétriques ; on le place aussi entre les arbres des allées, autour des bosquets d'arbres toûjours verds, dans les salles de verdure, & autres pieces de décoration ; mais le meilleur usage que l'on puisse faire de cet arbre, c'est d'en former des banquettes, des haies de clôture ou de séparation, & sur-tout de hautes palissades ; il est très-propre à remplir ces objets, par la régularité dont il est susceptible. Ces haies & ces palissades sont d'une force impénétrable, par l'épaisseur qu'on peut leur faire prendre.

L'if est peut-être de tous les arbres celui qui souffre la taille avec le moins d'inconvénient, & qui conserve le mieux la forme qu'on veut lui donner. On lui voit prendre sous les ciseaux du jardinier des figures rondes, coniques, spirales, en pyramide, en vase, &c. le mois de Juillet est le tems le plus propre pour la taille de cet arbre.

Si l'on en croit la plûpart des anciens auteurs d'agriculture, & quelques-uns des modernes, cet arbre a des propriétés très-nuisibles ; le bois, l'écorce, le feuillage, la fleur & le fruit, son ombre même, tout en est venimeux, à ce qu'ils assurent ; il peut causer la mort à l'homme, à plusieurs animaux quadrupedes, & aux oiseaux : ils citent même quantité de faits à ce sujet. Mais il paroît que cette malignité si excessive doit être sur-tout attribuée à un autre espece d'if, qui ne se trouve que dans les contrées méridionales de l'Europe, & qui a les feuilles plus larges & plus luisantes que celles de l'espece que nous cultivons. M. Evelyn, dans son Traité des forêts, rapporte avoir vû à Pise en Italie, de ces ifs à larges feuilles, qui rendoient une odeur si forte & si active, que les Jardiniers ne pouvoient les tailler pendant plus d'une demi-heure, sans ressentir un grand mal de tête. Il est très-certain que le fruit de notre if ne cause aucun mal ; on a vû souvent des enfans & des animaux en manger sans aucun inconvénient ; bien des gens se sont trouvés dans le cas de se reposer, & même de dormir sous son ombre, sans en avoir ressenti aucun mal ; mais à l'égard des rameaux, qui peuvent comprendre en même tems le bois, la feuille & la fleur, il y a lieu de soupçonner qu'il est très-dangereux d'en manger : il y a sur cela un exemple assez récent. Un particulier de Montbard, en Bourgogne, ayant conduit sur un âne des plantes au jardin du Roi à Paris, au mois de Septembre 1751, il attacha son âne dans une arriere cour du château, où il y avoit une palissade d'if ; pendant que le conducteur s'occupa à transporter dans les serres les plantes qu'il avoit amenées, l'animal, qui étoit pressé de la faim, brouta des rameaux d'if qui étoient à sa portée, & lorsque le conducteur revint pour prendre son âne & le conduire à l'écurie, il le vit tomber par terre, & mourir subitement, malgré les secours d'un maréchal qui fut appellé sur-lechamp, & qui reconnut par l'enflure qui étoit survenue à l'animal, & par d'autres indices, qu'il falloit qu'il eut mangé quelque chose de venimeux. Jean Bauhin dans son histoire des Plantes cite pareil fait d'un âne mort subitement, au village d'Oberentzingen, pour avoir mangé de l'if.

On ne connoît encore que deux variétés de cet arbre ; l'une, dont les feuilles sont plus larges & plus luisantes ; l'autre, dont les feuilles sont rayées de jaune : celle-ci a si peu d'agrément qu'on ne s'est point encore avisé de la tirer d'Angleterre, où la curiosité pour les plantes panachées trouve plus de partisans qu'en France. Les auteurs Anglois conviennent que cette sorte d'if panaché n'a presque nulle beauté ; que pendant l'été, qui est le tems où cet arbre pousse vigoureusement, à peine apperçoit-on la bigarrure, & qu'elle présente plûtôt une défectuosité qu'un agrément ; qu'il est vrai qu'elle est plus apparente en hiver, mais qu'il faut beaucoup de soin pour empêcher l'arbre de reprendre son état naturel.

