Définition de « if »


Notre dictionnaire de français vous présente les définitions du mot if de manière claire et concise, avec des exemples pertinents pour aider à comprendre le sens du mot.

Il comprend des informations supplémentaires telles que des exemples d'expressions, l'étymologie, les synonymes, les homonymes, les antonymes mais également les rimes et anagrammes et bien sûr des citations littéraires sur if pour aider à enrichir la compréhension du mot If et répondre à la question quelle est la définition de if ?

NOM genre (m) de 1 syllabes
Une définition simple : (fr-rég|if) Synonyme : support




Définitions de « if »


Trésor de la Langue Française informatisé


IF, subst. masc.

A. ? Arbre à feuilles persistantes longues, étroites, vénéneuses, d'un vert très sombre, à fausses baies rouges, qui est utilisé comme arbre d'ornement dans les parcs, les jardins, les cimetières. If noir, lugubre; allée, bosquet, massif d'ifs; odeur âcre de l'if; arc en bois d'if. Elle voyait déjà ses ifs taillés en murailles, en boules et en pyramides (A. France, Putois,1904, p. 66).
? BOT. Ifs (Taxus). Arbres ou arbrisseaux des régions froides et tempérées de l'hémisphère nord, dont l'espèce la plus répandue dans nos régions est l'If commun (Taxus baccata) (genre de la famille des Taxacées, ordre des Taxales, classe des Conifères). If commun ou d'Europe, du Canada, du Japon; if argenté, doré. Les Taxus (Ifs), particulièrement connus par l'espèce T. baccata (If d'Europe), sont de petits arbres à écorce écailleuse qui croissent très lentement et toujours par pieds isolés (P. Corsin, Flore Universelle ds Encyclop. de la nature, Paris, Bordas, 1971, p. 142) :
1. J'aperçois un défaut dans l'architecture du jardin : il faut une rangée d'ifs d'Irlande derrière le massif où fleuriront bientôt des roses roses. Chardonne, Ciel,1959, p. 134.
B. ? P. anal. (avec la forme de l'if taillé en pyramide).
1. Support de bois ou de métal, monté sur un pied, de forme triangulaire, sur lequel on dispose des lampions pour les illuminations ou, dans les églises, des cierges. Ce que l'on admirait surtout, c'étaient deux longs ifs couverts de lampions qui flanquaient une estrade (Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 152).La pièce était éclairée par un buisson de chandelles piquées sur un if de fer forgé (Druon, Reine étranglée,1955, p. 68) :
2. ... près du porche, devant la statue de la Vierge, un if de fer dressait ses dents aiguës, sur lesquelles aucun cierge votif ne brûlait encore. A. France, Étui nacre,1892, p. 151.
2. If à bouteilles. Ustensile en forme de cône hérissé de pointes, qui sert à égoutter les bouteilles. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth. : [if]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 406); 2. 1834 « pièce de charpenterie de forme triangulaire pour les illuminations » (Boiste). Du gaul. *ivos (irl. eo, cymrique yv [le bret. ivin est peut-être empr. au fr., v. Dottin, p. 262]), le mot étant commun aux lang. celt. et germ. (a.h.all. îwa, all. Eibe; ags. îw, angl. yew), v. Dottin, pp. 131, 262; Thurneysen, p. 65. Fréq. abs. littér. : 233. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 284, b) 293; xxes. : a) 212, b) 463.


Wiktionnaire


Nom commun - français

if \if\ masculin

  1. (Botanique) Arbre sempervirent de la famille des taxacées, à feuilles persistantes longues, étroites, vénéneuses, d'un vert très sombre, à fausses baies rouges, utilisé comme arbre d'ornement dans les parcs, les jardins, les cimetières.
    • [?] je prends le Ciel à témoin qu'il n'y a là que quelques marchandises que je te donnerais avec joie : [?], une centaine de bâtons d'if d'Espagne pour faire des arcs. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l'anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • L'enceinte de l'Alcazar renferme des jardins dessinés dans le vieux goût français, avec des ifs taillés dans les formes les plus bizarres et les plus tourmentées. (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
    • Toutes les tombes étaient à l'ombre, et l'on n'avait planté que des arbres dont l'ombre n'est pas malsaine. Sous les ifs, qui semblent des sapins retroussés par le vent, étaient étendues les femmes. (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 33)
    1. (Spécialement) Taxus baccata, l'if commun.
  2. (Art) Support de forme triangulaire dont l'assemblage imite un if taillé en pyramide.
    1. Support pour fixer des lampes.
      • Je me sens une immense tristesse devant les affiches mouillées et les ifs à lampions qui clignotent encore à la porte. (Alphonse Daudet, Un soir de première, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 177)
    2. Support dans les églises pour fixer des cierges allumés.
      • Dans l'ombre humide et fraîche qui tombait des voûtes, Gestas tourna sur sa droite vers le bas-côté où, près du porche, devant la statue de la Vierge, un if de fer dressait ses dents aiguës, sur lesquelles aucun cierge votif ne brûlait encore. (Anatole France, L'Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 115)
    3. Support pour égoutter les bouteilles.
  3. (Héraldique) Meuble (Rare) représentant l'arbre du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme n'importe quel arbre. À rapprocher de arbre, chêne, pin, pommier, sapin?
    • D'or, à la croix échiquetée de gueules et d'argent de trois tires, cantonnée de quatre ifs de sinople, qui est de la famille Des Nos de Bretagne ? voir illustration « armoiries avec 4 ifs »
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Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition

IF. n. m.
Arbre vert de la famille des Conifères et qui, taillé de diverses manières, s'emploie pour la décoration dans les jardins dessinés à la française et dans les cimetières. Planter des ifs. Tailler des ifs en boules, en pyramide, etc. Il se dit aussi par extension, en termes d'Arts, d'un Support de forme triangulaire qu'on garnit de lumières, dont l'assemblage imite un if taillé en pyramide. Il est encore en usage dans les églises pour fixer des cierges allumés.

Littré

IF (if) s. m.
  • 1Arbre toujours vert, qui a la feuille étroite et un peu longue et qui porte un petit fruit rouge et rond, famille des conifères, genre taxus?; if commun, taxus baccata, L. Les feuilles de l'if sont un poison pour plusieurs animaux, les chevaux en particulier. Une palissade d'ifs. Antoine, gouverneur de mon jardin d'Auteuil, Qui diriges chez moi l'if et le chèvrefeuil, Boileau, Épît. X. Il n'en coûte pas plus pour planter un jardin bien entendu que pour tailler ridiculement des ifs, et en faire des représentations grossières d'animaux, Voltaire, Dial. 4.
  • 2Espèce de charpenterie, de forme triangulaire, employée dans les illuminations, et destinée à porter plusieurs lampions dont l'assemblage imite un if taillé en pyramide. Les lampions de cet if sont presque tous éteints.
  • 3Coquille du genre cérite.

HISTORIQUE

XIe s. En Saragoce descendent sous un if, Ch. de Rol. XX.

XIIe s. Arbres i out et un grant if, Où li venz mene grant estrif, Benoit de Sainte-Maure, V. 25036.


SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

IF. Ajoutez?:
4If à bouteilles, instrument qui a une forme d'if et qui sert à mettre égoutter les bouteilles. Fabricant de planches ou ifs à bouteilles, Tarif des patentes, 1858.
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Encyclopédie, 1re édition

IF, s. m. taxus, (Hist. nat. Bot.) genre de plante à fleur composée de sommets, qui, pour la plûpart, ont la forme d'un champignon, cette fleur est stérile, l'embryon devient dans la suite une baie concave faite en forme de cloche & pleine de suc ; elle renferme une semence. Il y a de ces fruits qui ressemblent à un gland, car ils ont une calotte qui embrasse la semence. Tournefort, Instit. rei herb. Voyez Plante.

If, taxus, arbre toûjours verd, qui vient naturellement dans quelques contrées méridionales de l'Europe ; mais par l'usage que l'on en fait, & la contrainte où on l'assujettit, il ne paroît nulle part que sous la forme d'un arbrisseau. Si cependant on le laisse croître de lui-même, il prend une tige droite, qui s'éleve, grossit, & devient un moyen arbre. Son écorce est mince, rougeâtre, & sans gersures à tout âge ; ses feuilles sont petites, étroites, assez ressemblantes à celles du sapin, mais d'un verd obscur & triste. L'arbre donne au printems, aux extrémités de ses jeunes rameaux, des fleurs mâles ou chatons écailleux qui servent à féconder ses fruits ; ce sont des baies molles, visqueuses, & d'un rouge vif, dont chacune contient une semence.