If, (Médecine.) Dioscoride, Galien, Pline, presque tous les anciens naturalistes, & quelques modernes, mettent cet arbre au rang des poisons ; non seulement ses fruits, l'infusion ou la décoction de ses feuilles & de son bois, ont, selon ces auteurs, une qualité assoupissante & véritablement venimeuse, mais encore il est dangereux de dormir à son ombre, & de s'occuper pendant un certain tems continu à le tailler. Les naturalistes modernes s'accordent au contraire assez à absoudre cet arbre de ces qualités pernicieuses. Or, comme les anciens ont été beaucoup moins circonspects que les modernes sur les assertions de ce genre ; qu'ils ont moins reconnu que ceux-ci les droits de l'expérience, il paroît raisonnable de pancher vers le sentiment des derniers. (b)

If, l'île d', Hpæa, (Géog.) île de France en Provence, la plus orientale des trois qui sont devant le port de Marseille. Le fort qui la défend passe pour un des meilleurs de la mer Méditerranée ; ce n'étoit auparavant qu'une place d'ifs, dont elle a gardé le nom. (D. J.)

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Wiktionnaire


Nom commun - français

if \if\ masculin

  1. (Botanique) Arbre sempervirent de la famille des taxacées, à feuilles persistantes longues, étroites, vénéneuses, d'un vert très sombre, à fausses baies rouges, utilisé comme arbre d'ornement dans les parcs, les jardins, les cimetières.
    • [?] je prends le Ciel à témoin qu'il n'y a là que quelques marchandises que je te donnerais avec joie : [?], une centaine de bâtons d'if d'Espagne pour faire des arcs. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • L'enceinte de l'Alcazar renferme des jardins dessinés dans le vieux goût français, avec des ifs taillés dans les formes les plus bizarres et les plus tourmentées. (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
    • Toutes les tombes étaient à l'ombre, et l'on n'avait planté que des arbres dont l'ombre n'est pas malsaine. Sous les ifs, qui semblent des sapins retroussés par le vent, étaient étendues les femmes. (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 33)
    1. (Spécialement) Taxus baccata, l'if commun.
  2. (Art) Support de forme triangulaire dont l'assemblage imite un if taillé en pyramide.
    1. Support pour fixer des lampes.
      • Je me sens une immense tristesse devant les affiches mouillées et les ifs à lampions qui clignotent encore à la porte. (Alphonse Daudet, Un soir de première, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 177)
    2. Support dans les églises pour fixer des cierges allumés.
      • Dans l'ombre humide et fraîche qui tombait des voûtes, Gestas tourna sur sa droite vers le bas-côté où, près du porche, devant la statue de la Vierge, un if de fer dressait ses dents aiguës, sur lesquelles aucun cierge votif ne brûlait encore. (Anatole France, L'Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 115)
    3. Support pour égoutter les bouteilles.
  3. (Héraldique) Meuble (Rare) représentant l'arbre du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme n'importe quel arbre. À rapprocher de arbre, chêne, pin, pommier, sapin?
    • D'or, à la croix échiquetée de gueules et d'argent de trois tires, cantonnée de quatre ifs de sinople, qui est de la famille Des Nos de Bretagne ? voir illustration « armoiries avec 4 ifs »
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Trésor de la Langue Française informatisé


IF, subst. masc.

A. ? Arbre à feuilles persistantes longues, étroites, vénéneuses, d'un vert très sombre, à fausses baies rouges, qui est utilisé comme arbre d'ornement dans les parcs, les jardins, les cimetières. If noir, lugubre; allée, bosquet, massif d'ifs; odeur âcre de l'if; arc en bois d'if. Elle voyait déjà ses ifs taillés en murailles, en boules et en pyramides (A. France, Putois,1904, p. 66).
? BOT. Ifs (Taxus). Arbres ou arbrisseaux des régions froides et tempérées de l'hémisphère nord, dont l'espèce la plus répandue dans nos régions est l'If commun (Taxus baccata) (genre de la famille des Taxacées, ordre des Taxales, classe des Conifères). If commun ou d'Europe, du Canada, du Japon; if argenté, doré. Les Taxus (Ifs), particulièrement connus par l'espèce T. baccata (If d'Europe), sont de petits arbres à écorce écailleuse qui croissent très lentement et toujours par pieds isolés (P. Corsin, Flore Universelle ds Encyclop. de la nature, Paris, Bordas, 1971, p. 142) :
1. J'aperçois un défaut dans l'architecture du jardin : il faut une rangée d'ifs d'Irlande derrière le massif où fleuriront bientôt des roses roses. Chardonne, Ciel,1959, p. 134.
B. ? P. anal. (avec la forme de l'if taillé en pyramide).
1. Support de bois ou de métal, monté sur un pied, de forme triangulaire, sur lequel on dispose des lampions pour les illuminations ou, dans les églises, des cierges. Ce que l'on admirait surtout, c'étaient deux longs ifs couverts de lampions qui flanquaient une estrade (Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 152).La pièce était éclairée par un buisson de chandelles piquées sur un if de fer forgé (Druon, Reine étranglée,1955, p. 68) :
2. ... près du porche, devant la statue de la Vierge, un if de fer dressait ses dents aiguës, sur lesquelles aucun cierge votif ne brûlait encore. A. France, Étui nacre,1892, p. 151.
2. If à bouteilles. Ustensile en forme de cône hérissé de pointes, qui sert à égoutter les bouteilles. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth. : [if]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 406); 2. 1834 « pièce de charpenterie de forme triangulaire pour les illuminations » (Boiste). Du gaul. *ivos (irl. eo, cymrique yv [le bret. ivin est peut-être empr. au fr., v. Dottin, p. 262]), le mot étant commun aux lang. celt. et germ. (a.h.all. îwa, all. Eibe; ags. îw, angl. yew), v. Dottin, pp. 131, 262; Thurneysen, p. 65. Fréq. abs. littér. : 233. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 284, b) 293; xxes. : a) 212, b) 463.

IF, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 406); 2. 1834 « pièce de charpenterie de forme triangulaire pour les illuminations » (Boiste). Du gaul. *ivos (irl. eo, cymrique yv [le bret. ivin est peut-être empr. au fr., v. Dottin, p. 262]), le mot étant commun aux lang. celt. et germ. (a.h.all. îwa, all. Eibe; ags. îw, angl. yew), v. Dottin, pp. 131, 262; Thurneysen, p. 65.

If au Scrabble


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Informations sur le mot if - 2 lettres, 1 voyelles, 1 consonnes, 2 lettres uniques.

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Les citations avec le mot If


  1. L'estime de soi, c'est ce qu'il y a de plus difficile à regagner.

    Auteur : Laetitia Colombani - Source : Les victorieuses (2019)


  2. L'amour ne peut pas faiblir. S'il trébuche en chemin et s'effondre comme une chiffe, c'est que ce n'était pas de l'amour.

    Auteur : Jack London - Source : Martin Eden (1909)


  3. Toute réunion d'hommes m'est odieuse. Un bal me donne de la tristesse pour huit jours. Je n'ai jamais vu une course de chevaux, ni même une revue, ni une Fête Nationale. J'ai horreur de tout ce qui est fade, timoré, inexpressif.

    Auteur : Guy de Maupassant - Source : Lettre, à Gisèle d'Estoc, janvier 1881


  4. Quiconque veut se différencier de son groupe l'a tout entier pour ennemi.

    Auteur : Gustave Le Bon - Source : Les Opinions et les croyances (1911)


  5. L'heure tourne lentement pour les oisifs, rapidement pour les travailleurs.

    Auteur : Proverbes latins - Source : Tarda fugit pigris, velox operantibus hora.


  6. Ainsi les rares énergies qui échappaient au paludisme, à la soif, au soleil, se consumaient en haines si mordantes, si insistantes, que beaucoup de colons finissaient par en crever sur place, empoisonnés d'eux-mêmes, comme des scorpions.

    Auteur : Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline - Source : Voyage au bout de la nuit (1932)


  7. Elle commençait à mesurer la difficulté d'être une belle-mère, ou une mère. On passait son temps à tenter de convaincre des enfants de choses dont on n'était pas sûr soi même.

    Auteur : Laura Kasischke - Source : En un monde parfait (2010)


  8. De celui qui a la faculté de participer au pouvoir délibératif ou judiciaire, nous disons qu'il est citoyen de la cité concernée, et nous appelons, en bref, cité l'ensemble des gens de cette sorte quand il est suffisant pour vivre en autarcie.

    Auteur : Aristote - Source : Politique


  9. Mon amour ma clarté ma mouette mon long cours
    Depuis dix ans je t'aime et par toi recommence
    Me change et me défais m'accrois et me libère
    Mon amour mon pensif et mon rieur ombrage
    En t'aimant j'ouvre grand les portes de la vie.


    Auteur : Claude Orland, dit Claude Roy - Source : Jamais je ne pourrai (1970)


  10. Je ne pus m'empêcher d'admirer la vigueur magnifique de la nature et l'irrésistible force qui pousse tout germe à se développer dans la vie.