Cet arbre est très-robuste ; & quoiqu'il habite les pays tempérés, on l'y trouve plus volontiers sur le sommet des montagnes les plus froides, dans les gorges serrées & exposées au nord, dans des côteaux à l'ombre, dans les lieux secs & pierreux, dans les terres légeres & stériles. Il peut venir sous les autres arbres, & il est si traitable, qu'on le voit réussir dans tous les terreins où on l'emploie pour la décoration des jardins, & où il n'y a que l'humidité qui puisse le faire échouer.

L'if se multiplie aisément de semences, de boutures ou de branches couchées. Le premier moyen est le plus lent, mais le meilleur qu'on puisse employer pour avoir des arbres forts & bien enracinés. Les deux autres méthodes seroient préférables par leur célérité, si elles n'avoient l'inconvénient de donner des plants défectueux, soit parce qu'ils sont courbes, ou qu'ils n'ont point de tige déterminée. La graine de l'if est mûre au mois de Septembre, elle reste ordinairement sur les arbres jusqu'en Décembre ; mais comme les oiseaux en sont fort avides, on court risque de n'en plus trouver en différant plus long-tems de la faire cueillir : il vaut donc mieux faire cette récolte dans le mois d'Octobre. On peut la semer sur-le-champ, ou attendre le printems, ou bien l'autonne suivante, ou même différer jusqu'à l'autre printems. En prenant le premier parti, il en pourra lever quelques-unes au printems suivant ; mais le plus grand nombre ne levera qu'au second printems, & il en sera de même des graines que l'on aura semées dans les trois autres tems ; ensorte qu'il faut que cette graine soit surannée pour être assuré de la voir lever au bout de six semaines. Comme il n'y a presque rien à gagner en la semant immédiatement après qu'elle a été recueillie, il vaut encore mieux la garder pendant la premiere année, dans de la terre ou du sable, en un lieu sec ; on épargnera l'occupation du terrein, & la peine de le tenir en culture. Si cependant on avoit intérêt d'accélérer, il y a différens moyens d'en venir à bout que l'on pourra employer ; il faudra où laisser suer les graines, ou les mettre en fermentation : voyez ce qui a été dit à ce sujet à l'article Houx.

Il faut semer la graine d'if dans un terrein frais & léger, contre un mur exposé au nord. Bien des gens la sement en plein champ ; mais il vaut mieux la mettre en rayons, que l'on recouvrira d'un de mi pouce de terreau fort léger ; cela donnera plus de facilité pour la culture. La premiere année les plants s'éleveront à un pouce ; la seconde, à environ trois ou quatre pouces ; & la troisieme année, ils auront communément un pié ; c'est alors qu'ils seront en état d'être mis en pepiniere. Mais comme les racines de cet arbre sont courtes, menues, en petite quantité, & à fleur de terre, il faut avoir la précaution de transplanter les jeunes plants tous les deux ans, afin de les empêcher d'étendre leurs racines, & les disposer à pouvoir être enlevés avec la motte lorsqu'on voudra les placer à demeure : pendant le séjour qu'ils font à la pepiniere on les taille tous les ans, pour les faire brancher & épaissir, & on les prépare ainsi à prendre les figures auxquelles on les destine.

Si on veut multiplier l'if de branches couchées, on doit faire cette opération au printems ; on se sert pour cela des branches qui se trouvent au pié des vieux arbres, & pour en assurer le succès il faut marcotter les branches en les couchant ; elles auront de bonnes racines au bout de deux ans, & alors on pourra les mettre en pepiniere. Si on prend le parti de propager cet arbre de boutures, il faut les faire au mois d'Avril, par un tems humide, dans un terrein frais & bien meuble, contre un mur, à l'exposition du nord. Les plus jeunes branches sont les meilleures pour cet ?uvre ; le plus grand nombre de ces boutures poussera la premiere année, & annoncera du succès ; mais la plûpart malgré cela n'ayant point encore fait racine, ou n'en ayant que de bien foibles, on les verra se dessécher & périr par le hâle du printems suivant, si on n'a grand soin de les couvrir & de les arroser : il ne faut s'attendre à les trouver bien enracinés qu'après la troisieme année, qui sera le tems de les transplanter en pepiniere.