    Auteur : Anatole France - Source : Le Crime de Sylvestre Bonnard (1881)


  11. Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours injustifié.

    Auteur : Albert Einstein - Source : Comment je vois le monde (1934)


  12. Les jeux de langage sont les formes de langage par lesquelles un enfant commence à utiliser les mots. L'étude des jeux de langage est l'étude de formes primitives du langage, ou de langages primitif.

    Auteur : Ludwig Wittgenstein - Source : Cahier bleu (1958)


  13. Elle est tellement mauvaise qu'elle se siffle elle-même en parlant.

    Auteur : Henri Jeanson - Source : Parlant de Véra Korène.


  14. Pour mettre un terme définitif aux guerres, la seule issue est de développer l'art de la rencontre.

    Auteur : Albert Jacquard - Source : Mon utopie (2006)


  15. Il a été prouvé que l’homme peut se passer de viande. Or celle-ci est évidemment plus difficile à produire que les denrées d’origine végétale, plus déplaisante à préparer et à manipuler, plus délicate à conserver. Mais qu’importe, n’est-ce pas, du moment qu’elle nous flatte plus agréablement le palais !

    Auteur : Upton Sinclair - Source : La Jungle (1905)


  16. Le plus difficile au monde est de dire en y pensant ce que tout le monde dit sans y penser.

    Auteur : Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Source : Histoire de mes pensées (1936)


  17. L'oiseau crie ou chante; et la voix semble être à l'oiseau d'une valeur assez différente de la valeur qu'elle a chez les autres bêtes criantes ou hurlantes.

    Auteur : Paul Valéry - Source : Autres Rhumbs, Poésie perdue


  18. Elles avaient l'air d'avoir respiré un autre air, d'avoir mangé des aliments différents, de s'être habillées sur une autre planète et d'avoir appris à marcher sur des souffles de vent.

    Auteur : Elena Ferrante - Source : L'Amie prodigieuse, tome 1 : Enfance, adolescence (2014)


  19. Les hommes les plus actifs en amour sont ceux qui en parlent le moins.

    Auteur : Edouard Herriot - Source : La Vie de Beethoven (1929)


  20. J'aime tellement les feux d'artifice que quand je ne peux pas les voir à la télé, je les écoute à la radio

    Auteur : Marc Escayrol - Source : Mots et Grumots (2003)


  21. Les temps primitifs sont lyriques, les temps antiques sont épiques, les temps modernes sont dramatiques.

    Auteur : Victor Hugo - Source : Cromwell (1827), Préface


  22. Le rasoir au fourreau, mon père s'aspergeait d'eau froide, pour tonifier l'épiderme.

    Auteur : Georges Duhamel - Source : Chronique des Pasquier (1933-1945)


  23. Nous parlons d'amour, de bien et de mal... et nous accrochons à ces icônes respectables comme la tique assoiffée à son gros chien tout chaud.

    Auteur : Muriel Barbery - Source : L'élégance du hérisson (2006)


  24. Cet être qui veut et qui peut, cet être actif par lui-même, cet être enfin, quel qu'il soit, qui meut l'univers et ordonne toutes choses, je l'appelle Dieu.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Emile ou De l'éducation (1762), IV


  25. La principale fonction de l'art est d'ordre social... La pratique culturelle sert à différencier les classes et les fractions de classe, à justifier la domination des unes par les autres.

    Auteur : Pierre Bourdieu - Source : Sans référence


Les citations du Littré sur If


  1. Et les autres transmutacions sunt violentes et manifestes si comme.... rapine, mutilacion, accusacion, injuriacion

    Auteur : ORESME - Source : Eth. 145


  2. ....à fin que la partie soit rarifiée et l'humeur dissipé

    Auteur : PARÉ - Source : V, 16


  3. Quel ton, quel ascendant ne prennent-ils pas [les riches] sur les savants, quelle majesté n'observent-ils pas à l'égard de ces hommes chétifs que leur mérite n'a ni placés ni enrichis et qui en sont encore à penser et à écrire judicieusement !

    Auteur : LA BRUY. - Source : VI


  4. Timoleon n'espargna pas le chasteau de Syracuse pour la beaulté et magnificence de la fabrique

    Auteur : AMYOT - Source : Timol. 32


  5. Si la lumière ou l'éther ne pèsent point, l'homme glorifié se transportera au gré de sa volonté dans tous les points de l'espace et volera de planètes en planètes, de systèmes en systèmes, avec la rapidité de l'éclair

    Auteur : BONNET - Source : Contempl. nat. IV, 13


  6. Dieu l'avait créé pour monter aux autels et pontifier

    Auteur : H. BLAZE DE BURY - Source : Rev. des Deux-Mondes, 15 mars 1877


  7. Le roi se justifia de la confiscation [de l'Encyclopédie] : il avait été averti que les vingt et un volumes in-folio, qu'on trouvait sur la toilette de toutes les dames, étaient la chose du monde la plus dangereuse pour le royaume de France

    Auteur : Voltaire - Source : Facéties, Sur l'Encyclopédie.


  8. Siffler toute la nuit par une jalousie

    Auteur : DU BELLAY - Source : VI, 27


  9. Scarifier le cuir du chief

    Auteur : LANFRANC - Source : f° 40


  10. Vous vous êtes engagé sous un joug différent

    Auteur : MASS. - Source : Carême. Vocation.


  11. Mais il n'a pas tant de difference ès pois comme il a ès mesures, car il ne se changent pas en tant de liex

    Auteur : BEAUMANOIR - Source : XXVI, 16


  12. Un pétrosilex primitif ou paléopètre

    Auteur : SAUSSURE - Source : Voy. Alpes, t. VII, p. 287, dans POUGENS


  13. Ceci se passa avec peu de bruit sous son pontificat

    Auteur : Blaise Pascal - Source : Prov. 17


  14. ....Vous ne saurez pas qu'avec magnificence Le roi vient honorer Tempé de sa présence, Qu'il entra dans Larisse hier sur le haut du jour, Qu'à l'aise je le vis avec toute sa cour

    Auteur : Molière - Source : Mélic. I, 3


  15. M. Montanari fit un petit ouvrage où, par les observations qu'il avait eues de différents endroits, il recherchait géométriquement quelle était la ligne du mouvement de cette flamme [météore], sa distance à la terre et sa grandeur

    Auteur : FONTEN. - Source : Guglielmini.


  16. Les papes s'étaient mis en possession d'envoyer dans toute la chrétienté des légats à latere qui exerçaient une juridiction sur toutes les Églises, en exigeaient des décimes, donnaient des bénéfices, exerçaient et étendaient le pouvoir pontifical, autant que les conjonctures et les intérêts des rois le permettaient

    Auteur : Voltaire - Source : Moeurs, 41


  17. Les préparatifs de cette guerre durèrent trois ans ; l'armée de terre ne montait pas à moins de trois cent mille hommes

    Auteur : ROLLIN - Source : Hist. anc. Oeuv. t. I, p. 251, dans POUGENS


  18. Oh ! pour le coup, voilà les siffleurs pris pour dupes, et les marchands de sifflets ruinés

    Auteur : DANCOURT - Source : la Femme d'intrigues, V, 2


  19. Ce preservatif empeschera que la contagion de ce venin n'offensera ny vous ny vostre assistance

    Auteur : MONT. - Source : II, 314


  20. Ce jeune homme et ses compagnons ne faillirent pas, dès qu'ils ouïrent siffler l'amorce [de la mine], de prendre leur course

    Auteur : D'AUB. - Source : Hist. II, 135


  21. L'horrible projet de son fils [Néron] est manifeste ; elle [Agrippine] dissimule

    Auteur : DIDEROT - Source : Claude et Nér. I, 71


  22. Et nous laissons, maugré nous, les doux champs Et nos pays ; toi oisif en l'umbrage, Fais resonner les foretz....

    Auteur : MAROT - Source : IV, 1


  23. Ces drames sont en petit ce que sont en grand, sur nos théâtres, Athalie, Esther et Jephté ; on les appelle oratorio ; et Métastase en a donné des modèles admirables, dont le plus célèbre est, avec raison, le Sacrifice d'Abraham

    Auteur : MARMONTEL - Source : Élém. litt. Oeuv. t. VI, p. 200, dans POUGENS


  24. Les différentes manières d'analyser et de synthétiser

    Auteur : J. TISSOT - Source : Essai de logique objective, p. 35, Paris, 1868


  25. La plèbe diffère du peuple en ce que la dénomination de peuple désigne tous les citoyens y compris les patriciens, tandis que le mot de plèbe désigne les citoyens autres que les patriciens

    Auteur : PELLAT - Source : Institutes de Gaïus, I, 3




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Mise à jour le dimanche 9 novembre 2025 à 03h40










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