Par les précautions que l'on a conseillé de prendre pour l'éducation de ces arbres durant le tems qu'ils sont en pepiniere, on doit juger qu'il ne faut pas moins d'attention pour les transplanter à demeure, & c'est sur-tout aux choix de la saison qu'il faut s'attacher. Le fort de l'hiver & le grand été n'y sont nullement propres ; tous autres tems sont convenables, à l'exception toutes-fois des commencemens du printems, & particulierement de ce tems sec, vif & brûlant, que l'on nomme le hâle de Mars. Ce hâle est le fléau des arbres toûjours verds ; c'est l'intempérie la plus à craindre pour les plants de ces arbres, qui sont jeunes ou languissans, ou nouvellement plantés. Les mois que l'on doit préférer pour la transplantation de l'if sont ceux d'Avril & de Septembre, encore faut-il profiter pour cela d'un tems doux, nébuleux & humide ; garantir les plants du soleil en les couvrant de paille, & les arroser souvent, mais modérément. Si cependant les ifs que l'on prend le parti de transplanter sont trop forts, il sera bien difficile de les faire reprendre avec toutes les précautions possibles, & les plants jeunes ou moyens que l'on sera dans le cas d'envoyer au loin, doivent être enlevés avec la motte de terre, & mis en manequin pour en assurer le succès. L'if est un arbre agreste, sauvage, robuste ; dès qu'il est repris, il n'exige plus aucune culture.

Le bois de l'if est rougeâtre, veineux & fléxible, très-dur, très-fort, & presque incorruptible ; sa solidité le rend propre à différens ouvrages de Menuiserie, il prend un beau poli, & les racines s'emploient par les Tourneurs & les Ebénistes.

On ne plante presque jamais cet arbre, pour le laisser croître naturellement ; on ne l'emploie au contraire que pour l'assujettir à différentes formes, qui demandent des soins, & encore plus de goût. L'if n'a nulle beauté, il est toûjours verd, & puis c'est tout ; mais sa verdure est si obscure, si triste, que tout l'agrément de cet arbre vient de la figure que l'art lui impose. Autrefois les ifs envahissoient les jardins par la quantité de plants de cet arbre qu'on y admettoit, & plus encore par les formes volumineuses & surchargées qu'on leur laissoit prendre. Aujourd'hui, quoique le goût soit dominant pour les arbrisseaux, on n'emploie l'if qu'avec ménagement, & on le retient à deux ou trois piés de haut ; on le met dans les plates bandes des grands jardins pour en interrompre l'uniformité, & marquer à l'?il des intervalles symétriques ; on le place aussi entre les arbres des allées, autour des bosquets d'arbres toûjours verds, dans les salles de verdure, & autres pieces de décoration ; mais le meilleur usage que l'on puisse faire de cet arbre, c'est d'en former des banquettes, des haies de clôture ou de séparation, & sur-tout de hautes palissades ; il est très-propre à remplir ces objets, par la régularité dont il est susceptible. Ces haies & ces palissades sont d'une force impénétrable, par l'épaisseur qu'on peut leur faire prendre.

L'if est peut-être de tous les arbres celui qui souffre la taille avec le moins d'inconvénient, & qui conserve le mieux la forme qu'on veut lui donner. On lui voit prendre sous les ciseaux du jardinier des figures rondes, coniques, spirales, en pyramide, en vase, &c. le mois de Juillet est le tems le plus propre pour la taille de cet arbre.

Si l'on en croit la plûpart des anciens auteurs d'agriculture, & quelques-uns des modernes, cet arbre a des propriétés très-nuisibles ; le bois, l'écorce, le feuillage, la fleur & le fruit, son ombre même, tout en est venimeux, à ce qu'ils assurent ; il peut causer la mort à l'homme, à plusieurs animaux quadrupedes, & aux oiseaux : ils citent même quantité de faits à ce sujet. Mais il paroît que cette malignité si excessive doit être sur-tout attribuée à un autre espece d'if, qui ne se trouve que dans les contrées méridionales de l'Europe, & qui a les feuilles plus larges & plus luisantes que celles de l'espece que nous cultivons. M. Evelyn, dans son Traité des forêts, rapporte avoir vû à Pise en Italie, de ces ifs à larges feuilles, qui rendoient une odeur si forte & si active, que les Jardiniers ne pouvoient les tailler pendant plus d'une demi-heure, sans ressentir un grand mal de tête. Il est très-certain que le fruit de notre if ne cause aucun mal ; on a vû souvent des enfans & des animaux en manger sans aucun inconvénient ; bien des gens se sont trouvés dans le cas de se reposer, & même de dormir sous son ombre, sans en avoir ressenti aucun mal ; mais à l'égard des rameaux, qui peuvent comprendre en même tems le bois, la feuille & la fleur, il y a lieu de soupçonner qu'il est très-dangereux d'en manger : il y a sur cela un exemple assez récent. Un particulier de Montbard, en Bourgogne, ayant conduit sur un âne des plantes au jardin du Roi à Paris, au mois de Septembre 1751, il attacha son âne dans une arriere cour du château, où il y avoit une palissade d'if ; pendant que le conducteur s'occupa à transporter dans les serres les plantes qu'il avoit amenées, l'animal, qui étoit pressé de la faim, brouta des rameaux d'if qui étoient à sa portée, & lorsque le conducteur revint pour prendre son âne & le conduire à l'écurie, il le vit tomber par terre, & mourir subitement, malgré les secours d'un maréchal qui fut appellé sur-lechamp, & qui reconnut par l'enflure qui étoit survenue à l'animal, & par d'autres indices, qu'il falloit qu'il eut mangé quelque chose de venimeux. Jean Bauhin dans son histoire des Plantes cite pareil fait d'un âne mort subitement, au village d'Oberentzingen, pour avoir mangé de l'if.

On ne connoît encore que deux variétés de cet arbre ; l'une, dont les feuilles sont plus larges & plus luisantes ; l'autre, dont les feuilles sont rayées de jaune : celle-ci a si peu d'agrément qu'on ne s'est point encore avisé de la tirer d'Angleterre, où la curiosité pour les plantes panachées trouve plus de partisans qu'en France. Les auteurs Anglois conviennent que cette sorte d'if panaché n'a presque nulle beauté ; que pendant l'été, qui est le tems où cet arbre pousse vigoureusement, à peine apperçoit-on la bigarrure, & qu'elle présente plûtôt une défectuosité qu'un agrément ; qu'il est vrai qu'elle est plus apparente en hiver, mais qu'il faut beaucoup de soin pour empêcher l'arbre de reprendre son état naturel.

If, (Médecine.) Dioscoride, Galien, Pline, presque tous les anciens naturalistes, & quelques modernes, mettent cet arbre au rang des poisons ; non seulement ses fruits, l'infusion ou la décoction de ses feuilles & de son bois, ont, selon ces auteurs, une qualité assoupissante & véritablement venimeuse, mais encore il est dangereux de dormir à son ombre, & de s'occuper pendant un certain tems continu à le tailler. Les naturalistes modernes s'accordent au contraire assez à absoudre cet arbre de ces qualités pernicieuses. Or, comme les anciens ont été beaucoup moins circonspects que les modernes sur les assertions de ce genre ; qu'ils ont moins reconnu que ceux-ci les droits de l'expérience, il paroît raisonnable de pancher vers le sentiment des derniers. (b)

If, l'île d', Hpæa, (Géog.) île de France en Provence, la plus orientale des trois qui sont devant le port de Marseille. Le fort qui la défend passe pour un des meilleurs de la mer Méditerranée ; ce n'étoit auparavant qu'une place d'ifs, dont elle a gardé le nom. (D. J.)

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Étymologie de « if »

Bas-lat. ippus?; norm. i?: un bel i?; espagn. et portug. iva?; de l'anc. h. allem. iwa?; allem. mod. Eibe?; ou du celtique qui ici se confond avec l'allemand?: kimry, yw?; bas-bret. ivin?; cornouaille du IXe siècle, hivin?; angl. yew.

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(Vers 1100) Du gaulois *ivos (? voir ivin en breton, yw en gallois, en vieil irlandais), le mot est commun aux langues celtes et germaniques (allemand Eibe, anglais yew).
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IF, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 (Roland, éd. J. Bédier, 406); 2. 1834 « pièce de charpenterie de forme triangulaire pour les illuminations » (Boiste). Du gaul. *ivos (irl. eo, cymrique yv [le bret. ivin est peut-être empr. au fr., v. Dottin, p. 262]), le mot étant commun aux lang. celt. et germ. (a.h.all. îwa, all. Eibe; ags. îw, angl. yew), v. Dottin, pp. 131, 262; Thurneysen, p. 65.

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Les rimes de « if »


On recherche une rime en IF .

Les rimes de if peuvent aider les poètes et les paroliers à trouver des mots pour former des vers avec une structure rythmique cohérente, mais aussi pour jouer avec les mots et les sons, découvrir de nouvelles idées et perspectives ce qui peut être amusant et divertissant.

Les rimes en if

Rimes de vocatif      Rimes de demi-tarif      Rimes de expéditif      Rimes de dénominatif      Rimes de intrusif      Rimes de contraceptifs      Rimes de indicatif      Rimes de skiff      Rimes de projectif      Rimes de oisifs      Rimes de effectif      Rimes de positif      Rimes de actifs      Rimes de impulsifs      Rimes de argumentatif      Rimes de pendentifs      Rimes de digestifs      Rimes de récessif      Rimes de datif      Rimes de décoratif      Rimes de génératif      Rimes de significatif      Rimes de plumitif      Rimes de poussif      Rimes de interactif      Rimes de prédictif      Rimes de consultatif      Rimes de introductif      Rimes de réactifs      Rimes de compétitif      Rimes de contemplatifs      Rimes de chétif      Rimes de détersifs      Rimes de inventifs      Rimes de réflexif      Rimes de présomptif      Rimes de interrogatif      Rimes de congestif      Rimes de dormitif      Rimes de intensif      Rimes de rétroactif      Rimes de abusifs      Rimes de rebiffes      Rimes de porcif      Rimes de décoratifs      Rimes de subversifs      Rimes de possessifs      Rimes de relatifs      Rimes de exhaustif      Rimes de ébouriffent     

Mots du jour

vocatif     demi-tarif     expéditif     dénominatif     intrusif     contraceptifs     indicatif     skiff     projectif     oisifs     effectif     positif     actifs     impulsifs     argumentatif     pendentifs     digestifs     récessif     datif     décoratif     génératif     significatif     plumitif     poussif     interactif     prédictif     consultatif     introductif     réactifs     compétitif     contemplatifs     chétif     détersifs     inventifs     réflexif     présomptif     interrogatif     congestif     dormitif     intensif     rétroactif     abusifs     rebiffes     porcif     décoratifs     subversifs     possessifs     relatifs     exhaustif     ébouriffent     


Les citations sur « if »

  1. Ce qui m'intrigue et me ravit lorsque je voyage, c'est de m'apercevoir que si toutes les maisons, partout, ont des fenêtres, elles s'ouvrent et se ferment de cent façons différentes.

    Auteur : Maxime Cohen - Source : Eloge immodéré des femmes (2010)


  2. On peut laisser penser aux indifférents ce qu'ils veulent; mais c'est un crime de souffrir qu'un ami nous fasse un mérite de ce que nous n'avons pas fait pour lui.

    Auteur : Jean-Jacques Rousseau - Source : Emile ou De l'éducation (1762), V


  3. Je meurs de soif en cousté la fontaine; - Tremblant de froid au feu des amoureux.

    Auteur : Charles d'Orléans - Source : Ballades


  4. Le corps habite l'âme et il la mortifie.

    Auteur : Roger Judrin - Source : Ténèbres d'or (1979)


  5. La chanson est un art particulier, extrêmement difficile (quand c'est bien), contrairement à ce qu'on peut croire. Il faut écrire une pièce de théâtre ou un roman en 2 minutes ½ / 3 minutes et c'est un exercice extraordinaire. C'est grave, une chanson. Ça va dans les oreilles de tout le monde, ça se promène dans la rue, ça traverse la mer, c'est important une chanson, ça accompagne votre vie...

    Auteur : Juliette Gréco - Source : Extrait du documentaire Je m'appelle Gréco, réalisé par Jaci Judelson (un bonus du DVD Juliette Gréco, Olympia 2004


  6. Les acheteurs des Frères Karamazov diffèrent des acheteurs du Train de huit heures quarante-sept.

    Auteur : Jean Giraudoux - Source : Sans référence


  7. Savoir est un diminutif d'ignorer.

    Auteur : Louis Dumur - Source : Petits aphorismes sur le doute (1892)


  8. Acquérir la pleine conscience de soi, c'est se connaître tellement différent des autres qu'on ne sent plus avec les hommes que des contacts purement animaux.

    Auteur : Remy de Gourmont - Source : Le Livre des masques (1896)


  9. Il est remarquable que ce soit dans les périodes où la société donne à l'individu le moins de garanties et d'avantages qu'elle lui demande le plus de sacrifices et d'efforts.

    Auteur : Pierre Reverdy - Source : Sans référence


  10. L'amitié n'a de sens que si elle prête à se prouver par un sacrifice.

    Auteur : René François Armand Prudhomme, dit Sully Prudhomme - Source : Sans référence


  11. La prolifération des marques sur les objets de la consommation la plus courante crée un élitisme de bazar dont les jeunes, transformés en adolescents-sandwiches, sont les victimes ravies.

    Auteur : Philippe Bouvard - Source : Mille et une pensées (2005)


  12. Et, si vous n’êtes toujours pas d’accord, qu’il en soit ainsi. C’est ça la démocratie. C’est l’Amérique. Le droit de contestation pacifique, dans le cadre de notre république, est peut-être la plus grande force de notre nation. (…) Je serai le président de tous les Américains. Et je vous promets de me battre pour ceux qui ne m’ont pas soutenu comme pour ceux qui l’ont fait. (…) Nous devons mettre fin à cette guerre incivile qui oppose le rouge (républicain) au bleu (démocrate), le rural contre l’urbain, le conservateur contre le libéral.

    Auteur : Joe Biden - Source : Discours d’investiture devant le Capitole à Washington 20 janvier 2021


  13. L'art de plaire est plus difficile, quoi qu'on pense, que l'art de déplaire.

    Auteur : Gérard Bauër - Source : Chroniques I


  14. Le Pérou est un pays très difficile, où il faut continuellement gravir des montagnes, marcher sans cesse dans des gorges et des défilés.

    Auteur : Guillaume-Thomas Raynal - Source : Histoire philosophique et politique des établissemens ... (1770-1820)


  15. ... vivre au Canada, c'est vivre dans quatre pays différents... un pays par saison...

    Auteur : Michel Conte - Source : Le prix des possessions


  16. Voyager est un palliatif dérisoire à la routine. La vie est trop courte. C'est une erreur de croire qu'on peut l'étirer en transportant son ennui dans ses bagages.

    Auteur : Robert Brisebois - Source : L'Amour c'est tout, le hasard c'est autre chose


  17. Vivre est une maladie dont le sommeil nous soulage toutes les treize heures. C'est un palliatif. La mort est le remède.

    Auteur : Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort - Source : Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes (1795), 113


  18. Après quatre-vingts ans d'existence, on croit avoir tout vu, être prêt à affronter toutes les situations et pouvoir intervenir en s'appuyant sur son expérience ; et on se rend compte, bien au contraire, qu'on ne sait rien, que les maladies, les chagrins, et les traumatismes qui vous ont marqué n'ont pas servi à vous fortifier. On n'apprend jamais à affronter une souffrance, on vit, un point c'est tout.

    Auteur : Lorenzo Marone - Source : La Tentation d’être heureux (2015)


  19. En Afrique, je ne sais plus dans quel pays, au Rwanda, je crois, pour dire bonjour on dit « je te vois ». C’est magnifique ! Nous, on like sur Facebook, on compte les pouces levés sous nos photos de profil, mais le sens est le même.

    Auteur : Camille Laurens - Source : Celle que vous croyez (2016)


  20. L'oeuvre de la nature est bien plus difficile à comprendre que le livre d'un poète.

    Auteur : Léonard de Vinci - Source : Pensées de LÉONARD DE VINCI dans toutes ses oeuvres - Leonardo Da Vinci - Frammenti letterari e filosofici Copertina rigida – 1979 di Edmondo Solmi


  21. J'avais à ce point peur que mes dents claquaient. C'est idiot la peur et c'est difficile à surmonter!

    Auteur : Alice Parizeau - Source : L'Amour de Jeanne (1986)


  22. Le Mal se présente d'abord comme une difficulté, comme une épreuve, comme une tentation et puis se révèle comme une habitude, comme une servitude, comme une nécessité, comme une tare.

    Auteur : Marcel Jouhandeau - Source : De l'abjection (1939)


  23. C'est assez doux, vous le verrez un jour, d'être l'ombre de soi-même. De se dire que les autres n'ont pas réussi à vous modifier.

    Auteur : Didier Van Cauwelaert - Source : L'éducation d'une fée (2000)


  24. De retour à la maison elle griffonne les mots d'amour qu'elle aimerait recevoir. Elles les écrit pour elle même, c'est à dire personne.

    Auteur : Françoise Lefèvre - Source : La grosse (2000)


  25. Comme la seule personne qu'il connaissait à ce bal constamment l'entraînait vers le buffet, il dut passer pour un boustifailleur.

    Auteur : André Gide - Source : Journal, 15 août 1914


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Les synonymes de « if»

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